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232 – enfin la fin du big bang ?

Publié le 01 mars 2015 par Jeanjacques

1) Géant", "monstrueux", "colossal"... C'est en ces termes qu'une étude parue récemment dans la revue britannique Nature, décrit le trou noir nouvellement découvert. La masse de cette énorme entité serait en effet 12 milliards de fois supérieure à celle notre Soleil. Un nouveau record ? Pas vraiment, à en croire les auteurs de la publication. Selon leurs calculs, le trou noir n'est pas le plus grand découvert à ce jour. Les chercheurs pensent que la plupart des galaxies cachent en leur centre un trou noir supermassif et jusqu'ici, ils ont pu mettre en évidence des structures avec une masse allant jusqu'à 40 milliards de fois celle du Soleil. Le nouveau trou noir découvert n'en demeure pas moins particulièrement imposant, d'autant plus qu'il s'avère relativement jeune par rapport à ceux auxquels il se mesure, relèvent les auteurs dirigés par Xue-Bing Wu du Kavli Institute of Astronomy and Astrophysics. 875 millions d'années après le Big Bang Les estimations le font remonter à seulement 875 millions d'années après le Big Bang, événement survenu pour sa part il y a 1,37 milliards d'années. Pour atteindre une telle masse, cela signifie donc que son expansion a été extrêmement rapide. Une caractéristique qui interroge les chercheurs. Pour grandir, un trou noir a besoin d'une grande quantité de matière interstellaire mais aussi de fusionner avec d'autres trois noirs. Des processus qui nécessitent du temps.

Jusqu'à aujourd'hui, le trou noir le plus massif ayant moins d'un milliard d'années connu, présente une masse de deux milliards de Soleil. Aussi, "la formation d'un aussi gros trou noir, aussi rapidement, est difficile à interpréter avec les théories actuelles", soulignent les auteurs de l'étude. Une des théories avancées suggère qu'il pourrait être le résultat d'une collision de deux trous noirs survenue alors que l'univers était encore très jeune. Mais l'hypothèse reste à confirmer par de plus amples observations.

"C'est le plus grand monstre jamais détecté en termes de luminosité", a commenté pour le National Geographic, Avi Loeb, président du département d'astronomie de Harvard. Le trou noir serait en effet 40.000 fois plus brillant que l'ensemble de la Voie Lactée. C'est "comme un phare installé dans l'univers sombre et lointain. Cela nous donne une chance de voir les choses qui se trouvent entre notre planète et le trou noir en les illuminant. Cela nous donne une chance unique de comprendre ces choses entre cette galaxie distante et la nôtre", a conclu Xue-Bing Wu. En savoir plus:
http://www.maxisciences.com/trou-noir/la-decouverte-d-039...
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2) La vie de l'étoile commence par une phase agitée, dite T-Tauri, qui dure de l'ordre d'un million d'années. Durant cette phase, l'étoile, encore dans son cocon de gaz et de poussières, va envoyer des bouffées de rayonnement et de particules qui vont fortement perturber le disque circumstellaire.

L'étoile entre sur la " Séquence Principale ", où elle va passer la majeure partie de son existence (9 milliards d'années pour une étoile comme le Soleil). Quand l'hydrogène (H) est épuisé dans le cœur, la contraction reprend et la température au centre de l'étoile augmente. La suite du scénario, qui raconte la fin de la vie de l'étoile, va encore dépendre de sa masse

COMMENTAIRES

Une galaxie se forme progressivement par un regroupement d'étoiles, des galaxies irrégulières peu massives aux spirales puis aux elliptiques les plus massives. Le trou noir en leur centre est composé d'étoiles mortes regroupées par attraction gravitationnelle. La puissance de son attraction a pour effet d'engendrer par la suite la dislocation des étoiles qui s'y précipitent et explosent suscitant un quasar, un noyau galactique actif. Les quasars sont les entités les plus lumineuses de l'univers, une région compacte entourant un trou noir supermassif au centre d'une galaxie massive. Leur source d'énergie provient du disque d'accrétion des étoiles entourant le trou noir.

Un tel processus terminal dans la vie des étoiles exige des milliards d'années. On est alors très loin des 875 MILLIONS d'années, âge supposé de ce trou noir " monstrueux ". Il semble donc impossible d'intégrer la phénoménologie de ce trou noir dans le cadre de l'astrophysique actuelle qui limite l'âge de l'univers à 13,7 milliards d'années.

Mais pour la science d'aujourd'hui, il est inconcevable de changer de paradigme qui est quasi unanimement adopté. La théorie du big bang et celle corrélative de l'expansion de l'univers faisant loi, on devra soit considérer ce trou noir comme une anomalie, soit chercher à imaginer un processus de formation ultra rapide. L'important, c'est de préserver la doctrine, cette vision judéo-chrétienne d'une genèse de l'univers en un temps historique donné. Nous sommes dans la situation à peu près similaire à ces militants communistes qui refusaient de croire aux crimes de Staline pour préserver leur foi.

Pourtant, les impasses multiples de l'astrophysique exigeraient de changer radicalement de paradigme et d'envisager l'hypothèse d'un univers éternel et sans expansion comme nous le proposons. Une grande et véritable révolution scientifique attend les générations futures qui auront enfin de quoi faire en ces temps de chômage, pour "changer le monde".

Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/1-permanence-de-lunivers


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