Les homophones : de bien jolis petits pièges !
Homophones : les lexicaux, les grammaticaux, et les pas rigolos !
Les homophones.
D’une façon générale, ce sont de jolis petits pièges ! Comme le dit l’une des Orthochansons, « ça se dit pareil, ça se prononce pareil, mais c’est pas pareil ! ». Autrement dit, si la prononciation, et ce qui est entendu par l’auditeur, sont semblables, le sens des homophones est bien entendu différent selon le mot employé.
Les homophones grammaticaux.
On appelle homophones grammaticaux des mots que l’on peut différencier par sa connaissance de la grammaire, et qui, souvent, n’appartiennent pas à la même classe grammaticale. L’exemple classique est par exemple le mot « et », qui est une conjonction de coordination, et le mot «est », qui est la troisième personne du singulier de l’indicatif du verbe être.
Les homophones lexicaux.
Là encore, ces homophones se prononcent de la même façon, et leur sens diffère. Mais ils sont généralement de la même classe grammaticale (des noms, des verbes, des adjectifs…)
Les homophones pas rigolos.
En fait, mis à part pour les grammairiens distingués, cette distinction subtile, mais néanmoins absolument fondamentale aux yeux des théoriciens du français, importe peu dans la vie courante. Qu’ils soient grammaticaux ou lexicaux, ce qu’il faut savoir c’est que les homophones ne sont vraiment pas rigolos, ne cessant de tendre des pièges aux « orthogaffeurs » !
L’important, c’est de savoir qu’ils existent, et de savoir s’en méfier. Quelle question se poser ? « hummmm…ce mot, que j’écris en toute innocence, est-ce qu’il peut avoir plusieurs sens ? » Voilà, c’est la bonne question ! Et si la réponse est oui, méfiance ! Tel est le cas de l’exemple ci-dessous : si, ci, scie, s’y…
Do ré, mi, fa, sol, la siiiiiiiiiiiiiiii !
« Je suis si grand,
je suis si fort,
que cet arbre-ci
je le scie
d’un seul coup de scie !
Mais si ! »
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble