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Chronique : Les enquêtes du Département V

Publié le 02 avril 2015 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Adaptées des best-sellers de l’auteur danois Jussi Adler-Olsen, Les Enquêtes Du Département V, redoutables polars noirs, arrivent sur les écrans de l’hexagone.

Déclinées en plusieurs volets, le film Miséricorde, réalisé par Mikkel Norgaard, ouvre le bal intense et glaçant de cette série d’investigations à découvrir depuis le 27 mars en e-cinéma (VOD). Profanation, le second opus de cette saga, sortira quant à lui,  le 8 avril prochain au cinéma. De quoi ravir les impatients et tenter de faire évoluer la distribution cinématographique.

S’il n’est pas coutume de découvrir un premier film en VOD et la suite au cinéma, Miséricorde n’en demeure pas moins intéressant, bien au contraire. Cette première réalisation, écrite par le scénariste de Millénium, Nikojaj Arcel, livre un film sombre, très travaillé, intense, interprété par un duo énigmatique et attachant.

Après une bavure qui coûte la vie à l’un de ses collègues et laisse son meilleur ami paralysé, l’inspecteur Carl Mørck (Nikolaj Lie Kaas) a presque tout perdu. Mis sur la touche, privé du droit d’enquêter, il est chargé d’archiver les vieux dossiers du commissariat avec Hafez el Assad (Fares Fares), l’assistant d’origine syrienne qui lui est imposé. Mais très vite, les deux policiers désobéissent à leur supérieur et rouvrent une enquête jamais résolue, la disparition mystérieuse d’une jeune politicienne prometteuse survenue cinq ans auparavant.  C’est la naissance du Département V et sa première enquête…

Univers sobre, style et décors épurés, tons passant du brun à l’ocre puis au vert, de l’obscurité à la lumière avec ce jeu de clair-obscur, cette adaptation s’avère d’une très bonne qualité visuelle, très esthétique. La mise en scène est précise, efficace. L’intrigue est bien ficelée et dès les premières minutes, la narration est captivante.

Sans faiblir pendant près d’une heure trente, la tension règne en maître. Pour servir cette investigation, un duo de flic que tout oppose, interprété avec justesse. Visage marqué, impénétrable, sans l’esquisse du moindre sourire pour l’un et plutôt dans le registre de l’empathie, pour le second, l’alchimie entre les deux fonctionne sans la moindre faille. A plusieurs reprises, elle est propice à des interactions cocasses et situations d’ironie, instants de répits à une histoire sombre et prenante.

Qualité visuelle, intrigue, personnages, Miséricorde inaugure bel et bien une série d’enquêtes captivantes et addictives distribuées par Wild Bunch.  A découvrir sur toutes les plateformes de VOD dès à présent.


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