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La compilation de mars

Par Darkstein

Hail Spirit Noir – « Haire Pneuma Skoteino » (Pneuma, 2012) Découverts par hasard et total coup de coeur pour cet obscur groupe grec qui mérite toute notre attention. Le croisement improbable entre Satyricon et les Doors, des mélodies très sixties avec ce qu’il faut de soufre pour rallier le groupe aux adeptes de la Bêêête.

Sonic Youth – « Hendrix Necro » (Dirty / Deluxe Edition, 1992) Bon, vers la fin, les Youth étaient moins Youth, et moins Sonic. Une pop parfois guimauve, mais toujours avec ce relent noisy qu’on aime – ou pas. Pour se rendre compte de la capacité du quatuor, il n’y a pas : Dirty, Washing Machine, A Thousand Leaves. Le reste est tout aussi recommandable, mais soit on va dans le – très – noisy, soit un rien sirupeux.

Mudvayne – « Dig » (LD50, 2000) Premier album produit par Shaun Crahan, le clown préféré des psychiatres de Slipknot, L.D.50 (pour « lethal dosage ») proposait un métal alambiqué tournant plus ou moins autour de 2001, Odyssée de l’espace, pour un ch’tit groupe super original (tiens, pas de masque, mais du maquillage, dont un bassiste qui ressemble à un croisement entre un hérisson et une coccinelle…) Bon, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas affaire à des tendres…

Motörhead – « Orgasmatron » (Orgasmatron, 1986) ‘Tain, on dirait de l’indus ! Morceau immortalisé par Sepultura, qui, à mon avis, pourrait être repris 167,243 fois tellement le nombre d’accords est limité !

Ministry – « Señor Peligro » (Rio Grande Blood, 2006) Deuxième partie de la trilogie anti-Bush du plus fameux groupe indus’. Encore plus énervé que House of the Molé, une puissance de feu non négligeable et toujours un sens du rythme effréné. Al Jourgensen et sa bande sont en colère et ça s’entend.

Iwresteabearonce – « Boat paddle » (Late For Nothing, 2013) Dans le genre métal barré, il y a pléthore. IWABO (pour faire court) ne déroge pas à la règle : une chanteuse énervée et tatouée, des riffs en staccato. Ce titre vaut aussi pour son clip nawak.

Deftones – « Rats!Rats!Rats! » (Saturday Night Wrist, 2006) Deftones s’est toujours démarqué du trio formé avec KornLimp Bizkit et marquant le néo métal de son empreinte. Plus éthéré, plus poétique, et dans ses moments énervés, plus extrême, Chino Moreno et sa bande n’ont jamais proposé d’albums « juste bons ». Même si depuis quelques temps il se perd en turpitudes lounge (Team SleepCrossesPalms), Deftones reste une valeur sûre du néo.

Moonspell – « Em Nome Do Medo » (Alpha Noir, 2012) Parce que la langue natale peut être aussi une fierté. Et parce que parfois, Moonspell sait quand chanter et quand hurler. Si on peut regretter sur « Memorial » certains titres qui auraient mérité des parties chantées, Alpha Noir / Omega White fait la part des choses. Un double album ou le sirupeux du White cède le pas à la lourdeur et la noirceur du Noir.

SepticFlesh – « Lovecraft’s Death » (Communion, 2008) La page se tourne pour Septic Flesh, voilà SepticFlesh. La différence musicale principale est l’ajout (de plus en plus massif) de choeurs, de violons, d’orchestrations classiques jusqu’à l’adjonction pour Titan de l’orchestre symphonique de Prague, excusez du peu. La folie des grandeurs ? C’est fort probable… Attention à la chute ! Mais parfois SF sait aussi faire direct.

Nick Cave & The Bad Seeds – « Abattoir Blues » (Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus, 2004) Un double album ambitieux et flirtant avec le blues, le gospel, les inspirations divines et les cruelles amours, thèmes chers à Nick Cave. Un double immanquable, … comme la plupart des albums des mauvaises graines.



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