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Critiques Séries : Castle. Saison 7. Episode 15. Reckoning (Part 2).

Publié le 18 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle // Saison 7. Episode 15. Reckoning (Part 2).


C’était donc ça le double épisode de la mi-saison cette année. L’an dernier, le double épisode était les deux premiers épisodes de la saison avec Beckett à Washington au FBI. C’était ennuyeux et pas très inspiré. Cette année, Castle revient à la bonne vieille formule mais avec en joli bonus la mythologie de la série. La première partie installait l’ambiance mais aussi tout un tas d’éléments très importants pour la seconde partie qui se devait de faire évoluer drastiquement l’histoire de la série. J’ai beaucoup aimé la façon dont cet épisode évolue car l’on n’a pas l’impression de perdre notre temps. On sait que Beckett ne va pas mourir et que Castle va réussir à la retrouver mais cet épisode est probablement l’un des épisodes les plus surprenants de toute l’histoire de la série en matière de suspense. La tension qui s’installe tout au long de l’épisode avec un Castle incontrôlable, capable de tout afin de retrouver celle qu’il aime, cela avait un petit coup Liam Neeson dans Taken qui est très bien exploité. Il est en roue libre, n’écoute personne à part son instinct et son coeur. Castle avait alors des motivations plus viscérales, plus violentes, permettant de lui offrir l’occasion de réellement prouver ce dont il est capable pour les gens qu’il aime.

Castle a beau être un trublions par moment, c’est aussi quelqu’un qui a changé depuis sept ans. Après avoir passé tant d’années aux côtés de Beckett à la NYPD, il a appris comment cela fonctionnait mais également que le monde dans lequel il avait plongé était beaucoup plus violent que l’on ne pourrait le penser. Tout au long de l’épisode les rebondissements s’enchaînent et Rob Bowman (Elektra, Le Règne du Feu, X-Files le film) parvient à donner un aspect visuel très particulier à l’épisode. Ce filtre verdâtre aurait pu être une erreur mais au contraire, cela permet d’accentuer le côté ultra poisseux de la série. Ce que je trouve dommage c’est que l’on voit où est Beckett et que Kelly Nieman (incarnée par l’excellente Annie Wersching) n’est pas très loin, tout cela au milieu de cet épisode. Mais la prestation de Nathan Fillion est ce qu’il y a de plus important dans cet épisode car il est sans foi, ni loi, capable de tout et surtout des choses les plus sombres. Il enquête à sa façon et laisse a    lors ses émotions le conduire. C’est quelque chose qui me rappelle énormément Taken mais pas dans le mauvais sens car la vengeance que met en place Castle afin de retrouver Beckett ne manque pas de surprises et de suspense.

Tout au long de l’épisode on enchaîne les séquences assez intenses et tous les personnages sont utilisés de façon judicieuses. Notamment Gates. J’ai adoré sa petite scène avec Castle dans la première partie de l’épisode (« When I first got here I couldn't figure out what Beckett saw in you but you know what she said? He sees the story. I see the evidence, where it leads but he sees the story. »). Elle confie à Castle qu’elle comprend ce que Beckett avait réellement vu en elle. Il y a de bons twists (notamment quand Castle pense que Beckett a été assassinée alors que pas du tout) et ce qui fait plaisir à voir c’est surtout que l’on voit un autre aspect de Castle dans cet épisode, quelque chose que la série s’est efforcée de développer tout au long de la saison. Il est beaucoup plus à l’aise avec la violence, avec son arme, etc. alors qu’auparavant c’était un homme charmant, drôle et gentil. Ce que l’on découvre de sa personnalité dans cet épisode prouve à quel point la série a fait du chemin. Ensuite nous avons Tyson bien évidemment, l’homme capable de tout et qui ne montre rien sur son visage. Il est cinglé mais c’est ce que j’aime dans ce genre de séries, les sadiques que le scénario a pris le soin de bien écrire sans se transformer en personnages prévisibles.

Cet épisode est loin d’être prévisible et le fait que Andrew W. Marlowe ait écrit l’épisode est très important car c’est la preuve que le créateur de la série s’implique réellement dans l’histoire de Castle et qu’il veut faire évoluer la série de façon judicieuse. Le twist final avait tout d’un excellent polar complexe et l’émotion qui se dégage de cet épisode permet de voir à quel point après ce double épisode la série ne sera plus jamais la même.

Note : 10/10. En bref, l’un des épisodes les plus surprenants mais aussi les plus intelligents de toute l’histoire de la série.


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