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Quel avenir, ma Cocotte ?

Publié le 30 mars 2015 par Pilierdebuffet

*Warning : j’ai été invitée à dîner mais mon avis reste objectif :)*

Invitation à un événement chez « Ma Cocotte », le resto designé par Starck. Réaction en 3 étapes :
1. « Ma Cocotte ? Cool ! »
2. « Saint Ouen ? Arf. »
3. « Apéro-voyance ?! HELL YEAH »

Il faut vraiment vivre pour l’amour de la restauration et être victime de la sacrosainte parole du culinaire parisien pour se trainer jusqu’en bout le ligne 13. Rhooo, oui je provoque. Tout le monde sait que les bouts de ligne de métros deviennent les incontournables. Habitant du Marais, frémissez.

Bref, guidée par ma soif d’en savoir plus sur mon avenir, je me hâte dans la ligne 13, souriant à mes voisins de transpiration. L’aventure est poussive : quelques virages dans les ruelles désertes du futur Paris branché, quelques soupirs « mouais, cette hype de la banlieue commence à me les briser menues… »  L’arrivée chez Ma Cocotte (super nom, au passage) tient de la découverte d’une oasis dans le désert. Comme une récompense d’avoir tenu bon dans la moiteur de métro et trouvé son chemin du premier coup. Les Puces, qui grouillent à l’ accoutumée, sont la nuit tombée, dois-je dire, un peu tristounes.

Le cadre de Ma Cocotte est chouette, normal c’est Philippe Starck qui l’a designée et que l’on aime ou non, on sent tout de suite que l’on n’est pas au bistro du coin. Un peu comme le Mama Shelter en son temps, on vient exprès, on a donc plutôt intérêt à s’y sentir bien. Une grande tablée, une cuisine largement ouverte vers les convives, et puis quelques recoins. Les toilettes sont à la hauteur de leur auteur (hu-hu), quoiqu’un peu refroidissantes par l’indication de télésurveillance suite aux vols survenus. (Oui oui, des vols dans les toilettes).

L’accueil est un peu hésitant, mais non moins cordial, sans plus. Des fiançailles le même soir ça fait aussi de l’ombre, hein.

Dans l’assiette, c’est sympa. Sans plus. Le service est d’une rapidité déconcertante, très très déconcertante, on se croirait un peu au resto japonais. Mais pourquoi pas, les formules sont intéressantes, j’opte pour le tout-mayo (œufs durs en entrée, cabillaud en aïoli pour la suite). Mention spéciale cœur avec les mains pour la crème brûlée. À l’orange que l’on ne sent pas (tant mieux pour ma part), la portion est GRANDE, elle m’a terrassée. La texture fondante comme j’aime et le brûlé bien croustillant. Ni-ckel.

L’apéro-voyance. Là est toute l’originalité, même si le concept existe dans d’autres bars. Le pitch : formule apéro et formule dîner, consultation en prime. Je suis passée dans les derniers – inscription par ordre d’arrivée dans la limite des places disponibles – j’ai été assez déçue. Une seule question, 6 minutes top chrono et un petit côté expéditif très peu engageant. Les sceptiques ayant peur de l’arnaque ne seront pas rassurés.

Dommage le concept était cool. Mais bilan : allez-y pour le geste, pour le cadre, et pour dire « Saint-Ouen? I was there wayyy before it was cool* ».

106, rue des Rosiers – 93400 Saint-Ouen
Site web

*Saint-Ouen ? J’y étais biennnn avant que ça devienne cool.



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