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Critiques Séries : No Limit. Saison 3. Episodes 5 et 6.

Publié le 24 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

No Limit // Saison 3. Episodes 5 et 6. Episode Cinq / Episode Six.


Alors que l’on approche petit à petit de l’épilogue de cette saison 3 de No Limit (et accessoirement de la fin de la série car je vois mal TF1 renouveler une série dont les audiences ont autant chuté de saisons en saisons), la série prend ici un tournant légèrement différent de ce que j’aurais pu imaginer. En effet, on nous plonge dans une sorte de comédie familiale avec un peu d’action et de l’humour sur les bords. Tout cela fonctionne plutôt bien car le casting est aussi bon dans le registre de l’action que de la légèreté sans prise de tête. J’aurais probablement apprécié que Luc Besson s’investisse un peu plus dans No Limit mais bon, on ne peut pas tout demander au créateur de la série tant il a de boulot ailleurs (Taken 3, Lucy, et bien d’autres projets sur le feu comme le reboot de la franchise Le Transporteur). Dans No Limit on donne quelques gadgets à Vincent Elbaz afin de s’amuser et cela donne donc des trucs assez amusants dans leur ensemble. L’acteur semble trouver le personnage de Vincent Libérati qu’il incarne depuis trois saisons maintenant suffisamment intéressant pour pouvoir prendre le temps de s’amuser. On retrouve d’ailleurs chez lui une sorte de Tomer Sisley sous les traits de Largo Winch. Je ne vois pas cela comme une mauvaise chose en soi.

Bien au contraire, je dirais même que c’est une assez bonne idée dans son ensemble. Dans le premier épisode des deux, Vincent ne parvient pas à arrêter un navire transportant une tonne de cocaïne à destination de Marseille alors qu’il a été tout simplement mal renseigné. La côté étant menacée par une marée de stupéfiants, il doit retrouver la drogue à la fois avant Juliette mais également avant le fournisseur et son client. Vincent se retrouve une fois de plus seul au monde (accessoirement avec son père dans les parages). Cet épisode était assez rythmé dans son ensemble, délivrant une intrigue assez classique avec la légèreté nécessaire. Car ce qu’il y a d’important dans une série comme celle-ci c’est justement le fait qu’elle ne cherche jamais à se prendre et à nous prendre la tête. Ce serait tout de même bête que cette série prenne la tête de ses téléspectateurs. L’écriture n’est pas ce qu’il y a de plus soigné au monde mais j’apprécie malgré tout ce qu’ils font car les scénaristes vont dans des directions qui font bien souvent le succès des histoires de Luc Besson (quand il est derrière le scénario bien entendu car derrière la caméra il nous fait des propositions bien souvent très différentes).

Dans le second épisode de la salve, toute la famille Libérati part en week-end et c’est ce dont je vous parlais quand je parlais de comédie familiale amusante et divertissante. Cet épisode change complètement la direction de la saison. Ils partent afin de fêter l’anniversaire de Christine, la mère de Juliette et de Vincent. Cela fonctionne assez bien car la série ne cherche pas à tout prix à nous plonger au coeur d’une sordide affaire de stupéfiants ou encore dans les magouilles de Claude. D’ailleurs, la relation entre Claude et son fils, Vincent, est très importante pour le développer de No Limit. La série permet de rassembler toute la famille autour d’un seul et même épisode. Si ce n’est pas forcément la proposition la plus originale du monde j’en ai apprécié les tenants et les aboutissants. Ainsi, on sent qu’en approchant de la conclusion de la saison 3, on apprend aussi de la conclusion de la série. Je ne sais pas forcément déçu que la série ne trouve pas une conclusion à l’issue de cette saison, ce serait tout de même dommage de vouloir la poursuivre à tout prix alors que la plupart des questions que l’on pouvait avoir au sujet de cette série sont réglés au cours de cette saison. Je me demande si au fond ils n’ont pas prévu leur coup en voyant les audiences de la saison 2.

Note : 6/10. En bref, toujours légère, No Limit n’en fait pas des tonnes et cela réussi plutôt bien au scénario.


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