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Critiques Séries : Glee. Saison 6. Episode 10.

Publié le 07 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Glee // Saison 6. Episode 10. The Rise and Fall of Sue Sylvester.


La chute de Sue Sylvester est quelque chose à quoi il fallait s’y attendre. Alors que dans cet épisode la Dalton Academy a été réduite en cendre, les Warblers n’ont pas d’autre choix que de trouver refuge chez les New Directions de McKinley High. C’est là que cet épisode tente de débuter avec en parallèle la chute de Sue Sylvester (et sa renaissance en tant que coach de Vocal Adrénaline). Glee ne répond pas avec une certaine logique. Au contraire, je trouve que la série a énormément de mal à rester logique et elle n’a donc de cesse de nous offrir quelque chose qui n’est pas cohérent. Peu importe, Glee est presque une sorte de fantaisie, quelque chose qui n’a pas besoin d’être ancré dans la réalité, mais simplement de raconter une belle petite histoire. Je dois avouer qu’avec cet épisode, je m’attendais à quelque chose d’encore plus fou car Sue Sylvester est un personnage frappadingue qui est réellement capable de tout. Dans cet épisode, Sue va devoir faire face à elle-même, à ses mensonges, à ses bêtises, à sa famille et aux gens qu’elle a toujours tout faire pour détester. J’ai adoré l’interview de Sue par exemple avec tous ces passages centré sur ceux qui veulent la défendre et ceux qui ne veulent pas le faire.

Car c’était un moment où Sue se retrouve face à ce qu’elle est et le fait qu’elle ne doit pas changer, simplement car des gens veulent la changer. Will rappelle d’ailleurs que même si elle lui a fait les pires crasses qu’il soit, il reste fasciné par le fait qu’elle est une leader naturelle. Beiste aussi va prendre sa défense dans un petit discours à la fois drôle et touchant. Mais justement, ce sont souvent ceux qui ont le plus souffert de Sue qui vont prendre sa défense alors qu’au contraire, ce sont ceux qui ont le moins souffert qui vont la dénigrer. Je pense par exemple au reportage de Becky. C’était là aussi « over-the-top », complètement barré et pas très cohérent mais l’histoire de Glee a toujours voulu mettre en avant les conneries de ses personnages avant un quelconque sens des réalités. Je ne serais pas surpris qu’au fond Glee soit un long rêve de Rachel Berry et que l’on se rende compte que tout cela n’a jamais existé. Ce serait tout de même un peu trop comme fin mais je ne serais pas surpris que cela puisse sortir de la tête des créateurs de la série. Car les créateurs de Glee sont comme ça, capable d’écrire les trucs les plus absurdes pour nous faire rire.

Sue est quelqu’un que j’ai toujours aimé dans Glee justement pour sa folie. Cette année elle a retrouvé ce qui faisait son succès lors des deux premières saisons avant que la série ne la fasse plonger entre les bons sentiments et quelques excès de colère pas toujours très justes. Cet épisode a plusieurs buts, le premier est de démettre Sue de ses fonctions et de la transformer en coach de Vocal Adrenaline (histoire de créer un dernier face à face entre Sue et Will, jusqu’à ce que mort s’en suive) mais aussi de remettre Will au centre des New Directions pendant que Rachel se voit proposer de retourner à NYADA. Madame Tibedeau (Whoopi Goldberg aurait pu faire une apparition dans cet épisode tout de même) va donc proposer à Rachel de réintégrer l’école qu’elle a quitté sur un coup de tête l’an dernier pour faire Funny Girl et ensuite une sitcom complètement ratée. Il y a de belles séquences musicales encore une fois, entre « The Final Coutdown » et « Far from Over » pour les Vocal Adrenaline. Ce dernier est d’ailleurs l’un des meilleurs numéros de la saison, cet alliance du sport à l’épuisement, avec la musique, fait de ce tableau un joli tableau.

Les messages à côté restent les mêmes avec « Rather Be » pour les New Directions/Warblers. L’épisode passe d’ailleurs très peu de temps sur les Warblers entre le fait que leur école a brûlé et qu’ils ne veulent pas quitter leurs blasers car cela fait partie de leur identité (il ne faut pas pousser le bouchon trop loin… vous pensez vraiment que si votre lycée avait pris feu, vous en seriez aussi amoureux après ?). La mère de Sue fait quant à elle un retour assez marquant dans cet épisode. Je dois avouer que j’ai toujours adoré Carol Burnett. Si cette dernière est toujours là pour nous chanter des titres très classiques (ici « The Trolley Song ») alors que j’aimerais bien la voir sur des trucs plus rock-n-roll ou pop histoire de la voir se déhancher, elle reste aussi fidèle à elle-même grâce à quelques solides répliques. Finalement, cet épisode de Glee est truffé de tout un tas de choses bien trouvées (notamment toute la partie interview de Sue) qui permettent de conclure une partie de la série afin de nous en offrir une dernière. Après cet épisode il n’en reste déjà que 3 et je ne sais pas si je suis prêt à dire au revoir à la série.

Note : 7/10. En bref, Sue est folle et on l’aime pour ça.


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