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Messieurs les enfants de Daniel Pennac

Publié le 24 février 2015 par Alexis Louet

Messieurs les enfants de Daniel PennacRÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR

Sujet :

Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants.

Racontez la suite.


MA NOTE FINALE : 19/20

SCÉNARIO ET PERSONNAGES : 5/5

ÉCRITURE : 5/5

ORIGINALITÉ : 5/5

LE LIVRE EST-IL ADDICTIF ? 4/5


Hormis mes aventures à travers ses livres pour enfants (les Kamo, Le Roman d’Ernest et Célestine), Messieurs les Enfants est mon premier roman pour adultes de Pennac. Et j’ai été loin d’être déçu … Pennac m’a complètement embarqué dans son histoire loufoque et superbement trouvé d’une rédaction qui devient réalité. A travers ce thème, Pennac nous fait réfléchir sur la limite réalité/fiction et sur l’ensemble des pouvoirs de notre imaginaire.

Et quoi de mieux qu’une écriture digne de ce nom pour nous embarquer et agiter notre cerveau ? Cet auteur est un magicien des mots, un homme qui adore raconter, et ça se ressent, il y prend un plaisir FOU, son art est, sans en donner l’impression, complètement maîtrisé et son style est franc, direct, coloré, osé.

Et quoi de mieux qu’une histoire à la Pennac ? Hein, quoi de mieux ? Quoi de mieux qu’ une histoire imaginaire mais qui en reste réaliste tellement elle est bien écrite, une histoire loufoque et prenante, en tout points ? Alors certes, vous me direz que l’intrigue n’a rien d’exceptionnel et rien de véritablement construit (quittons les conventions !), que le coup du bon vieux changement parents-enfants, c’est un peu du déjà vu, que le thème de l’éducation est aussi déjà vu chez Pennac, mais avouez, qu’au fond, on s’en fiche, il est tellement fort pour raconter ces choses là …

Et quoi de mieux, en prime à tout ça, que d’y ajouter un brin de critique sociale ? Car oui, ce livre critique, nous livre une certaine satire, par ses personnages attachants (j’ai même aimé ce Crastaing, prof tyrannique et à la triste histoire) et ancrés dans notre époque (quoique époque d’il y a 20 ans mais toujours, au fond, au goût du jour), par ces petits héros, comme il le dit, « poussés prématurément dans le train des ambitions ». Daniel Pennac nous invite à profiter pleinement de notre enfance (pour ceux qui le peuvent encore, comme moi) et à respirer la vie avec l’odeur de ce bon vieux papier de livre de poche dissimulé parmi la (très) grande bibliothèque de ma mère.

Pennac s’est amusé, et moi aussi, mais alors je ne vous dis pas à quel point je me suis éclaté ! Enfin si, c’est ce que j’ai essayé de vous dire …



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