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Du thé pour la santé

Publié le 01 avril 2015 par Espritphyto

Boire du thé peut être considéré comme un geste beauté, même si les effets potentiels du thé sur la peau dépendent fortement de sa concentration, du temps d’infusion et de la température de l’eau.

Aujourd’hui, on boit du thé chaque jour. Apprécié chaud ou froid, le thé est, après l’eau la boisson la plus consommée au monde : 15000 tasses se boivent chaque seconde dans le monde.

En buvant du thé, vous renforcez les défenses antioxydantes de la peau, prévenez les dommages cellulaires. Des bactéries similaires sont obtenus en appliquant directement du thé sur la peau. Mais surtout le thé peut aider dans les maladies graves comme les maladies cardiovasculaires par exemple.

Les Origines du thé

Il existe deux légendes autour du thé. La première attribue cette découverte à un empereur chinois, Sheng Nong, qui régna il y a plus de 4000 ans. La seconde fait référence à un moine, disciple de Bouddha au VIème siècle de notre ère.

L’empereur chinois Shen Nong est l’un des premiers empereurs mythiques réputé pour être médecin. Dans un souci hygiéniste, il préconisait à ses sujets de faire bouillir l’eau avant de la consommer. La légende veut que, lors d’une de ses tournées en son royaume, Shen Nong se soit assoupi au pied d’un arbre. Pendant qu’il dormait, quelques feuilles de thé portées par le vent seraient tombées dans son bol d’eau chaude, lui donnant une couleur brun-jaune.
Par curiosité, il goûta la mixture. Et il fut aussitôt séduit par la saveur de cette boisson rafraichissante  dont il apprécia les propriétés stimulantes. la consommation du thé se serait ensuite généralisée.

Une deuxième légende, originaire d’Inde cette fois-ci, attribue la découverte du thé au disciple de Bouddha, Bodhi rama qui vécut au VIème siècle de notre ère. Vers l’an 520, il partit en Chine prêcher le bouddhisme et fonder la secte Ch’an qui, pour la petite histoire, se développera au Japon six siècles plus tard sous le nom de zen. Afin de ne pas voler un seul instant à sa mission, Bodhi rama avait fait vœux de ne pas dormir pendant 9 ans. Mais après 3 ans sans dormir, la somnolence le guettant, il aurait mâché par hasard quelques feuilles de théier qui lui donnèrent assez de force pour tenir les 6 années qui suivirent.

Légendes ou réalité ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’aujourd’hui, le thé est énormément consommé sous toutes ses formes, il a su conquérir les palais de gens venant de part et d’autre de la terre.

Les différents types de thé

S’il existe plusieurs types de thé, il n’a qu’une seule origine : Le théier. De son nom latin camelia sinensis, c’est une espèce d’arbuste de la famille des Théacés. C’est en fait ni plus ni moins qu’un arbre à feuilles persistantes, pouvant atteindre à l’état sauvage, de 10 à 15 mètres de haut, et parfois même au-delà, pour certaines variétés. Il pousse sur des sols acides entre 1000 et 2000 mètres d’altitude sous un climat chaud et humide. On distingue 4 grandes catégorie de thé: le blanc, le vert, le oolong (bleu-vert) et le noir. Ces différentes couleurs ne révèlent pas de différentes espèces, mais du traitement des feuilles après la récolte, une opération très délicate.

Le thé blanc : le plus rare et le plus raffiné

Le thé blanc est de loin le plus fameux. Les jeunes feuilles sont cueillies avec les bourgeons puis séchées au soleil et enfin à l’ombre. Les feuilles subissent très peu de transformation et conservent donc beaucoup de propriétés des feuilles fraiches du thé. Le thé blanc provient surtout de Chine.

Le thé vert qui fait fureur au Japon et le plus réputé

Le thé vert est un thé peu oxydè. Tout juste cueillies, ses feuilles sont chauffées à la vapeur, ce qui permet de neutraliser les enzymes impliquées dans l’oxydation. Très populaire en Chine et au Japon et de plus en plus en Occident, le thé vert est réputé pour avoir les propriétés thérapeutiques les plus efficaces. Le thé vert représente 20 % de la production mondiale.

Le thé bleu-vert (Oolong ou Wulong en chinois)

c’est un thé à l’oxydation enzymatique incomplète. En terme d’oxydation, il se situe entre les thés noir, entièrement oxydés et les thés verts non oxydés. C’est un type de thé très populaire en Asie ou le thé oolong est aussi appelé Wulong, ce qui en chinois signifie dragon noir. En France le thé oolong est celui qui est servit dans les restaurants chinois, où on le trouve même en canette. Il existe aussi des thés jaunes, rares, d’origine chinoise, soumis à une légère fermentation à l’étouffée. parlons encore du thé matcha, qui est tout simplement du thé Gyokuro, le top des thés verts japonais. C’est une poudre très fine de thé vert moulu, très souvent utilisée pour la cérémonie japonaise du thé.

Le thé noir : le plus consommé

Le thé noir est un thé fermenté, qui a subi une oxydation complète. Et c’est d’ailleurs ce qui permet de le conserver longtemps. Selon le procédé traditionnel, les feuilles sont d’abord exposées au soleil puis séchées sur des plaques de métal chauffantes. Lors de cette première cuisson, les feuilles deviennent grisâtres. Elles sont ensuite froissées, ce qui a pour effet de briser les cellules de la feuille qui libéreront des enzymes permettant une meilleure fermentation. Plus cette étape est longue, plus les composés chimiques seront oxydés et plus le thé sera noir. Une méthode élaborée par les britannique au XIX ème siècle permet le même résultat mais en faisant appel à des machines comme les broyeuses les séchoirs et les tamis.
Le thé noir représente 80 % de la production mondiale. Lors des traitement, plus de la moitié des précieux polyphénols sont détruits de même que certaines vitamine. C’est pourquoi, on parlera surtout des thés verts.

Les Bienfaits …

Dans la médecine chinois, les méridiens destinataires du thé sont :

  • Le coeur
  • L’estomac
  • Le foie
  • La vessie
  • Le gros intestin

La consommation moyenne pour bénéficier des propriétés thérapeutiques du thé est de 5 à 10 g par jour.  Doux amer et légèrement froid, le thé clarifie la tête et les yeux, par exemple dans le rhume des foins; Il peut traiter les céphalées et les nausées dues à un excès d’alcool; Il facilite également la digestion et favorise la miction en neutralisant les toxines de l’alcool et des aliments gras. Il permet d’éliminer l’agitation accompagnée de soif et dissout les mucosités. De plus, mâchonner des feuilles de hé serait souverain contre la mauvaise haleine.

Dans la médecine chinoise, les thés parfumés sont considérés comme de véritables outils de soins. En voici quelques exemples :

  • Le thé au gingembre provoque la sudation et lutte contre le rhume
  • Le thé à la mandarine lutte contre la bronchite, fortifie la rate et ouvre l’appétit.
  • Le thé à la menthe fraîche élimine les toxines, lutte contre la distension abdominale. Et on le dit, excellent pour les maux de tête !
  • Le thé au graines de lotus lutte contre l’insomnie, l’énurésie et la dysenterie.
  • Le thé au jasmin permet d’expulser l’air en cas de digestion difficile.
  • Le thé à la camomille aide à soulager les douleurs liées aux menstruations.

Le thé de manière général protège aussi des maladie cardiovasculaires comme les AVC et de l’hypertension. Grâce à ses antioxydants aux effets puissants et aux polyphénols qu’il contient, il pourrait aider à protéger le cerveau contre certaines maladies neuro dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou Parkinson qui mettent en jeu des phénomènes d’oxydation et d’inflammation.

… et les limites du thé

On vous l’a souvent répété, il ne faut pas abuser des bonnes choses. En effet, on dit que le thé interfère avec l’absorption du fer alimentaire. Ce phénomène se produirait au niveau de l’intestin en formant des complexes solubles. En réalité, les données épidémiologiques existantes sur ce chapitre, sont assez contradictoires, le métabolisme du fer étant un système multivarié complexe.

C’est pourquoi, l’impact de la consommation de thé ne serait significatif que chez les personnes ayant un risque de déficience en fer, comme la femme notamment pendant les règles ou enceinte. Mais c’est vrai aussi pour les végétariens dont l’apport ferrique dans l’alimentation est plus faible à cause du manque de viande.

Conseil : Ajouter du lait ou du citron (source de vitamine C) dans le thé afin de saturer ses ions. Ainsi, le fer restera libre et sera absorbé plus facilement. L’acide ascorbique présent dans le citron a le pouvoir d’inhiber l’activité chélatrice du fer en modifiant le PH du thé. Du coup les polyphénols du thé se lient aux ions dérivés du lait, lesquels ne sont donc plus disponible pour lier le fer.

l’autre contre-indication connue pour la consommation de thé concerne les personnes ayant des antécédents de calculs urinaires oxalo-calciques : le thé noir est alors déconseillé car il contient beaucoup d’acide oxalique.

Il est aussi recommandé d’éviter le thé comme le café ou le cola et le chocolat en cas de reflux gastro-œsophagien, d’œsophagite ou de hernie hiatale, en raison de la présence d’un composé appelé méthylxanthines. La consommation de thé ou d’aliments cités au-dessus, est susceptible d’entraîner un relâchement du sphincter œsophagien inférieur situé à l’entrée de l’estomac et ainsi de causer un reflux du contenu gastrique dans l’œsophage.

En résumé, cet effet du thé sur l’absorption du fer peut donc être négatif pour les personnes atteintes d’anémie, mais il peut être en revanche positif pour elles qui ont trop de fer dans le cas dune hémochromatose par exemple, puisque le fer superflu cause des dommages pouvant entrainer cancers et autres maladies de cœur.

Attention aussi à vos dents car comme c’est le cas pour le café, le thé à tendance à jaunir les dents, un désagrément plus inesthétique qu’autre chose mais tout de même.

Conseil : Ne dépasser pas les 3 tasses de thé PAR JOUR (sauf si vous faites partie des personnes dont le thé pourrait avoir des effets néfastes, à ce moment-là consultez votre médecin).

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