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Lazarus Effect

Publié le 12 mars 2015 par Sebd59 @1_oeil

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Lazarus Effect (The Lazarus Effect)

Sorti le 11 mars 2015

1h23

Epouvante - - - - Horreur

De David Gelb Avec Mark Duplass, Olivia Wilde, Donald Glover...

Distribué par

metro

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

logo[2]

TP
Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n'imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher.

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C’est toujours quand un film d’horreur semble bon sur le papier, qu’une fois adapté à l’écran, cela devient la catastrophe. En ne réfléchissant pas trop, des titres comme Sinister, The Bay, Paranormal Activity… me viennent à l’esprit et c’est certainement pas une coïncidence que tout ces films soient produit par Jason Blum, qui avec tout l’argent qu’il a amassé avec ses navets devraient soit s’arrêter soit se décider à produire autre chose que des films d’horreurs à petit budget dont le scénario ne compte pas du moment que l’on arrive à faire venir des acteurs connus, le tout sans oublier la marge astronomique qu'ilsera possible de ce faire.

Et Lazarus Effect est dans cette longue liste de film d’horreur qui sont tous publics et qui ne feraient pas peur à un gosse de 10 ans.

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Donc sur le papier, Lazarus Effect paraissait être un bon film d’horreur qui sortait des sentiers battus et qui donnait une idée originale, mais cela s’arrêtera à cela, c’est-à-dire, bien sur le papier et très mauvais sur l’écran.

Principalement dû à ce scénario vide à 95%.

Au début, on craint de se retrouver avec Paranormal activity avec ses plans de caméras de surveillances, mais cela ne dure qu’un court instant, et après plus rien, le néant. Plus d’une heure de vide pour mettre en place la situation que l’on attend et que l’on nous vend immédiatement dans la bande annonce. Une heure de dialogues insignifiants dans lequel on entremêle discours inutiles, discours pseudo-religieux auquel s’opposent les discours pseudo-scientifique, mais c’est tellement risible dans l’ensemble qu’une conversation de comptoir est plus intellectuelle et intéressante.

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C’est tout de même difficile, une heure de vide intersidérale pour un film d’un durée de 1h23, et disons plutôt 1h15 si l’on enlève les génériques. Mais que reste t’il donc dans ce dernier quart d’heure ?

On retrouve dans les dernières quinze minutes, la raison pour laquelle on venait voir un film d’horreur, c’est-à-dire, des scènes de possessions, de tueries.. mais en fait tout cela, on l’avait déjà dans la bande annonce, c’est juste que ces scènes sont étirés pour être plus longues, en ajoutant quelques scènes de panique. En maths tout simple cela donne : Bande annonce de 2 minutes+étirement+panique = les 15 dernières minutes de Lazarus Lffect.

Ou presque car il reste la fin qui semble incompréhensible car ce n’est pas une mais deux fins que l’on retrouve dans ce film. Celle où la possédée finit par mourir à laquelle, on a ajouté une autre scène de fin mais cette fois-ci ouverte pour faire une potentielle suite.

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Et si l’on doit approfondir sur les quinze minutes d’horreur, c’est de l’horreur à la sauce Jason Blum. Des scènes d’horreur au rabais, auxquel on ne voit pas grand-chose et lorsque l’on espère voir quelque chose d’intéressant à l’écran, on se paye des flashs lumineux pleins les yeux et à pleine puissance (vive la crise d’épilepsie). Pourquoi dépenser de l’argent pour une scène quand on peut la hacher avec des flashs lumineux qui ne coûtent pas grand-chose ?

Comme quoi ce n’est pas difficile d’entrer à Hollywood comme réalisateur, c’est ce qui arrive depuis quelques temps et c’est ce qui a permis à l’inconnu David Gelb de se retrouver derrière la caméra d’un film hollywoodien. Et comme quoi, petit budget et réalisateur amateur rime souvent avec Jason Blum. La réalisation de David Gelb est de l’amateurisme confirmé avec qu’une seule façon de réaliser, la caméra fixe. Et la direction des acteurs n’est pas mieux, les acteurs semblent parfois paumer dans certaines scènes, l’impression qu’ils ne savent pas où ils doivent aller sur le plateau.

De nouveau Jason Blum produit un film d’horreur au rabais avec un budget ridicule et un scénario totalement vide. Peu importe tant qu’il y a des acteurs connus et une bande annonce efficace pour faire des entrées et surtout pour faire une marge maximale. Encore un film qui semblait bien sur le papier et qui se dégonfle comme une baudruche une fois à l’écran. Un film d’horreur, où il ne se passe rien pendant une heure et dont le dernier quart d’heure correspond à la bande annonce en version longue. Toutes les scènes d’horreurs sont déjà dans la bande annonce, si l’on peut appeler cela de l’horreur vu que l’on ne voit rien. Epileptiques, je vous conseille de ne pas regarder les dernières quinze minutes durant lesquels, on se retrouve à deux reprises, bombardé par des flashs lumineux qui servent que de cache misère ou plutôt d’odieux stratagème pour ne pas avoir à faire une vraie scène d’horreur. Sans oublier cette double fin, dont la dernière reste totalement ouverte pour une suite. Mais tout ceci n’a pas empêcher de trouver un réalisateur sortis de nulle part et qui offre un travail d’une incompétence qui mérite d’entrer dans la légende. Il faut toujours se méfier des films d'horreur qui sont tous publics... et je ne retiendrai que ceux qu'ont dis 8 clients sur les 10 présents à la projection : "c'est quoi ce film de m****"

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