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Il paraîtrait...

Publié le 29 mars 2015 par Ericguillotte
dimanche 29 mars 2015

- qu’on manque de temps. Ne dîtes pas le contraire, j’en vois certains lire hogaalauw alors que j’ai écrit au galop. Que faire ? Tout plus vite ? Certes. Mais on risque les maladresses surtout quand on est malhabile et qu’on se précipite rapidement. Optimiser tout acte, tout geste, tout agissement ? Ne le fait-on pas déjà quand on mange ses nouilles avec du pain et non pas la baguette seulement ensuite ? Il faudrait sans doute minimiser les temps de parcours. Mais on attend encore la téléportation. En voiture, on pourrait téléphoner, lire ses mails, prendre son café, se raser ou se maquiller, ou finir de rédiger un ilparaitrait. Excellente idée. Mais c’est interdit ! Pour le moment ! Car Valeo a présenté sa voiture autonome dotée d’une fonction conduite automatique, avec ordinateur, caméras embarquées, volant qui tourne tout seul. J’en veux une pour Noël ! Pas deux bouts, un seul sceau, asseyons notre crédo, au trot : pour faire court, la seule solution qui fonctionne est celle qui marche.
- que j’ai envie de dire : mesdames, que faites-vous là ?!? Une étude nous apprend que le désir féminin serait particulièrement sensible au manque de sommeil. Ne voulez-vous donc pas booster votre libido ? D’après l’étude, chaque minute de sommeil compte ; dormir seulement une heure de plus augmenterait de 14% les chances de faire l'amour le jour suivant. Boum, puisqu’on a dormi cette nuit une heure de moins, c’est raté pour ce soir. Sauf si sieste. Mais, mais, mais, j’ai envie de dire mais. Si ça marche dans un sens, ça marche aussi dans l’autre. Pourquoi faudrait-il toujours amplifier, décupler, exacerber cette envie d’avoir envie ? Pourquoi les femmes ne voudraient-elles pas désirer de ne pas avoir envie ? C’est une conjecture, dans toute conjoncture, à ne pas négliger. Dans ce cas, elles sauront désormais quoi faire : des nuits blanches pour éviter tout commencement d’ébauche d’un quelconque appétit. Pas deux bouts, un seul sceau, asseyons notre crédo, au trot : pour faire court, la seule solution qui fonctionne est celle qui marche.
- qu’on se posera tous un jour la question, ou qu'on se l’est déjà posée, ou qu'on nous l’a déjà posée, cette fameuse question de savoir si on est vieux, quand on vieux, parfois combien est on vieux, plus rarement comment est vieux. Mais alors donc, à partir de quel âge ? Sur la base de quels faits ? Y a-t-il une heure précise où on sait ? Un instant marquant où on peut nous le dire, nous avertir, afin qu’on soit au courant ? Un marqueur quelconque ? Les sondeurs ont sondé. Oh, ils n’ont pas osé risquer de heurter les sensibilités, ils ont demandé à des personnes âgées de 55 ans et plus s’ils se sentaient appartenir à la catégorie des...seniors. Le senior des années, comme dirait Tolkien. La réponse est la suivante : à partir de 66 ans, environ, à peu près, d’après le plus gros pourcentage des réponses. Prenez l’année en cours, les 4 chiffres, retranchez votre année de naissance, les 4 chiffres, vous connaîtrez ainsi votre âge, et donc votre statut. Ensuite, vous pourrez toujours choisir de lutter contre ou d’assumer, de nier ou de revendiquer, voire d’aller envoyer se faire coudre les bouches qui vous interrogeront. Pas deux bouts, un seul sceau, asseyons notre crédo, au trot : pour faire court, la seule solution qui fonctionne est celle qui marche.


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