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Le pensionnat des jeunes filles sages, Anton Disclafani

Par Laurielit @bloglaurielit

le pensionnat des jeunes filles sagesLe pensionnat des jeunes filles sages...Quand j'ai reçu le livre, vu la couverture, lu le titre, je n'ai pas été très emballée. Lire 500 pages sur des jeunes filles en pension qui sont s'occupent des chevaux, très peu pour moi. Puis j'ai lu la quatrième de couv' et la période des années 30, au moment de la Grande Dépression aux Etats-Unis m'a donné un peu plus envie. Je me suis lancée et je dois dire que j'ai plutôt bien aimé ce roman.

Théa, jeune fille de 15/16 ans, est amenée par son père dans un pensionnat. On comprend de suite que c'est une punition, qu'il fallait l'éloigner de la famille. La famille de Théa c'est son père, sa mère (une femme décrite comme étant rigide et assez froide mais vouant beaucoup d'amour à ses enfants), son frère jumeau (pour qui Théa a un amour inconditionnel) ainsi que son oncle, sa tante et Georgie son cousin. Dans ce récit on alterne donc entre des chapitres où Théa nous raconte sa nouvelle vie au pensionnat des jeunes filles sages, les découvertes d'ado qu'elle peut y faire en amitié, en amour et puis sa passion pour les chevaux. Les passages sur la manière de monter un cheval, pour qui est un peu cavalier doivent réellement être intéressants. Pour une novice comme moi, c'est aussi plutôt bien écrit mais je pense que d'autres peuvent y prendre encore plus de plaisir. Dans les autres chapitres, Théa nous dévoile peu à peu sa famille et ce qui s'est passé pour en arriver là....Est-ce à cause de la grande dépression? Est-ce son comportement? Est-ce par rapport à sa famille? Vous ne le saurez pas ici ;-)

Ce pourrait être l'histoire d'une jeune fille innocente écartée de sa famille pour cause de drame familial...ce n'est pas le cas, vraiment pas. Le fait de situer cette histoire dans les années 30, permet aussi de revenir sur cette période de l'histoire, de constater la ruine de certaines familles, de faire face aux difficultés économiques et sociales, de loin puisque notre oeil est toujours celui de Théa, depuis son pensionnat. Qui plus est la jeune Théa est très loin d'être innocente, mais vraiment très loin...preuve en est, en partie, que j'ai bien failli chroniquer ce roman le premier mardi du mois car la découverte du sexe, du corps, de l'orgasme par Théa entre des mains novices puis expertes est vraiment très bien écrite. Et puis peu à peu, on nous dévoile la raison qui a fait mettre Théa en pension. J'ai simplement trouvé que le dénouement et l'après-pensionnat était très vite expédié et aurait mérité soit d'être traité plus en profondeur, soit de ne pas être traité du tout car ce n'est pas cela que je retiens du livre pour ma part. Un premier roman plutôt intéressant, une auteure à suivre, avec une menstion spéciale pour les scènes coquines ;-)

Un livre reçu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2015. Retrouvez aussi l'avis de Kathel, juré.


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