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Une rencontre avec Carole Martinez

Publié le 29 novembre 2014 par Krolfranca

Jeudi 27 novembre au soir à la médiathèque de Mignaloux (Vienne).

carole martinez

Je ne sais plus si je l’ai déjà raconté sur mon blog à propos d’une de mes critiques, mais mon mari m’a offert son premier roman Le coeur cousu, alors qu’il venait de sortir et n’avait pas encore eu le retentissement qu’il a eu depuis, parce que l’auteur avait le même prénom que moi. Hasard, coïncidence… En tout cas, ce fut une magnifique rencontre avec une écriture extraordinaire. Son second roman m’a autant emportée que le premier et lorsque j’ai su que Carole Martinez venait à la bibliothèque d’une petite ville voisine de la mienne, je n’ai pas hésité bien longtemps…

Romancière mais conteuse avant tout. Une rencontre avec Carole Martinez c’est un spectacle fait de mots et de sourires. Elle nous raconte ses livres, son écriture, elle se raconte, elle nous fait rire, elle est intelligente et radieuse, passionnée et captivante.

Saviez-vous que Carole Martinez est très attachée à la vérité historique, et qu’elle fait moult recherches pour être sûre de ne pas faire d’anachronisme ?

J’étais tombée en amour pour son écriture poétique, je suis maintenant charmée par la femme qui raconte si bien les femmes.

Et puis, cerise sur le gâteau, elle nous a lu un chapitre du roman qu’elle est en train d’écrire… Il se déroule au 14 ème siècle dans le même château, au domaine des Murmures, une autre histoire de femme.

Ce fut un moment magique. Et si vous avez l’occasion d’aller l’écouter, n’hésitez pas, vous ne perdrez pas votre temps !

Carole Martinez n’écrit pas un roman par an (comme certaines que je ne nommerai pas). Il lui a fallu 14 ans pour Le coeur cousu, 4 ans pour Du domaine des murmures, il nous faut donc beaucoup de patience mais je sais qu’elle sera récompensée !

Rappelez-vous (ceux et celles qui l’ont lu) :

« La tour seigneuriale se brouille d’une foule de chuchotis, l’écran minéral se fissure, la page s’obscurcit, vertigineuse, s’ouvre sur un au-delà grouillant, et nous acceptons de tomber dans le gouffre pour y puiser les voix liquides des femmes oubliées qui suintent autour de nous. »

Du domaine des murmures



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