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Arrow

Publié le 21 décembre 2014 par Cinephileamateur
Arrow Crée par : Andrew Kreisberg en 2012.
Avec : Stephen Amell, Katie Cassidy, David Ramsey, Colin Donnell, Wila Holland, Paul Blackthorne, Susanna Thompson, Emily Bett Rickards, John Barrowman, Colin Salmon, Manu Bennett, Byron Mann, Celina Jade, Kelly Hu...
Genre : Fantastique - Drame - Action.
Origine : États-Unis.
Durée : Épisodes de 42 minutes.
Saisons : 3 (série en cours).
Synopsis : Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...
4.0
Arrow
Grand amateur de super-héros (sans avoir pour autant la prétention d'en connaître énormément sur le sujet), c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai voulu suivre la série "Arrow". Sur le papier, le personnage de l'Archer vert ne me tentait pas plus que ça mais je voulais quand même rester confiant surtout que d'une manière générale, j'aime beaucoup la noirceur de chez DC Comics. C'est ainsi que je me suis retrouvé à me mater la première saison.
Et si ici la noirceur que j'attendais a été quelque peu édulcoré, cela ne m'a en tout cas pas du tout empêché de fortement apprécié cette série. Pourtant, ce n’était pas forcément gagné d'avance. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. J'ai trouvé les six premiers épisodes un peu pénibles. Ce n'était pas détestable mais c'était un peu répétitif je trouve (un nom sur la liste, l'Archer menace, l'Archer tire, l'Archer gagne, next...). C'est vraiment par la suite que je me suis mis à plus apprécié cette série.
Dès que le fil rouge à commencer à apparaître, que notre Archer à commencer à faire des alliances, à se trouver des ennemis autres que sur sa liste, ça devient nettement plus intéressant. J'ai beaucoup aimé aussi (même si ça reste gentillet dans l'ensemble), le fait que ce héros ne soit pas blanc comme neige. Ses motivations sont parfois un peu douteuse et ses méthodes expéditives ont de quoi briser un peu la barrière de l'héros habituel mais c'est quelque chose qui me plait bien.
De plus, montré en parallèle avec parcimonie ce qui a pu se passer sur l'île avec l'aide de flashback est une brillante idée. Par moment certains liens apparaissent un peu faciles mais ça fonctionne. Ça fonctionne d'ailleurs si bien que sans que je le voie venir, je suis presque devenu addict de cette série. Je lui reconnais ses nombreuses maladresses, ses imperfections pour toucher un large public mais j'ai quand même à chaque fois passer un bon moment devant chaque épisode que je pouvais voir.
Comme je l'ai déjà dit, c'est assez gentillet mais ça m'a parlé et c'est même idéal pour passer un moment sans se prendre la tête. Plus on va vers le final de cette première saison et plus le rythme ainsi que l'action s'intensifie (sans non plus mettre de claques attention) et son dernier épisode m'a donné envie de découvrir la suite. J'ai bien aimé aussi l'humour léger qu'il pouvait y avoir et qui aide bien à la détente ainsi qu'une petite touche de glamour qui colle bien à cet univers.
Devant l'écran, l'Archer vert Oliver Queen est très bien interprété par Stephen Amell. Je ne connaissais pas cet acteur canadien qui semble pourtant bien prisé dans le monde des séries télé mais j'ai trouvé qu'il faisait un héros convaincant. Que ce soit en playboy ou en justicier, il a la carrure et le charisme nécessaire pour s'imposer sans jamais être trop effacé par le reste de la distribution. J'ai beaucoup aimé aussi son duo avec David Ramsey qui incarne un bon John Diggle ainsi que Emily Bett Rickards en Felicity Smoak avec qui il formeront par la suite un trio très plaisant.
Derrière, le reste du casting fait aussi son boulot. J'ai eu une certaine tendresse pour Willa Holland en Thea Queen dont l'évolution me plait beaucoup (tout comme celle de son compagnon Colton Haynes en Roy Harper dont on devine très bien l'issue qui suivra dans les saisons suivantes). Colin Donnell en Tommy Merlyn m'a lui aussi bien plu surtout qu'il avait tout pour faire le salaud de service (rôle très bien joué par John Barrowman en Malcolm Merlyn). Si elle est un peu caricaturale, Susanna Thompson en Moira Queen s'en sort bien également tout comme Colin Salmon en Walter Steele.
J'ai eu un peu plus de mal avec Katie Cassidy qui joue Laurel. L'actrice est très charmante, je ne dis pas le contraire mais je l'ai trouvé par moment un peu trop lisse, trop prévisible (son personnage est pas exploité à sa juste valeur je pense). Mais pire que tout, j'ai eu pas mal de difficulté avec Paul Blackthorne en Quentin Lance qui joue assez faux à mes yeux et qui peine du coup à trouver une once de crédibilité dans sa peau d'inspecteur. Il sonne un peu trop creux pour la fonction qu'il occupe.
Rien à redire pour les autres comédiens et notamment ceux que l'on peut croiser sur l'île et que j'ai plutôt bien aimé. C'est le cas par exemple de Byron Mann dans la peau de Yao Fei que je trouve assez charismatique. J'aurais d'ailleurs bien aimé le voir un peu plus au même titre que Manu Bennett en Slade Wilson dont la répartie m'a plu. Celina Jade qui interprète Shado fait un peu office de meuble en revanche. C'est dommage car au-delà des scènes de castagnes, on aurait là aussi en faire un personnage plus fort je trouve.
Crée par Andrew Kreisberg, cette série (du moins sa première saison car je n’ai pas encore vu la suite) m'a bien botté aussi dans sa mise en scène. L'ambiance et la photographie y est peut-être un peu trop accentué sur le vert, on aurait pu avoir quelque chose de plus noir avec ce héros qui n'hésite pas à tuer malgré sa morale et sa conscience mais ça se laisse regarder de façon très agréable. C'est rythmé, le montage est efficace et on a su me tenir en haleine à tel point qu'à chaque fin d'épisode, j'avais hâte de voir le suivant.
Si le début de la première saison est un peu poussif, par la suite tout est plus fluide. Alors oui, ce n’est pas non plus énorme niveau consistance mais c'est le genre de série que l'on peut suivre du coin de l’œil tout en se faisant plaisir. Les costumes sont eux aussi assez agréable à voir comme celui de l'Archer justement qui me plait bien. J'ai bien aimé les différents décors avec ce Starling City qui ressemble un peu à n'importe quel grande ville américaine mais qui du coup nous offre quelques courses poursuites et explosions sympathique.
Après, on est en présence d'une œuvre qui a le budget d'une série. On le sent d'ailleurs comme lors du dernier épisode de cette première saison où visuellement, on sent qu'il n'y avait pas forcément les moyens de l'ambition que l'on voulait avoir mais j'ai quand même déjà vu nettement pire et j'apprécie que dans ce visuel, le vert ne soit pas trop flashy et présent juste comme il se doit. Quant à la bande originale composée par Blake Neely, le thème phare est agréable et les autres morceaux s'adaptent bien au récit.
Pour résumer, je ne suis peut-être pas objectif car j'apprécie vraiment tout ce qui touche au super héros (bien que là, il n'y ait pas de supers pouvoirs). Du coup, même si au début je craignais une trop forte répétition, "Arrow" a su vite s'imposer à mes yeux comme une série télévisée très agréable. On a déjà vu nettement mieux dans le fond et dans la forme mais c'est typiquement le genre de divertissement sans prise de tête que j'aime à la télévision. J'avais hâte à chaque fois de voir l'épisode suivant, je me suis bien intégré à cet univers et maintenant, même si ce n'est pas non plus une claque, il me tarde de voir les prochaines saisons en espérant quand même qu'on creuse un peu plus la noirceur d'un tel personnage.
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