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Max and the Electric | Interview

Publié le 05 février 2015 par Le Limonadier @LeLimonadier

Difficile de ne pas succomber aux productions rafraîchissantes de Max & the Electric. En octobre dernier sortait « City Lover« , un morceau punchy aux riffs énergiques, teinté néanmoins d’une certaine mélancolie. Dès la première écoute, les réminiscences sixties et le doux timbre de voix du chanteur rendent l’addiction auditive quasi instantanée.

A travers ce titre, le groupe australien nous offrait leur vision 2.0 d’une beach pop du futur, bercée par le flot des vagues de l’hémisphère sud. Ballottés entre des rythmes catchy et un refrain entraînant, il est impossible de passer à côté du potentiel tubesque de ce morceau.

Une chose est sûre, après une telle release, la perspective d’un second shot de feel good music nous réjouissait au plus haut point…

En exclusivité pour le Limonadier, le groupe nous dévoile en avant-première leur tout nouveau morceau « Deep Deep Dish« , qui apparaîtra sur leur premier EP Lecteur Eponyme, et que vous découvrirez à la fin de cet article.

A l’occasion de cette prochaine sortie, nous avons eu la chance d’interviewer James et Tom, les deux membres du groupe Max & the Electric :

Bonjour Max & the Electric, d’où venez-vous?

Nous sommes originaires de Perth, une ville relativement petite sur la côte ouest de l’Australie. La plupart du temps, il y fait très beau et les plages sont magnifiques, nous adorons cet endroit, c’est le paradis.

Quelle est l’origine du nom de votre groupe?

James : Le nom nous est venu de Max Alva, un groupe dont je faisais partie quand j’avais 21 ans. J’ai trouvé ça sympa de choisir un nom qui laisse les auditeurs penser qu’un des membres du groupe s’appelle Max. C’est plutôt mystérieux, non?

Racontez-moi l’histoire de Max and the Electric, comment votre groupe s’est-il formé?

James : Tom et moi avons commencé à composer pour la toute première fois il y a deux ans, accompagnés de notre ami Ryan, qui faisait également partie de mon groupe Frighteners. Tom et moi poursuivons ce projet, et j’enregistre avec Ryan en ce moment. Perth n’est pas une très grande ville, Tom et moi avions chacun des groupes qui jouaient ensemble lors de concerts. Nous partagions les même goûts musicaux, alors ce fut simple pour nous deux d’écrire des chansons ensemble.

Quelles sont vos principales influences musicales?

James : Mes influences et celles de Tom sont assez similaires, mais j’ai toujours joué du rock stoner et de l’alternatif, Tom jouait plutôt du rock indépendant. Pour ce qui est de boire et de danser en revanche, nous aimions tous les deux la musique des années 60, 70, 80 et leurs superbes guitares. Nous devons remercier bien sûr Nile Rodgers pour ce qu’il a apporté à Max & the Electric, notamment avec Le Chic, Sister Sledge, Diana Ross et James Brown, avec une juste dose de Fleetwood Mac., Phoenix, bien évidemment. Cependant, j’aime à penser que le côté brut de nos morceaux se rapproche plus du son du début des 70’s, qu’à celui de Phoenix.

Max and the Electric | Interview

Quand avez-vous prévu de sortir votre premier EP?

James : Le prochain single, ainsi que l’EP, sortiront le 1er mars. Nous avons presque terminé les démos de notre second EP, alors je ne serais pas surpris de le voir sortir d’ici quelques mois.

Êtes-vous en collaboration avec d’autres artistes et producteurs pour cet EP?

James : Oui, bien sûr, nous avons travaillé avec notre ami et producteur Sam Ford qui dirige Tone City Recording à Perth, près de la plage de Scarborough. Nous sommes amis depuis bien avant la création de Max & the Electric, mes autres groupes ont également enregistré avec lui. Il nous a vraiment aidé à capturer le son spécifique que nous recherchions. Il a travaillé avec d’autres groupes à Perth tels que POND et fait un travail formidable en tant que producteur et bassiste du groupe Abbe May.

Si vous pouviez donner un nom à votre style musical, lequel serait-il?

De la pop indé’ deep deep (rires). Je suis désolé, je ne suis vraiment pas sûr.

Vous venez de sortir votre clip de City Lover, qui transcrit très bien l’énergie de votre morceau, vous aviez l’air de beaucoup vous amuser à le faire. Pouvez-vous nous en dire plus sur la réalisation de cette vidéo?

James : On s’est vraiment amusé à tourner ce clip. Notre ami Rob Livings réalise de superbes vidéos pour un bon nombre de groupes australiens, dont une pour le groupe San Cisco, qui est aussi étrange que la nôtre. Ce fut facile puisque Tom et Rob vivent dans la même maison. Je suis arrivé chez eux vers 18 h avec une grande caméra de ralenti, alors que Tom amenait un immense ventilateur, puis nous avons attendu l’arrivée de Rob. Nous nous sommes ensuite mis en sous-vêtements, nous avons beaucoup bu et enfilé des centaines de costumes, nous pensions que cela ferait rire les gens et les horripilerait à la fois. Le tournage avait commencé vers 20 h et nous avons continué à filmer jusqu’à 18h le lendemain, évidemment nous avons fait une pause pour dormir un peu. Le but de cette vidéo était d’être amusante, au moins pour nous et quelques amis, nous n’avions pas envie de gaspiller trois minutes et demi avec quelque chose d’ennuyeux et de convenu.

Le nom de votre premier EP Lecteur Eponyme est en français et vous avez également présenté le réalisateur du clip en français dans la vidéo, parlez-vous français?

James : Je parle très très peu français, je connais juste les bases, mais je m’améliore de jour en jour. Nous aimons le bois du vin (rires). Le français dans le clip c’était pour rire, nous voulions que cette vidéo ressemble à un faux clip de Wes Anderson, c’est la même chose pour le titre de l’EP. J’étais au Cambodge avec ma petite-amie qui est à moitié française, et elle m’apprenait quelques mots la plupart du temps. J’ai alors décidé d’ajouter une sorte de label français sur l’EP, on dirait que ça a marché. Personne ne nous a dit que c’était une mauvaise idée, du moins pas encore !

Y aurait-il des petits secrets que vous aimeriez partager avec nous concernant votre EP? Des surprises?

Nous avions produit et enregistré notre EP de manière à ce qu’il soit plus prêt à être diffusé en club ou à la radio. Nous l’avons écouté, et même s’il était très bien, nous avons réalisé durant nos concerts que ce son ne nous ressemblait pas. Après tout ce dur travail, nous avons du réenregistrer entièrement notre EP en un week-end, quasiment sans dormir, vous pouvez écouter le résultat sur City Lover : des morceaux qui ressemblent à ce que nous jouons en live. C’est ce que nous souhaitions et nous en sommes plutôt contents.

Il est maintenant temps de vous poser la question du Limonadier, si vous étiez une boisson, laquelle seriez-vous?

Tom : C’est facile, je serais une bière bien fraîche.

James : Je serais un Aperol Spritz, arrosé d’une touche de Prosecco, avec une olive de Sicile, toujours accompagné de chips, c’est peut-être parce que j’étais roux quand j’étais plus jeune.

Merci infiniment pour l’interview James et Tom!

Comme promis, il est temps de vous présenter « Deep Deep Dish » le nouveau tube sautillant du groupe australien. Ce dernier titre parvient à marier l’énergie chaleureuse déjà présente sur City Lover, à un romantisme bienvenu en ce mois de février… Au Limonadier il nous tarde d’écouter la suite, stay tuned !

Si, comme nous, vous avez succombé aux charmes de ce groupe en devenir, likez les amis !

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Tags

Abbe May, Beach Pop, City Lover, Deep Deep Dish, Frighteners, Lecteur Eponyme, Max & the Electric, Perth, POND, Rob Livings, San Cisco, Tone City Recording


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