Vikings (TV)

Heps la Bigrosphère!

Vous ne rêvez pas, en ce début d’année, je suis étonamment productive… ;)

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une série que j’ai hésité à regarder pendant longtemps, avant que le Bro ne balade les quatre premiers épisodes devant notre tête et que Maman se prenne de passion pour un certain Ragnar… Je vous annonce donc que, deux jours après l’avoir commencée, nous allons donc démarrer la deuxième saison. Riez. Parfois, mes parents sont des pires fans que moi. (Je vous parle même pas de quand le hiatus de GoT démarre, on les tient plus avec Brother).

Et donc, il fallait bien que je me pose et que je vous la présente, au cas où certain(e)s d’entre vous aient, comme moi, hésité. ;)

Spoilers free!

Vikings prend comme décor les paysages de Kattegat, ville dépendante du royaume du Danemark, à la fin du huitième siècle, dans ce que les historiens nomment « l’ère Viking ». Ragnar Lothbrok, pêcheur de son état, a des rêves de l’Ouest et de la contrée, toujours légendaire en ce temps-là, de l’Angleterre. Désobéissant à son Jarl, Haraldson, il construit un bateau et part pour l’Ouest…

Les Viking m’ont toujours fascinée dans le fait qu’on ne sait pas grand-chose d’eux, finalement. Ca laisse planer un certain mystère… Si ce n’est que des séries et/ou comics ont pris comme appui leurs croyances et légendes, je n’étais pas vraiment rassasiée (faut dire que dans Xéna, Beowulf est une grosse douille).

Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce que ce soit des enfants de coeur, loin de là, mais au moins j’en apprends un peu plus sur leurs lois et leurs coutumes (outre celle du bucher funéraire sur drakkar). Ils avaient des relations au statut d’homme et de femme libre assez proches, finalement, des Romains, sans toutefois enfermer leurs épouses dans leur rôle de pondeuse. Merci bien.

Ce que j’ai fortement kiffé aussi, c’est la présence constante des dieux dans les épisodes. Ils planent au-dessus de l’intrigue comme un corbeau malsain au-dessus d’un cadavre. Odin est le plus présent, bien sûr, en qualité de roi des dieux, mais on parle aussi beaucoup de Thor (la blondasse) et de Frey/Frigga, épouse d’Odin.

(Même si, on l’aura compris, j’attends qu’on me parle de Loki. On ne se refait pas. <3"><3"><3"><3 )

On parle aussi des légendes vikings, comme les Valkyries et leur putain de Valhalla, mais aussi de Fenrir le loup géant et de Jormungand, le serpent des mers (tous deux, oh bizarre, fils de Loki…).

Décidément, moi, les mythologies, sous toutes les formes, même invisibles, je kiffe.

Vikings, c’est aussi, bien entendu, la violence des gestes et le sang à gogo, mais contrairement à Game of Thrones ou Spartacus par exemple, qui exploitent le sujet à donf, ici, le sexe est plutôt…discret… (J’aurais jamais dit ça avant d’avoir posé mes yeux autrefois chastes sur Spartacus, je vous l’avoue…)…et jamais gratuit.

Et si on a droit à du torse viril, on n’a pas pour autant droit à la paire de seins qui va avec. Merci beaucoup d’arrêter de faire du corps féminin un objet. Sympa.

Il est temps qu’on parle des personnages, à défaut de parler du casting, plutôt formé d’inconnus, à part trois (quatre…bientôt).

Le héros, Ragnar Lothbrok, est incarné par Travis Fimmel, un mannequin Calvin Klein, je vous le donne en mille, originaire de l’ile aux kangourous. Ses yeux de glace en font un parfait Viking selon moi. Et il a cette étincelle de malice dans le regard qui le rend totalement filou…

Son épouse, la badass Lagertha, est interprétée par Katheryn Winnick. Lagertha est en fait la vraie chef dans ce couple. Ragnar lui délègue la plupart des taches à reponsabilités, et le fait qu’elle gère sa mère avec une épée n’en fait sérieusement pas une femme à sous-estimer.

Rollo, le frère de Ragnar, qui souffre, comme la plupart des frères, d’un complexe d’infériorité, est incarné par Clive Standen, que j’avais rencontré en Archer, petit frère de Robin Hood et Guy of Gisborne dans la série anglaise, et qui nous revient avec force barbe, tatouage, et balafres seyantes… Arf.

Haraldson, le Jarl de Kattegat qui s’oppose aux idées novatrices de Ragnar, porte les traits fortement connus de Môssieur Gabriel Byrne. Que celui qui ignore qui il est vienne se manger une main dans la face. Mon d’Artagnan d’amour préféré, non mais. C’est un monument ce gars.

Siggy, l’épouse rusée de Haraldson, a quant à elle la trombine de Jessalyn Gilsig, qui avait autrefois incarné l’épouse super chiante de Will Schuester dans Glee. Je dois dire qu’ici, je l’apprécie assez.

Athelstan, le prêtre chrétien pris en otage par Ragnar, est incarné par George Blagden et son minois juste à bouffer. C’est quand même un blasphème que de craquer sur un personnage de moine… Ma grand-mère est présentement en train de faire une attaque… ;) (Mais ban, faut pas déconner, il est carrément choupi le gars…)

Et le meilleur mioche depuis longtemps dans une série… (Si on ne compte pas Arya, of course)

Et enfin, Floki, le batelier/guérisseur/prêtre un brin cinglé (un brin seulement), est interprété par Gustaf Skarsgard, le deuxième-né de la fratrie issue de Stellan, le daddy fort prolifique (tant au niveau du ciné que des gosses apparemment…ces Suédois…). Floki est vite devenu mon personnage préféré, et parce qu’il est gentiment barré, mais aussi parce qu’il a l’air d’être un genre de fils de Rumpelstiltskin et du dieu présent dans son nom. C’est un psychopathe (comme Loki) qui glousse (comme Rumpel), qui est filou comme pas possible (comme Rumpel toujours) et qui fait, à mon avis, pas loin de 2m (comme Loki).

Dis, Floki, tu veux bien être Président?

Ouais, en gros, je l’adore. Pas besoin de faire une tartine…

Voilà. En résumé, je suis agréablement surprise par cette série et j’attends avec impatience que Brother se ramène avec la saison deux. D’autant que la plupart des évènements décrits sont des évènements historiques. On n’est pas sur History Channel pour rien non plus…

(Et j’ajouterai à ça l’un des plus beaux génériques de la planète série… Rien que ça.)

Note: 7/10 (je me garde le droit d’être déçue ou pas par ce qui va suivre)

Cette série fait partie de mon Challenge Séries 2015.