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La droguerie

Par Elisabeth Leroy

J'entre dans la droguerie avec maman. La lourde porte en bois annonce notre arrivée : une petite cloche est accrochée tout en haut. Ce qui frappe en entrant, c'est l'odeur de vernis, de peintures, de cires, le mélange de tout ce qui s'y vend.

Le droguiste nous accueille en lançant un bonjour un peu traînant. Il nous dévisage en abaissant ses petites lunettes. Il porte une blouse grise et nous demande ce que nous désirons. Maman a fait sa liste qu'elle débite aussitôt. Le droguiste la conseille pendant que je regarde les étagères qui grimpent jusqu'au plafond et la profondeur du magasin. Il disparaît derrière une porte, au fond de sa boutique, tout en parlant. Il en revient avec un pot : c'est la cire d'abeille que maman appliquera sur le bois de ses armoires. Elle cherche également des pinceaux pour repeindre la grille du jardin. Elle ne sait quelle taille prendre. Là encore, le droguiste lui montre un choix en la conseillant. Elle demande combien elle doit pour tous ses achats. En payant, ils parlent tous les deux du beau temps qui nous permettra de refaire les peintures extérieures. Nous aiderons papa et maman pendant les grandes vacances. Ainsi nous ne nous ennuierons pas et gagnerons notre argent de poche.

écriture,souvenirs,livre,auteur,recueil,culture,société,endance

J'entre dans la droguerie avec maman. La lourde porte en bois annonce notre arrivée : une petite cloche est accrochée tout en haut. Ce qui frappe en entrant, c'est l'odeur de vernis, de peintures, de cires, le mélange de tout ce qui s'y vend.

Le droguiste nous accueille en lançant un bonjour un peu traînant. Il nous dévisage en abaissant ses petites lunettes. Il porte une blouse grise et nous demande ce que nous désirons. Maman a fait sa liste qu'elle débite aussitôt. Le droguiste la conseille pendant que je regarde les étagères qui grimpent jusqu'au plafond et la profondeur du magasin. Il disparaît derrière une porte, au fond de sa boutique, tout en parlant. Il en revient avec un pot : c'est la cire d'abeille que maman appliquera sur le bois de ses armoires. Elle cherche également des pinceaux pour repeindre la grille du jardin. Elle ne sait quelle taille prendre. Là encore, le droguiste lui montre un choix en la conseillant. Elle demande combien elle doit pour tous ses achats. En payant, ils parlent tous les deux du beau temps qui nous permettra de refaire les peintures extérieures. Nous aiderons papa et maman pendant les grandes vacances. Ainsi nous ne nous ennuierons pas et gagnerons notre argent de poche.

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