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Il paraîtrait...

Publié le 27 janvier 2015 par Ericguillotte
mardi 27 janvier 2015

- qu’une psychologue américaine, Meredith Chivers, a étudié l’excitation féminine. Hum, hum, hum. Et donc ? Elle a fabriqué un pléthysmographe, appareil destiné à mesurer le degré d’excitation des femmes. Résultat du test, les femmes à qui on montre des images de sexe, photos ou vidéos, affirment que cela ne les excite pas, alors que l’appareil détecte un afflux sanguin brutal, accompagné d’un taux de sécrétion vaginale intense. Déni du désir, poids de l’éducation, mauvaise connexion nerveuse entre le bas et le haut, influence des préjugés sociétaux, de vox populi et de la doxa réunies ? Ou cocktail entre le corps, le moi, et les normes culturelles au dosage personnel plus ou moins réussi ? Cocktail détonant quand quiconque s’en libère, cocktail limitant quand les carcans le contraignent ? Réfléchissons ensemble car la chercheuse cherche encore. Mon affirmation : le conscient du subjectif conjugué à l’inconscient du suggestif.
- qu’au nom de l’intérêt de l’enfant, la justice peut interdire aux parents de donner des prénoms incongrus, en tout cas que la justice juge incongrus. Qui n’inviterons-nous jamais à dîner, à danser ? Qui ne pourra jamais répondre à Jean-Claude Duss, quand il lui posera sa fameuse question, c’est quoi ton prénom, celui que ses parents voulaient initialement lui donner ? Fraise, Titeuf, MJ (en hommage à Michael Jackson), Folavril, Patriste, Joyeux, Fleur de Marie, Manhattan, Ravi ou Nutella n’auront pas à se battre dans la cour d’école pour défendre leur honneur, à s’expliquer toute leur vie sur l’amour infini de leur mère pour la pâte à tartiner, sur l’optimiste fou de leurs parents, ou sur leur côté fans de musique ou de BD. Quant à Fraise qui se prénommera finalement Fraisine, on peut d’ores et déjà se demander si certains la surnommeront Frrr-Frrr ! De quoi dépend la beauté d’un prénom ? Mon affirmation : le conscient du subjectif conjugué à l’inconscient du suggestif.
- que la mortalité sur les routes a été en hausse de 3,7 % en 2014. C’est la première fois depuis 12 ans qu’une telle hausse se produit. Chiffres, réactions, le gouvernement a annoncé une série de mesures. Réparation de toutes les routes de France en mauvais état, gratuité de toutes les options de sécurité des véhicules prochainement achetés grâce à une prime gouvernementale, éclairage de toutes les autoroutes du pays, coussins pneumatiques de chaque côté de chaque route de France ? Euh, pas tout à fait. Interdiction de stationner près des passages piétons. Et amendes. Sanctions et contrôles renforcés dans les débits de boissons. Et amendes. Haro sur les vitres avant sur-teintées. Et amendes. Augmentation du nombre de radars double-face et de radars mobiles embarqués. Et amendes. Taux d'alcoolémie abaissé pour les novices à 0,2 g/l. Et amendes. Kit mains-libres interdit. Et amendes. Question : faut-il privilégier ce qui coûte ou ce qui rapporte ? Mon affirmation : le conscient du subjectif conjugué à l’inconscient du suggestif.


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