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Le Monde selon la PHYSIQUE ( physics world w 50) 1 ere partie

Publié le 17 décembre 2014 par 000111aaa

L’approche des fêtes  et la réception de la partie de ma famille d’Amérique du  Nord   va me contraindre à diminuer quelque temps  mes articles .Cela conviendra à une période où les lecteurs sont un peu plus souvent ailleurs !JE NE VOUS PROPOSE EN 1 ERE PARTIE QUE  MA TRADUCTION D’UN  ARTICLE   AMENANT UNE GRANDE NOUVEAUTE ……ET PEUT ETRE UN CHAMBARDEMENT  EN COSMOLOGIE!

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Le Monde selon la  PHYSIQUE  ( physics world  w 50) 1 ere partie

New technique nails distance to supermassive black hole

8 comments

Geometric method using active galactic nuclei could yield better cosmic rulers

La distance de la Terre jusqu’ au trou noir tapi au centre d'une galaxie lointaine  vient d etre  déterminée avec  une précision sans précédent par des astronomes au Danemark, au Royaume-Uni et au  Japon. Outre le fait  de nous donner une meilleure estimation de la masse de ces trous noirs, la méthode pourrait également conduire à la création d'une nouvelle échelle des distances cosmiques, ce qui pourrait nous conduire à  des mesures précises et indépendantes de la vitesse à  laquelle l'univers est en expansion.

Au centre de la plupart des galaxies, y compris la nôtre ,la  Voie lactée, se trouve un trou noir supermassif qui est généralement de 10 puissance 5 à 10 puissance 9 fois plus massif que le Soleil Comme la matière est accélérée dans le trou noir, beaucoup de rayonnement est émis,  créant ainsi  un objet extrêmement lumineux appelé  noyau galactique actif (AGN). Ces trous noirs supermassifs sont  donc d'un grand intérêt pour les astronomes parce que leur formation est liée à l'évolution de leurs galaxies avoisinantes.

Profondement enfoui  dans un AGN  se trouve un disque d'accrétion de matière relativement compact  et qui génère des rayons ultraviolets (UV) tandis  que la  matière supplémentaire est accélérée elle  en direction du trou noir. Une partie de cette lumière UV se déplace directement  vers  la Terre, où elle peut être détectée comme une sorte de  signal de scintillement. Mais au-delà du disque d'accrétion  se trouve  une «vaste région linéaire " gazeuze (BLR), puis il y a  un tore de poussière - et une partie de la lumière UV voyage vers le tore, où elle stimule alors   une émission de lumière infrarouge dans un processus appelé réverbération.

Une partie de cette lumière infrarouge se rendra vers la  Terre sera  détectée. Ainsi, en mesurant le délai entre  le  scintillement de la lumière UV et le même scintillement dans l'infrarouge, les astronomes peuvent calculer combien de temps il faut à la lumière pour voyager à travers la BLR. Le rayon de la BLR peut alors être calculé en multipliant ce temps par la vitesse de la lumière.

 L’intensité de la lumière émise par un trou noir augmente comme la racine carrée de son  rayon,  alors si deux AGNs ont le même rayon BLR, mais des intensités différentes, l'obje le plus  lumineux sera plus proche de la Terre. Ce concept a conduit Darach Watson et ses collègues de l'Université de Copenhague et de l'Université de Queensland à proposer une nouvelle façon de mesurer des distances cosmologiques en 2011 (voir Active galactic nuclei measure the universe").

  « les noyaux galactiques actifs mesurent l'univers"). La paire   d’observateurs  a mesuré les rayons du disque et de la luminosité d'environ 30 AGNs, mais le hic, c’ est que la technique  peut déterminer quel objet est plus proche, mais  pas à quelle distance chacun  d eux  se trouve  de la Terre.

 Mesurer  une distance en absolu - pas en relatif - avec la méthode exigerait une observation supplémentaire en utilisant une technique différente. A l’heure actuelle , cependant, Watson, avec Sebastian Hönig et ses collègues des universités de Copenhague, Southampton et Kyoto Sangyo, ont réussi à mesurer la distance absolue en utilisant une relation simple et  familiere  pour quiconque a étudié la trigonométrie.

L'équipe a utilisé les deux télescopes de l'Observatoire Keck à Hawaï pour observer l'AGN au centre de NGC 4151 - une galaxie qui se trouve à environ 63 millions d'années-lumière de la Terre (ou 19 mégaparsecs). La lumière provenant des deux télescopes, qui sont à  distance de 85 m d'intervalle, est amenée à un interféromètre,  lequel a  permis  à  l'équipe de mesurer l'angle entre la petite lumière arrivant du centre de l'AGN et la lumière venant du rayon extérieur de la BLR.

Comme le rayon de la BLR est déjà connue à partir de la  mesure de réverbération, la distance à l'AGN peut être calculée simplement en divisant le rayon de l'angle. Darach et ses collègues ont pu mesurer la distance à l'AGN avec une incertitude d'environ ± 2,5 mégaparsecs, ce qui est beaucoup mieux que  bien des mesures en utilisant d'autres techniques.

En principe, une fois  que la distance absolue à un AGN est déterminée de cette façon, les distances absolues à d'autres AGNs peuvent être résolues en utilisant simplement leur luminosité et  les rayons BLR. «Je suis vraiment excité à propos de ce résultat car il couple  bien  joliment notre découverte précédente  à un moyen de mesurer les distances relatives avec  des galaxies actives», explique Watson.

La distance à des objets lointains est déterminée en utilisant une «échelle des distances cosmiques" complexe qui emploie plusieurs techniques différentes  et qui s’ appliquent uniquement sur des gammes spécifiques de distances. La nouvelle technique AGN, en revanche, peut être utilisée sur une large gamme de distances cosmiques. Comme l'explique Watson, cela pourrait «éviter tout le désordre associé actuellement à l'échelle des distances cosmiques", en fournissant aux  astronomes "un ensemble d'outils de mesure de distance cosmique utilisant uniquement  les galaxies actives et rien d'autre et  tout à fait distincte et totalement indépendante".

Cela pourrait donner une mesure nouvelle et indépendante de la vitesse à laquelle l'univers est en expansion, et, finalement, une estimation indépendante de l'âge de l'univers. Connaître les distances  avec les  AGNs  permettra  également  d’ aider les astronomes à mieux comprendre comment ces structures et de leurs galaxies associée s  furent formées et ont évolué.

Watson et ses collègues ont soumis une proposition pour  faire des mesures similaires sur trois autres AGNs utilisant le Very Large Telescope Interferometer au Chili.

La recherche est décrite dans Nature.À propos de l'auteur :

Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com

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MON COMMENTAIRE  /   J’étais enthousiaste en lisant cet article  car certains de mes lecteurs  réfutent totalement  le concept d’expansion de l’espace  et la découverte récente de son accélération  ….. TROUVER QUELQUE  CHOSE D’INDEPENDANT  est facile pour des distances spatiales petites  ( méthode de la parallaxe , des  Cepheides  etc. ….)  .En revanche certains lecteurs froncent le sourcil en utilisant les distances d’après leur  red shift spatial /DOPPLER …..Et puis il m’est venu la suspicion  que la modélisation des abords d’un trou noir Centro galactique  et du modèle de disque d accrétion de  DARACH WATSON   n’était peut-être pas  si conforme que cela  ….JE SUIS DONC ALLE VOIR LES PUBLICATIONS SUR NGC 4151   et peut vous présenter la photo des effets des rayonnements supposés  et qui est conforme à ce  que HAMISH JOHNSTON EN RACONTE

Capture.PNG ngc 4151.PNG

 DONC ATTENDONS AVEC PATIENCE  DE NOUVELLES MESURES AILLEURS  ET LA VERIFICATION  OU NON DE LA  METHODE  RED SHIFT/DOPPLER !

 A suivre


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