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Petite Noir- The King Of Anxiety EP

Publié le 21 janvier 2015 par Le Limonadier @LeLimonadier
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Petite Noir- The King Of Anxiety EP

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  •  21 janvier 2015
  •  Chroniques, Pop | Rock | Indies
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Yannick Illunga aka Petite Noir est sur toutes les lèvres des blogueurs de musique indé, toujours à la quête de la nouvelle pépite. Originaire d’Afrique du Sud et plus précisément de Cape Town, on l’a notamment découvert sur la toile à partir de 2013. Le jeune producteur a travaillé avec le grand Yassin Bey (Mos Def) sur une version alternative du morceau « Till We Ghosts ».


Après quelques sons croustillants publiés sur son Soundcloud, il revient aujourd’hui avec un EP de 5 titres.
Comment définir son style? Une musique pop tourmentée, baptisée « noir wave ». Influencé par des artistes comme Drake, Kanye West et Radiohead, le jeune sud-africain se veut éclectique sur The King Of Anxiety.

On commence tout en douceur avec « Come Inside ». Côté production on reconnaît clairement les influences, rythmes africains qui montent en puissance au fil des minutes. Des chœurs répètent les paroles du chanteur à la voix de velours. On note au passage, une certaine ressemblance avec le morceau de Gorillaz, « Kids With Guns ».
Petite Noir avait crée le Buzz en sortant le single « Chess », accompagné d’une belle vidéo rétro. Il nous émerveille par son chant soul complètement envoûtant et des riffs de guitares efficaces, qui flirtent avec la musique électronique.

« Shadows » a une mélodie un peu plus sombre, dans laquelle le chanteur fait des prouesses avec sa voix, allant haut dans les aigus par moment. On retrouve toujours ces accords de guitares qui nous font groover, définitivement sa marque de fabrique.

La chanson « Till We Ghosts » (l’original) transpire d’effluves pop, un vrai tube en puissance. De superbes percussions mettent en valeur ce refrain si accrocheur « there is soul in my heart ».

Enfin, « The Fall » est la ballade mélancolique du projet, on ne peut plus efficace. Conclusion parfaite de ce voyage musical, si dépaysant.

Pour un premier essai, on peut dire que le gamin de Cape Town a réussi son pari !
Des productions variées, piochant dans ses nombreuses influences, une voix brute qui surprend l’auditeur à chaque track. Sur ce disque, on a le droit à une multitude de saveurs, grâce en partie aux nombreuses cultures qu’il a côtoyées tout au long de sa vie : né de parents congolais et angolais, Yannick Illunga a vécu à Bruxelles.
Un album est prévu pour cette année, qui paraîtra sur Double Six (division de Domino). On a hâte de voir si l’artiste confirmera toutes ses belles promesses, sur un format plus long.

Force est de constater que l’Afrique du Sud est un formidable vivier de talents de la scène indépendante. Après des artistes comme Spoek Mathambo et Die Antwoord, Petite Noir se place comme le nouveau fer de lance d’une scène locale très hype et bourrée de talents.

C’est beau, entraînant et addictif. Au Limo on a déjà abusé du bouton Replay !

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Tags

Mos Def, Petite Noir, Pop, South Africa


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