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La loi de la violence

Par Tepepa
La loi de la violence

Legge della violenza
1969
Gianni Crea

Un pistolero ténébreux aux yeux bleus arrive en ville et prend le pouvoir petit à petit. Un bon petit gars du coin qui croit en la loi va avoir bien du mal à rétablir la justice. Malgré de bonnes intentions et un scénario plus complexe qu’il n’y paraît (le vengeur ténébreux, George Greenwood qui devient rapidement de plus en plus antipathique), La Loi de la Violence ne vaut pas un clou. Décors miteux, situations traînant en longueur, l’ennui est patent et ne s’apaisera nullement au cours du règlement de compte final. La musique de Stelvio Cipriani très inspirée des thèmes d'Ennio Morricone avec des coups de cloches de ci de làles gros plans dans les yeux, une séquence de fouet éprouvante qui ne l'est (éprouvante) que parce qu'elle est mal filmée, loin, très loin de son modèle du temps du massacre, tout cela n'y changera rien! Regarder ce film équivaut à perdre une heure et demie pendant laquelle vous auriez pu voir Le Septième Sceau, Pierrot le Fou, ou même, pourquoi pas, Matrix Reloaded. Difficile ici d'avoir ne serait-ce qu'un petit capital sympathie pour ce film, malgré toute ma meilleure volonté.

Bonus pour Vincent d'Inisfree:


La loi de la violence

Une scène modérément intéressante malgré tout: le pistolero ténébreux finit par se retourner pour que la belle (Igli Villani) sorte de son bain tranquillement. Sauf que ce pervers s'est placé devant un miroir pour mieux l'observer à son insu.

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