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Développement personnel

Publié le 23 février 2015 par Colinebaptista26 @colineseraconte

Week-end inspiration 1

Je parle de plus en plus de méditation et de développement personnel ces derniers temps. Alors, je me suis dit qu’il fallait que j’explique un peu le cheminement que j’ai eu pour en arriver là. L’expérience des autres est toujours intéressante dans cette aventure même si aucun chemin n’est identique.

J’ai toujours été plus ou moins attirée par les livres dits de développement personnel, ayant rencontré dans mon parcours de vie des personnes assez « mystiques », dont l’aura me transcendait. Mais la vie étant, j’avançais cahin-caha, sans réellement mettre en oeuvre ce que je lisais. Et puis, avec le recul, je pense que je n’étais pas prête. Je me laissais très souvent emporter  par mes émotions , je pouvais même piquer des colères magistrales (et ridicules), je ramenais tout à moi, j’en voulais fréquemment à la terre entière.

La première étape

Puis, première étape, j’ai lu un livre, « Le Messie Récalcitrant ». Il a changé ma vie. Vraiment. Après avoir fini ce livre, j’ai arrêté définitivement de fumer, sans effort aucun et sans jamais reprendre l’envie de fumer à nouveau. Sur le moment, je croyais même à de la magie noire. J’avais déjà fait trois tentatives, sans succès. Et là, arrêt immédiat, sans aucun kilo supplémentaire pris, ni crise de nerf. Cela m’a laissé une très forte sensation de succès, de victoire. Je me suis dit que le dicton « si je veux je peux » était réel. A la même époque, une de mes collègues m’a initiée au Feng Shui. J’ai réorganisé tout mon intérieur en conséquences, mon espace de travail, ma façon de vivre. Une fois encore, j’ai lu plusieurs livres sur le sujet. Puis j’ai eu mon deuxième enfant. Sa maladie de naissance (qui n’est même plus un mauvais souvenir) m’a obligée à prendre sur moi et à gérer, avec calme, cette situation. Ce fut la deuxième étape. Je suis depuis souvent à l’attitude des gens face aux situations de crise ou d’urgence. On peut alors voir leur véritable nature car leur ego doit laisser la place à l’instinct. Fini le paraître.

La pratique du yoga

Peu de temps après, je me suis remise au sport, au Pilates en particulier et j’ai commencé alors à m’intéresser au yoga. J’ai lu des bouquins et fait quelques « essais » par ci, par là. C’était assez « IN » dans mon milieu professionnel de faire du yoga. Mais je n’ai réellement commencé sa pratique qu’à mon arrivée en Espagne, il y a 9 ans.

Depuis, je n’ai jamais vraiment arrêté. Mon corps est même en manque lorsque j’arrête trop longtemps, ce qui fut le cas l’année de notre arrivée en Belgique. Je venais de quitter mon professeur de Madrid, avec qui j’avais mes habitudes. Il me fallait en trouver un autre, sur Bruxelles, qui me corresponde. Il est important de savoir que vous devez absolument vous sentir bien avec votre professeur de yoga. C’est une discipline qui requiert beaucoup de travail sur soi-même, il faut donc se sentir en confiance. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à changer de prof.

En me mettant à pratiquer le yoga, je me suis intéressée à l’Orient, à la méditation, à Bouddha. J’ai lu « La Bible » (pour la première fois de ma vie!) et « Et si vous m’expliquiez le bouddhisme : les principes fondamentaux du bouddhisme tibétain ». En parallèle, une amie (encore une rencontre, comme quoi, la vie place toujours les bonnes personnes au bon moment..) m’a offert le livre de Dominique Loreau « L’art de la simplicité ». J’en parlais déjà dans ce billet. Il est devenu mon livre de base. Je le relis souvent lorsque je sens que je dérive ou m’encombre trop, ce qui est de plus en plus rare.

Petit aparté… je suis convaincue que ces étapes et ce travail personnel m’ont aidée à changer/évoluer, sans quoi mon patron m’aurait virée depuis longtemps. La boss qui hurle sur ses équipes et fait des colères magistrales, la diva hystérique, c’est totalement has-been! Au premier écart, ces profils sont sortis, sans égard. Un peu à l’image de leur comportement avec les autres d’ailleurs…Quand j’en rencontre, je ris intérieurement en me rendant compte du chemin parcouru. Mon père me disait toujours « tous ceux qui crient ont tort ». Il avait évidemment raison. Je dirais même que tous ceux qui crient ont peur…

Donc, en pratiquant le yoga, on s’intéresse forcément à la méditation. J’ai d’abord fait quelques courtes séances accompagnée de mon professeur lors de ma vie madrilène. Mais je n’étais pas encore prête. Je n’arrivais pas à calmer mes pensées.

L’art de la méditation

Je crois qu’il faut être prêt à pratiquer, prêt à croire que l’on peut arriver à contrôler ses pensées. Il y a donc trois ans, comme de coutume, je me suis mise à lire des livres sur la méditation, sur ses bienfaits : « Méditer Jour après Jour » de Christophe André, « Pratique de la méditation » de Fabrice Midal, « L’art de la méditation » de Matthieu Ricard. Tous trois sont des références en la matière, avec une préférence pour Fabrice Midal qui sait parfaitement s’adapter aux débutants. Il enseigne même la méditation à des chefs d’entreprise. Il colle donc parfaitement à mon milieu de vie, il sait me parler.

J’ai donc commencé seule, aidée de CD ou applications pour iPhone (The Mindefulness App). Lire et intégrer les données, les digérer dira-t-on, m’a pris une bonne année. Les mettre en pratique une deuxième année. Et en ressentir réellement les bienfaits et l’absolu nécessité, c’est en cours. J’en suis à la troisième étape.

Je n’en n’ai pas terminé, je sais qu’il me reste encore beaucoup à apprendre. Je contrôle beaucoup mieux mes émotions mais parfois, l’une d’elles arrive encore à prendre le pas sur mon humeur m’emportant alors dans la colère ou la peur.

Je dois aussi arriver à combiner cette pratique avec mon monde professionnel, constitué de beaucoup de requins (un peu old-school d’ailleurs) qui n’entendent absolument rien à la spiritualité. Mais je crois que là encore, grâce à tout cet apprentissage, j’arrive à en tirer mon épingle du jeu sans blesser ni maltraiter mon équipe, quelles que soient les décisions que je doive prendre, parfois dures. Et même si je lis et relis « L’art de la simplicité », mes armoires ne sont pas encore vides. Certaines si, d’autres non…Et je continue à consommer, à acheter des vêtements ça vous le savez…

Mais je le vis de façon positive. J’applique la règle du « pour un qui entre un autre sort ». Je sais qu’une autre étape m’attend. Elle viendra quand je serai prête. Peut-être lorsque l’on changera à nouveau de pays de résidence, chaque expatriation ayant coïncidé avec une nouvelle étape.

Ce billet a été long mais il fallait que je vous explique ce cheminement en détail. Il m’est propre mais si tout cela vous intéresse, j’espère qu’il vous aidera, que les livres cités apporteront un support à votre réflexion. Sachez toutefois que votre entourage pourra vous regarder comme une extra-terrestre, une illuminée. Il ne faudra pas chercher à le convaincre. Vos proches, vos collaborateurs, vos collègues verront les changements se produire en vous. Ce sera la meilleure preuve de la réussite de votre développement personnel. Et si vous êtes mieux, plus sereine, en paix, le monde autour de vous changera aussi. D’une démarche totalement individuelle, on aboutit alors à une amélioration collective. J’y crois dur comme fer !

Passez une bonne journée!


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