Magazine Culture

Critiques Séries : Chicago Fire. Saison 3. Episode 13 / Chicago P.D.. Saison 2. Episode 13.

Publié le 06 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Fire // Saison 3. Episode 13. Three Bells (Part 1).
Chicago P.D. // Saison 2. Episode 13. A Little Devil Complex (Part 2).
CROSS-OVER


L’an dernier, le cross-over entre les deux séries était très réussi, en grande partie car il nous introduisait ce qui aurait probablement pu être un spin off Chicago Med (et il se trouve que cette année, NBC réfléchie à l’idée). Puis il y a le triple cross-over au début de la saison avec Law & Order : SVU. Si l’épisode de cette dernière était réussi, les épisodes des séries de la franchise Chicago n’étaient pas tous très bons, surtout Chicago Fire servant d’introduction un peu trop déconnectée (en même temps, pas facile de connecter Chicago Fire avec SVU alors que cette dernière parle de crimes sexuels). Cette fois-ci, retour des cross-over plus classiques avec un croisement entre Chicago Fire et Chicago P.D. J’étais intrigué à l’idée que la série revienne sur l’une des grandes intrigues de la saison de Chicago Fire : la mort de Shay. Le pyromane qui l’a tué dans le feu qu’il a déclenché n’avait pas encore été arrêté alors qui de mieux pour l’incarner que Robert Knepper. En effet, ce dernier est le méchant évident de toutes les séries policières, surtout quand il s’agit de gens un peu dérangés dans leur tête et un pyromane c’est parfait pour lui.

Sauf que je trouve que cela commence à faire un peu beaucoup de rôles similaires et le pauvre, il se répète un peu. J’avais beaucoup aimé sa prestation dans The Flash/Arrow ces derniers mois mais de le voir ici m’a réellement déçu car je n’ai pas l’impression de voir quelque chose de nouveau mais au contraire la répétition de tout ce qu’il a déjà fait précédemment. La franchise Chicago ne fait donc pas vraiment dans l’originalité. Reste tout de même que ses scènes font mouches (le face à face avec Severide dans Chicago Fire, et celui avec Voight dans Chicago P.D.) sauf que j’aurais apprécié que cela soit légèrement plus intrigant et que la solution ne soit donc pas aussi simpliste. Cependant, on peut remarquer que dès son apparition il se présente (sans l’avouer totalement) qu’il est celui qu’ils recherchent. C’est déjà une façon d’amorcer la chose différemment car Robert Knepper ne me berne plus, c’est le méchant et puis c’est tout. Dans la première partie, celle de Chicago Fire, nous suivons nous pompiers préférés dans une sorte de transition émotionnelle. On rend un dernier hommage à Shay, notamment en baptisant l’ambulance dans laquelle elle patrouillait avec Dawson.

C’est une scène très symbolique et surtout très touchante. Elle rappelle ce que l’on avait déjà vu en première saison de Chicago Fire mais ce n’est pas bien grave. Adrian Gish est donc le responsable de la mort de Shay et il semble en être fier. S’il faut laisser les autorités s’en charger, le but de l’épisode de Chicago Fire est avant tout de nous apporter une vraie charge émotionnelle. Il n’y a donc rien de bien important au delà de l’émotion. Mais c’est déjà beaucoup étant donné que les émotions dans cette série c’est justement ce qui lui réussi le plus à mon humble avis. Ce que je trouve cependant étrange, c’est pourquoi NBC a vendu cette première partie comme une première partie pleine d’action avec des rebondissements à tire larigot. J’ai donc été surpris, certes en bien, mais la seconde partie m’a donc laissé un peu sur le carreau. Pour en revenir à Chicago Fire, le monologue final de Dawson m’a brisé le coeur. C’était beau, un hommage simple et rempli de bons sentiments. Bien entendu que cet épisode n’est pas parfait, notamment avec Gish mais également avec Megan dont on ne sait pas trop quoi faire.

Mills de son côté va découvrir que Adrian pourrait bien avoir joué un rôle dans la mort de son père. C’était un développement important pour Chicago Fire, perdu un peu au milieu du reste et du deuil de Shay. Je ne dis pas que c’est mauvais mais disons que Mills méritait probablement quelque chose de légèrement différent car je ne l’avais pas du tout vu venir. Toutes les petites intrigues secondaires, Dawson et Casey, Otis et Cruz, etc. ne servent pas à grand chose étant donné que l’épisode n’a pas vraiment de temps à consacrer aux autres. Ce qui est assez normal car cet épisode ne se devait pas d’être un épisode normal de Chicago Fire. Pour ce qui est de la seconde partie, une fois que l’on a passé la main à la police de Chicago, les choses sont très différentes. La série veut nous plonger dans un épisode ultra rythmé aux scènes d’action étonnantes. Sauf que je n’ai pas du tout été étonné par cette seconde partie. Une fois passé le face à face dans la salle d’interrogatoire avec Adrian, le tout commence à faire pshit et cela va se ressentir jusqu’à l’issue de l’épisode. C’était fou mais pas autant que j’aurais pu le souhaiter.

Le souci vient encore une fois de Robert Knepper. Non pas qu’il soit mauvais mais disons que les scénaristes ont dû créé ce personnage pour lui et c’est pourquoi, on a l’impression que tout ce qu’il fait à l’écran, on l’a déjà vu, en mieux et plus original, ailleurs. Car l’action est belle et bien là, c’est même souvent assez cinglé comme on peut aimer cette série, mais cela s’arrête plus ou moins là. Heureusement qu’il y a quelques twists, notamment sur l’identité de Gish, car tout cela permet justement de nous embarquer un peu ailleurs et de nous sortir un peu de ce que l’on avait pu voir dans l’épisode précédent. On avait besoin de suivre un peu plus la police qu’autre chose. Finalement, cette seconde partie manque donc de surprises dans le jeu du méchant qui s’avère être crucial pour l’histoire et son évolution. J’aurais peut-être apprécié un acteur différent pour jouer un rôle d’une aussi grande envergure. Après tout c’était la conclusion de l’histoire de la mort de Shay. Malgré toutes mes déceptions face à Chicago Fire et Chicago P.D., je reste content de voir qu’ils ont su rebondir après la catastrophe qu’a pu être en partie le triple cross-over.

Note : 7/10 et 5/10. En bref, dommage que Robert Knepper ait été invité, c’est probablement la plus grosse faiblesse de ces deux épisodes.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog