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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Syndrome de Stockholm

Publié le 28 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 8. Spousal Privilege.


Dans ce nouvel épisode, la femme d’un ex joueur de la NFL se retrouve sous le coup du syndrome de Stockholm alors qu’une dispute entre les deux se transforme en phénomène dans les médias. Cela a largement de quoi rappeler l’histoire de Beyoncé, Solange et Jay-Z dans l’ascenseur. Je suppose donc que SVU s’est inspirée de cette histoire avec d’autres affaires dedans afin de transformer le tout en quelque chose de légèrement différent malgré tout. Surtout que l’on sait que toute cette histoire dans l’ascenseur n’était qu’un coup monté afin de faire la promotion de la tournée de Beyoncé et Jay Z tout juste lancée. Mais nous ne sommes pas là pour parler des rois de la promo mais plutôt de ce nouvel épisode de SVU qui nous raconte tout de même l’histoire terrible d’une femme qui ne veut pas avouer que son mari la bat simplement car elle est amoureuse et qu’elle ne peut pas faire autrement. L’amour peut nous faire faire de terribles choses et je pense que Nabilla Bennatia pourrait nous en écrire un roman sur le sujet. Mais c’est aussi une histoire qui s’est inspirée de Ray Rice, plutôt bien fichue pour le coup. Qui de mieux par ailleurs pour incarner le méchant que Chad Coleman (The Wire, The Walking Dead).

Afin d’accentuer la référence, Benson va même faire une référence à Ray Rice (« After Ray Rice and the others? If it looks like domestic violence, we follow through. ») confirmant le fait que cet épisode de SVU s’en est largement inspiré. Chad Coleman incarne donc le rôle de A.J. Martin, un personnage multi-facette mais surtout intelligent qui sait très bien comment faire pour s’en sortir. La façon dont l’histoire nous est contée ne sort pas forcément du cadre ou en tout cas de ce que la série a pour habitude de nous offrir mais c’est tout de même assez réussi dans son ensemble. En grande partie car le talent des acteurs fait tout une fois de plus. La façon dont les personnages sont mis en avant me fascine. Je pense par exemple à Benson quand elle passe à la barre. C’était une manière comme une autre de parler encore un peu des problèmes de Benson. Un peu la même chose est faite pour Rollins. D’ailleurs, cette dernière me plaît toujours autant car c’est un personnage réellement intelligent qui, depuis son introduction dans la série il y a plusieurs années de ça maintenant, apporte beaucoup plus à la série. SVU a réellement grandi grâce à des personnages comme Rollins. Sans elle on aurait toujours la même série policière qu’il y a 10 ans même si au fond ce n’est pas forcément mauvais.

En effet, je n’ai rien à redire sur SVU. Cette dernière sait très bien comment s’y prendre pour se renouveler en s’inspirant de faits divers connus (ou moins connus). Benson se retrouve encore une fois à la hauteur de mes attentes (« I'm concerned about your son's safety. I'm concerned about your safety. I'm not concerned about the public perception of black men.  ») dans le rôle de la femme à qui on a envie de tout confier car elle peut être tellement proche de nous. Mais également de la femme forte qui peut très bien avoir une part d’ombre. Elle a gagné tout ça plus ou moins dans la saison précédente où elle s’est retrouvée à enchaîner les mauvaises choses.

Fin - « One, you can't take this job home with you. »
Rollins - « I'm working on that. »
Fin - « Two, you can't take anyone from this job home with you. »

SVU prouve donc encore une fois qu’elle est une série réellement bonne dans le registre du policier qui s’inspire de faits réels. Mais je suis surtout curieux de voir le prochain épisode dont j’ai vu quelques images sans trop le vouloir à l’issue de celui-ci.

Note : 6/10. En bref, encore un épisode efficace.


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