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Appréciations récentes

Par Mauss

Pour continuer des billets réguliers où les lecteurs peuvent mettre leurs récentes découvertes ou confirmations, je lance la chose avec deux belles nouveautés (pour bibi) dégustées hier soir lors d'un dîner chez des amis bruxellois.

En préliminaire d'un courte discussion sur les problèmes actuels de quelques blancs bourguignons, style réduction ou oxydation ou trop grande richesse alcoolique (qui pousse alors les intérêts vers les Chablis plus "tendus"), on a évoqué la situation bordelaise avec les prochains "primeurs" sur le miracle des 2014 mais avec la toile de fond de la difficulté de vendre les 2013, quand bien même les grands noms soucieux de leur réputation ont pratiqué des sélections sévères (jusqu'à plus de 40 %).

Enfin, l'amateur qui arrive ici pour la première fois : merci de lire le billet précédent et surtout les commentaires qu'il a suscité dont celui d'Hervé Bizeul qui met sacrément bien le doigt sur certains divorces entre la critique et l'amateur.

Bref : une superbe leçon de modestie.

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Mes deux bijoux d'hier soir à Bruxelles Si le Barbaresco Asili (que je plaçais en Bourgogne mais d'une manière très inconfortable, je veux dire sans savoir où le situer), avait une richesse sudiste évidente, il m'a plu pour sa belle rondeur en bouche, son fruité sans excès. Bien plus habitué aux Barbaresco de Moccagatta ou surtout Bruno Rocca, je fus surpris par la clarté "bourguignonne" de sa couleur.Une belle découverte. Le suivant, une rareté (puisque 1000 bouteilles produites) avait une nette supériorité dans sa structure plus ferme, une tenue plus altière et surtout une finale, une longueur de grand cru.  Il me semble que Nicolas et Vizzari m'ont bien parlé récemment de Roagna qui m'était totalement inconnu lors de nos premiers pas en Piémont avec le Grand Jacques. Il y a là une nouvelle génération qui se frotte avec succès à l'excellence des meilleurs "anciens" : bravissimo ! Je profite de ce billet pour évoquer aussi Fleur Cardinale, dégusté lors d'un déjeuner bordelais d'un magnifique classicisme. Millésimes 2007 et 2006. Voilà un cru de la rive droite, comme Haut-Carles, qui devrait faire partie de toute cave sérieuse et soucieuse de bons RQP. PS : une curieuse découverte Ne sachant trop qui m'a offert cette bouteille, elle fut ouverte et consommée dans les règles de l'art… et avec bien des satisfactions ! Comme quoi, on peut apprécier aussi des vins qui ne sont pas à base de raisin. Je me demande si, servi à l'aveugle, d'augustes professionnels du vin y reconnaîtront un vin du fruit "Heidelbeer" :-)
  
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