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L´Arbore di Diana: l´Académie August Everding monte un opéra de Martin y Soler au Prinzregententheater

Publié le 17 février 2015 par Luc-Henri Roger @munichandco
L´Arbore di Diana: l´Académie August Everding monte un opéra de Martin y Soler au Prinzregententheater

L´Arbore di Diana: l´Académie August Everding monte un opéra de Martin y Soler au Prinzregententheater

Vicente Martin y Soler

Le travail des étudiants de la Bayerische Theaterakademie August Everding et de la Haute école pour la musique et le théâtre de Munich  est un événement attendu de la saison d´opéra munichoise, car c´est l ´occasion de découvrir de jeunes talents enthousiastes, et également parce que c´est souvent l´occasion de découvrir une oeuvre peu connue du répertoire. Cette année, l´Académie a choisi de présenter L’Arbore di Diana, une oeuvre composée dans la Vienne de Joseph II par Vicente Martin y Soler. Le livret de  ce dramma giocoso en deux actes créé à Vienne le 1er octobre 1787  a été écrit pat Lorenzo Da Ponte, qui le rédigea parallèlement au Don Giovanni de Mozart. Alors qu´il était occupé à la rédaction de ces deux livrets, le génial librettiste en adaptait encore un troisième pur Salieri, comme il le relate dans ses mémoires.
« C'est ainsi qu'entre le vin de Tokay, le tabac de Séville, la sonnette sur ma table et la belle Allemande semblable à la plus jeune des muses, j'écrivis la première nuit pour Mozart les deux premières scènes de Don Juan, deux actes de L'Arbre de Diane, et plus de la moitié du premier acte de Tarar, titre que je changeai en celui d'Assur. Dans la matinée, je portai ce travail à mes trois compositeurs, qui n'en pouvaient croire leurs yeux. En soixante-trois jours, Don Juan et L'Arbre de Diane étaient terminés, et j'avais composé plus des deux tiers de l'opéra d'Assur. L'Arbre de Diane fut représenté le premier : il reçut un accueil égal à celui de La Cosa rara. » Mémoires de Lorenzo Da Ponte, librettiste de Mozart – Le Temps retrouvé – Mercure de France.
L´histoire, qui est un plaidoyer pour la sensualité et la liberté amoureuse, en est pour le moins coquine: elle met en scène le combat entre l´amour physique, représenté par Cupidon, et la chasteté, qui est l´apanage de la déesse Diane.  Dans les jardins de Diane se trouve  un arbre magique dont les fruits s’illuminent et font entendre de douces musiques quand les nymphes qui passent à proximité sont chastes, mais noircissent et tombent si elles ont succombé aux délices de la chair. Cupidon pointe ses flèches vers les compagnes de Diane, les nymphes, qui tombent en amour les unes après les autres, et parvient même à dégeler la chaste déesse de la chasse. Diane, par précaution, ordonne alors de couper l’arbre. Ses  jardins se transforment alors en Palais de l’Amour.
La mise en scène  est cette année à nouveau confiée à Balázs Kovalik, dont c´est la quatrième collaboration avec l´Akademie August Everding, après La Bohème (2009), Didone abbandonata (2010) et la Salomé de Mariotte (2014). La direction musicale est assurée par Paolo Carignani qui dirige le Münchner Rundfunkorchester.
Première le 20 février à 19H30 au Prinzregententheater.
Puis les 22 et 27 février et le 1er mars à la même heure.
L´oeuvre sera commentée au grand foyer à 18H45.
Distribution
Mise en scène: Balázs Kovalik
Décors: Hermann Feuchter
Costumes: Sebastian Ellrich
Dramaturgie: Esteban Muñoz
Masques: Steffen Roßmanith et Julian Hutcheson
Lumières: Peter Platz
Münchner Rundfunkorchester
Diana: Danae Kontora
Amore: Robert Crowe (en artiste invité)
Endimione: Ioannis Kalyvas
Silvio: Ingyu Hwang
Doristo: Nikos Kotenidis
Britomarte: Victória de Sousa Real
Clizia: Florence Losseau
Cloe: Nadia Steinhardt
Bayerische Theaterakademie August Everding et Hochschule für Musik und Theater München avec les classes de maîtrise (théâtre musical et chant d´opéra).
Réservations

Téléphone (089) 2185-2899
[email protected]
ou en ligne: cliquer ici


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