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Les destituteurs

Publié le 26 février 2015 par Le Journal De Personne

Quelqu'un vous apprend que votre enfant est mort... sans vous dire de quoi il est mort.
Quelqu'un vous annonce que votre père est mort... sans vous dire comment il est mort.
Quelqu'un vous révèle que Dieu est mort... sans vous dire pourquoi il est mort.

Comment on appelle l'auteur de ces trois mauvaises nouvelles ?
Un oiseau de mauvais augure ? Un informateur ? Un rapporteur ? Ou un reporter ?
Dans les trois cas de figures, il s'avère trompeur ou médiocre médiateur... parce que son information est incomplète, lacunaire, déficitaire... peut-être même faussaire.
Il ne nous informe pas... pas tout à fait... peut-être même qu'il nous désinforme... ou qu'il cherche à nous induire en erreur.
L'enfant, le père, Dieu sont morts... mais il ne nous a pas dit qui ou ce qui les a tué. Pourquoi?
Parce que c'est lui qui les a tués.

Comment on peut appeler ce genre de messager?
J'hésite entre menteur et tueur. Les deux ont un attrait pour le négatif, la négation.
Les deux m'ont toujours paru synonymes. Vive la presse spécialisée dans les mauvaises nouvelles.
Je veux parler de la presse officielle, institutionnelle, constitutionnelle... la presse qui créé l'événement au lieu de le relayer... qui tue pour avoir quelque chose à vous raconter.
La presse qui nous salit les mains, qui fait de nous des recéleurs plutôt que des lecteurs.
La presse qui nous lave le cerveau pour qu'on devienne les mêmes ou qu'on revienne au même...
Fini le temps des instituteurs. Voici venu le temps des destituteurs qui vous sapent le moral au réveil et compromettent sérieusement votre éveil, votre prise de conscience, la reprise en main de votre existence.
Les destituteurs ne cherchent qu'à vous destituer... tuer en vous laissant en vie.
Leur manœuvre n'est pas du tout médiatique, mais politique et idéologique. Ils vous font la guerre et leur guerre s'apparente à une propagande.
C'est l'art de propager le faux comme on propage le feu en allumant la mèche... pour que ça crame, pour que ça fasse un drame.

Pompiers et pyromanes, même combat : être toujours aux prises avec la mort à petit feu, avec le faux et l'usage de faux.
Essayer de retenir le mot : D E S T I T U T E U R S

Les destituteurs qui provoquent un malaise à chaque fois qu'ils nous parlent de civilisation.
Les destituteurs qui tuent puis nous dressent la liste des tueurs.
Les destituteurs qui annoncent ou dénoncent tous les crimes qu'ils s'apprêtent à commettre... le pire de tous : c'est le règne de la confusion, la confusion qui règne.

L'inversion est totale. Brutale!
Nos instituteurs nous disaient : "il ne faut pas prendre les vessies pour des lanternes".
Et nos destituteurs nous disent : nous sommes les lanternes, vous êtes les vessies. Sans notre éclairage, il ne peut y avoir de paysage. Et vous leur obéissez! Et vous les croyez lorsqu'ils vous disent : il n'y a pas de bonne nouvelle, il n'y a que des mauvaises...
L'immigration, l'insécurité, l'islamisme et le terrorisme dans le même sac... on ne peut pas les dissocier.
Le noir, le blanc sont différents... on ne peut pas les associer sans tomber dans la grisaille.
Ce n'est pas aux pauvres d'accepter les riches mais aux riches d'accepter les pauvres.
Je vous rassure ils n'ont pas besoin de votre accord mais vous ne pouvez pas vivre sans le leur...
Ce sont des DESTITUTEURS!


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