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Lazarus effect (The Lazarus Effect)

Publié le 22 mars 2015 par Cinephileamateur
Lazarus effect (The Lazarus Effect)

Bien que ça n’avait pas l’air de voler bien haut, la bande annonce de « Lazarus effect » avait attisé ma curiosité. Du coup, dès que j’en ai eu l’occasion (traduction : Dès que j’ai pu chopper une séance sans pré-pubère excité au moindre jump scare et n’hésitant pas à brailler dans la salle), j’ai été voir ce film en espérant passer simplement un bon moment devant un film d’épouvante.
Ce fut assez laborieux mais au final, tout n’est pas à jeter. Je me fais peut-être l’avocat du Diable après avoir lu de nombreux papiers qui me descendait ce film mais au final, j’ai quand même réussi à suivre ce scénario écrit par Luke Dawson et Jeremy Slater. Rien de bien original, on n’a de cesse de penser à d’autres œuvres, à retrouver des ficelles et des facilités déjà exploités à de maintes reprises mais une fois qu’on se laisse prendre au jeu, ça reste quand même regardable.
En fait, c’est surtout le début qui est assez pénible avec tous ses dialogues lourds et inutiles pour tenter de rendre crédible leur récit. On s’en moque un peu mais une fois que l’histoire est véritablement lancé, ça passe un peu mieux et ça malgré le débat facile et fade sur la vie après la mort ainsi que l’Homme qui se prend pour Dieu…
La distribution n’a rien de bien transcendant mais chacun fait ce que l’on attend de lui. A titre personnel, même si là aussi on joue sur des facilités, j’ai quand même bien aimé Olivia Wilde en Zoé, surtout une fois qu’elle revient d’entre les morts. Ses regards, sa posture et son maquillage sont très classique mais ça m’a plu.
Le reste, c’est assez prévisible. On ne croit pas trop au personnage de Frank (même Mark Duplass semble ne pas trop y croire) tandis que Sarh Bolger en Eva fait juste gentillet. Donald Glover en Niko ainsi que Evan Peters en Clay faisant principalement de la caricature appuyé sans grand intérêt si ce n’est d’avoir de nouvelles victimes potentielles pour la terreur qui nous réunit ici.
La réalisation de David Gelb joue bien également sur les clichés. Ça reste bien fait même si il n’y a rien de bien nouveau aussi. Je vais pas trop m’en plaindre, pour une fois qu’on n’a pas de found footage et une réalisation à la Parkinson, je ne vais pas être trop exigent pour le coup. Ça se laisse regarder et la courte durée du film fait en sorte qu’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer malgré le début très poussif.
Les décors m’ont bien plu aussi avec ce quasi huis-clos dans ce laboratoire même si, le même laboratoire montre ses faiblesses dans son exploitation lors des scènes finales où le réalisateur semble peu inspirer pour varier ses plans. Quant à la musique composée par Sarah Schachner, elle ne m’a fait ni chaud, ni froid. Elle est là, elle emballe le truc mais ce n’est pas un papier cadeau que l’on aura envie de garder à mon sens.
Pour résumer, j’en attendais tellement pire au regard de certains échos que j’ai pu avoir que ce « Lazarus effect » est plutôt bien passé de mon côté. C’est vite oubliable, c’est très prévisible et dans le genre, on retrouve toutes les ficelles dans ce film mais à suivre, je n’ai pas trouvé ça trop détestable. C’est très loin d’être parfait mais j’ai vu plus honteux et je pense que c’est le genre de film de deuxième partie de soirée que je pourrais revoir du coin de l’œil sans trop vouloir me forcer. C’est déjà ça…
2.5


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