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Meeting la presse en parle

Publié le 18 mars 2015 par Particommuniste34200

Ce mardi 17 mars, c'était la foule des grands jours avec environ 500 personnes venues pour écouter les candidats de la liste que présente le Front de Gauche aux élections départementales des 22 et 29 mars. "Une soirée de proximité et du bien-vivre ensemble" selon l'expression de François Liberti, conseiller Général sortant, durant laquelle les valeurs de solidarité et de laïcité républicaine ont été fortement réaffirmées.

Meeting la presse en parle

Canton de Sète Les candidats du Front de Gauche

Meeting la presse en parle

François Liberti

Meeting la presse en parle

Véronique Calueba-Rizzolo

Les suppléants
Meeting la presse en parle

Sébastien Andral

Meeting la presse en parle

Marion Jeanne

"C'est nous qui portons la modernité" affirme d'entrée de jeu Véronique Calueba-Rizzolo, dénonçant une réforme territoriale qui est "un recul conservateur et anti-démocratique", un retour vers un état plus centralisé qui éloigne les citoyens des centres de décision. Le département doit être une structure de proximité et un "bouclier social" au service d'une vraie politique de solidarité.
Tout le monde, dans sa vie, a besoin un jour ou l'autre du département dont les compétences concernent le quotidien : l'aide à l'enfance, l'éducation, le logement social, l'aide aux personnes âgées, la prévention, etc.

Ceux qui dénoncent les "assistés", ironise pour sa part Sébastien Andral, "sont les premiers, en cas de besoin, à se tourner vers le département pour eux-mêmes, leurs enfants ou leurs parents".e département est le premier partenaire financier de la ville de Sète. Concrètement, poursuit Sébasten Andral, "plus de 80% des collèges du département ont été rénovés grâce au Conseil Général, en particulier les trois établissements de Sète (Paul Valéry, Victor Hugo et Jean Moulin) l'ont été avec un financement à 100% du département". Il a également cité les nombreux projets pour lesquels le concours du Conseil Général a été essentiel : la promenade Maréchal Leclerc (60% des fonds apportés par le département, le rond-point de la place Edouard Herriot( 60%) la caserne des pompiers (70%), l'échangeur de la Pointe Courte (100%), la Halle des sports Maurice Vié (100%), etc.
L

Marion Jeanne a surtout insisté sur les valeurs humaines qui motive les candidats. "Notre force est d'être ensemble et de croire en l'homme" a-t-elle martelée en évoquant les réussites de l'économie sociale et solidaire. Elle a fustigé aussi ceux dont la politique a pour effet "d'exclure le plus démunis" et de s'attaquer aux plus fragiles. Ceux qui transforment les différences de la nature en inégalités, ceux enfin qui attisent les haines, citant Anna Gavalda "ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences."

François Liberti a renchéri : "mettre de l'humain" dans la politique c'est "sortir de la soumission au marché", évoquant au passage, "l'espoir suscité par le peuple grec". Le département "c'est l'institution démocratique de proximité qui s'intéresse au quotidien des gens" a-t-il continué et qui est solidaire d'eux, de leurs enfants et de leurs parents âgés.

Le département a aussi vocation à "mettre de l'humain au cœur de l'aménagement du territoire, à redonner du sens à l'éducation populaire et à faire de la solidarité un vecteur de développement économique et de création d'emploi, qui reste le problème majeur de notre région". Au delà de l'activité maritime et portuaire, au delà du tourisme, François Liberti propose une autre vision de la dépense publique. "Plutôt de d'exonérer ou de multiplier les aides aux entreprises qui, depuis des années, ne donnent aucun résultat tangible" , il propose d'affecter ces dépenses au développement des services à la personne, "un secteur où la demande est forte et qui peut créer des milliers d'emplois sans aucune dépense supplémentaire pour l'état. C'est une question de choix politique d'allocation de ressources."

Regrettant que les "grands médias, nationaux et régionaux" dénaturent la campagne des élections départementales" en la transformant en campagne préparatoire aux élections présidentielles de 2017, François Liberti s'est voulu concret et pragmatique. Laissant les "grands discours" théoriques aux états-majors, il rappelé les objectifs de son équipe, comme par exemple la retour à la sphère publique de la gestion de l'eau d'ici 2017 ou encore la mise en oeuvre des actions votées par conseil général pour 2015 malgré "l'attitude stérile de l'UMP qui ne vote aucun budget" .
François Liberti a enfin évoqué l'affaire de la "rue du 19 mars" nommée en hommage aux accords d'Evian mettant fin à la guerre d'Algérie et rebaptisée par Robert Ménard, le maire de Béziers en "rue Hélie Denoix de Saint-Marc" du nom d'un militaire putschiste partisan de l'Algérie française et condamné à 10 ans de prison pour divers attentats sanglants.
Il a notamment déploré "un geste qui engendre la haine et la division quand l'heure exige la solidarité et le rassemblement".


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