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Critiques Séries : CSI Cyber. Saison 1. Pilot.

Publié le 04 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

CSI : Cyber // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Anthony E. Zuiker (CSI) s’est associé à ses partenaires de création Ann Dohanue (CSI NY, CSI Miami) et Carol Mendelsohn (CSI NY, CSI Miami) afin de créer un nouveau spin-off de CSI. J’avais beaucoup aimé l’introduction du personnage d’Avery Ryan dans CSI et j’avais donc hâte de voir à quoi pourrait ressembler ce spin-off sans être intégré dans la série mère. Pour le coup, ce premier épisode ne change pas de la série originale. On retrouve donc tous les tics de mise en scène des séries précédentes mais associé à l’univers des crimes du net. J’aime beaucoup la façon dont est mis en scène cet épisode car les zooms ici et là, la façon dont on nous trimbale d’un lieu à un autre, dont les connexions sont faites, etc. Au casting, on retrouve tout de même pas mal de noms connus. On retrouve notamment Patricia Arquette (tout juste oscarisé pour son rôle dans Boyhood), James Van der Beek (Dawson, Don’t Trust the Bitch in Apartment 23), Bow Wow et Peter MacNicol (Grey’s Anatomy, Numb3rs). Tous ne sont pas forcément excellents mais globalement ils sont tous bons dans les rôles qu’ils doivent incarner. Mais le tout est aussi de savoir si au fond CSI n’est pas un concept qui a fait son temps. Après tout, la série existe depuis 15 ans et en faire un spin off gardant les mêmes tics est peut-être une mauvaise idée.

En charge de l'agence de lutte contre la cyber criminalité à Quantico, Avery Ryan enquête sur les crimes touchant le monde virtuel et réel...

Le truc c’est que CSI reste originale et moderne malgré toutes les séries passées depuis et ayant elles aussi renouvelées le genre policier. CSI : Cyber a cependant sa place pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas des agents de la police scientifique que l’on aurait parachutés dans une autre ville mais des personnages qui enquêtent sur des crimes mettant en scène le monde du « dark net », cet Internet caché où toutes sortes de sales choses se passent et c’est notamment dans ce genre d’endroits qu’il faut aller afin de vendre son bébé sans problème. Car il y a des acheteurs. C’est le cas de ce premier épisode. Le cas nourri plutôt bien l’intérêt de CSI : Cyber et permet d’utiliser tous les personnages à bon escient. Patricia Arquette est la leader du groupe et pourtant, on n’a pas l’impression qu’elle est plus importante que les autres. On sent que CSI : Cyber veut jouer la carte de l’équitée entre les membres. Malgré tous les efforts qui sont fait pour donner une vraie dynamique à CSI : Cyber (le fait que l’on n’ait pas de lieu statique comme dans les autres séries, que les personnages n’ont de cesse de changer de lieu encore et encore), j’ai parfois aussi l’impression que la série veut trop en faire.

En tout cas dans ce premier épisode. Le casting est cependant bon. Patricia Arquette emporte tout le monde sur son passage et impose tout de suite un charisme à la fois chaleureux (pour la scène du bébé à la fin) et autoritaire (une figure stricte dans l’allure et dans sa façon de gérer l’enquête). Puis il y a James Van der Beek qui trouve ici un rôle beaucoup plus sérieux que ce qu’il avait l’habitude de faire ces derniers temps mais le costume lui sied bien et il emporte plutôt bien son personnage jusqu’au bout. Reste les petits geeks qui eux aussi sont intéressants pour la légèreté qu’ils apportent (notamment Charley Koontz que je ne connaissais pas vraiment et qui me rappelle un peu un personnage de Scorpion - et cela tombe bien car ce n’est pas l’un des mauvais personnages de l’autre série de CBS -). Il n’y a donc pas énormément de surprises dans CSI : Cyber si ce n’est le fait que l’on creuse quelque chose qui n’a jamais été traité dans le monde des séries : le darknet. La série nous donne quelques très courtes informations et j’espère que l’on va en apprendre un peu plus par la suite. Il va falloir aussi créer des relations entre les personnages car les interactions ne suffisent pas à créer une vraie bonne série.

Note : 5.5/10. En bref, c’est très classique mais c’est soigné.


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