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Les foudroyés. Paul Harding

Par Nelcie @celinelcie

En entendant Agathe parler du roman Les foudroyés sur sa chaîne Youtube, je lui avais laissé un commentaire pour lui dire qu’elle m’avait bien donné envie de découvrir ce roman. Le commentaire n’est pas tombé aux oubliettes, puisque j’ai eu la surprise de le recevoir lors de notre swap de l’avent.

Les foudroyés. Paul Harding

Synopsis

George, un ancien horloger, agonise parmi les siens, et tandis que s’égrènent ses dernières heures et que le monde lui échappe, les souvenirs affluent, de plus en plus vibrants, telles des pièces d’orfèvrerie menacées par le temps. Un père toujours en vadrouille, hanté par la foudre et l’épilepsie, des objets chargés de sens et d’émotion, des instants de pure nature, des éclats qu’il convient de polir une dernière fois…

Mon avis

S’il y a bien un truc que je n’aime pas, c’est de dire que je n’ai pas aimé un livre qui m’a été offert. Surtout quand la personne vous l’a offert parce que vous lui avez dit que oh oui, oui, oui, tu en parles trop bien et moi aussi je veux le lire, je veux, je veux !!! Et donc, Agathe se fait une grande joie de partager sa passion de ce livre avec toi. Parce que non, je n’ai pas aimé ce livre. Ou plus exactement, il m’a l’aissée de marbre.
Vous allez me dire, tous les goûts sont dans la nature, et heureusement qu’on n’aime pas tous la même chose. Nous sommes bien d’accord sur ce point. Sinon qu’est-ce que la vie serait ennuyeuse, n’est-ce pas ? M’enfin, trève de tergiversation je vais tout de même vous expliquer pourquoi ce roman était en deçà de mes attentes.

L’histoire c’est celle de George, un horloger qui voit arriver à grands coups de tic tac sa dernière heure. Le moment de faire un dernier point sur sa vie. Une vie que l’on devine rapidement pleine de rebondissements, d’aléas, de méandres. On découvre sa jeunesse dans l’Amérique des années 20, ainsi que la vie de son propre père. On apprend à connaître George, ou du moins ce qu’il veut bien nous laisser voir. Parce que mine de rien, il a quand même un côté super cachotier, comme une certaine pudeur qui l’empêche de trop en dire. Genre, j’ai des choses à vous révéler, mais je ne veux pas non plus me mettre au-devant de la scène.  Oui, ce roman est en soi une belle réflexion sur le temps qui passe, sur les relations familiales également.

Le hic, c’est que je n’ai pas du tout accroché à la narration.

Le récit m’a semblé manquer d’un fil directionnel, partant ainsi dans tous les sens. On passe du passé au présent, on fait un détour par un petit instant technique sur l’horlogerie, on passe d’une anecdote à l’autre. Et moi, bah je me suis sentie perdue, rejetée de cette famille pourrait-on dire.
Imaginez. Vous êtes invités à un repas où vous ne connaissez qu’une seule personne. Par contre, tous les autres convives se connaissent entre eux, parce que c’est la même famille. Vous les entendez se raconter des anecdotes, des souvenirs. Vous voyez le grand-père raconter une histoire de sa jeunesse. Cette histoire, personne ne la connaissait, pas plus que vous. Mais les autres ont un vécu commun que vous n’avez pas. Alors l’histoire vous échappe totalement, vous écoutez tout ça sans écouter vraiment. Bref, vous êtes largués. Et bien c’est à peu près ça que j’ai ressenti avec ce livre. L’histoire m’a échappée, et de ce fait les personnages ne m’ont pas intéressés.
J’ai en quelque sorte subi cette lecture et n’ai donc pas pu l’apprécier. Je n’étais peut-être pas dans la période qu’il fallait pour l’apprécier, ou peut-être que je n’ai pas tout compris, ou peut-être que… rien du tout en fait. Je n’ai pas été sensible à ce texte et puis c’est tout.

Evidemment, ce n’est pas moi qui vais vous recommander ce livre, mais Agathe elle a aimé elle ! Alors pourquoi ne pas vous faire votre propre opinion ?


Classé dans:Lecture Tagged: contemporain, Les foudroyés, littérature américaine, Paul harding

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