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[Critique] Fast & Furious 7

Par Wolvy128 @Wolvy128

3-étoiles

Affiche fast & furious 7
Retardé d’un an suite au décès tragique de l’acteur vedette Paul Walker, ce n’est finalement qu’hier que le septième opus de la saga Fast & Furious a débarqué dans les salles. Un septième volet qui marque l’arrivée d’un nouveau réalisateur aux commandes en la personne de James Wan (Saw, Insidious, Conjuring). L’histoire reprend globalement où elle s’était arrêtée puisque Dominic Toretto (Vin Diesel) et sa « famille » doivent faire face à Deckard Shaw (Jason Statham), bien décidé à venger son frère. Quant au casting, hormis les deux têtes d’affiche et l’arrivée d’un nouveau méchant, on retrouve évidemment tous les habitués que sont Michelle Rodriguez, Ludacris, Tyrese Gibson, Jordana Brewster ou encore Dwayne Johnson.

Que dire sur le dernier volet en date de la saga Fast & Furious si ce n’est qu’il est aussi généreux en action que pauvre en scénario. L’intrigue est en effet particulièrement laborieuse, voire littéralement foutraque. Sans parler des ficelles narratives qui sont ici tellement nombreuses que les mentionner toutes serait, non seulement interminable, mais aussi complètement inutile. Il est vrai que la saga s’inscrit plutôt dans une dynamique de spectacle et non de fond, mais un minimum de vraisemblance me semble tout de même nécessaire pour pouvoir adhérer au projet. Autant l’excès dans l’action peut s’apprécier, autant l’excès d’incohérences scénaristiques me paraît assez rédhibitoire, même pour une telle franchise. On se retrouve du coup devant un long-métrage aux cascades extrêmement prenantes (malgré leur caractère invraisemblable) mais à l’histoire totalement bancale, les faits et gestes des personnages étant souvent d’une bêtise folle. L’impression finale ne peut dès lors être que mitigée.

Photo fast & furious 7
Et pourtant, malgré le manque énorme de consistance du scénario, le film n’est pas forcément désagréable pour autant. Comme ses prédécesseurs, il peut effectivement toujours compter sur un humour, certes sans grande subtilité, mais plutôt efficace à partir du moment où nos exigences ne sont pas trop élevées, pour ne pas dire minimes. En outre, l’attachement aux personnages développé depuis les premiers opus permet de suivre leurs aventures avec un minimum d’intérêt. En 7 films, on a effectivement eu le temps de s’attacher à cette grande famille et au casting qui la caractérise. Ce ne sont certainement pas les meilleurs acteurs d’Hollywood, ni même les plus charismatiques, mais on a néanmoins bien du mal à imaginer maintenant d’autres comédiens à leur place. Enfin, l’émotion finale – bien que terriblement facile et naïve – autour de Paul Walker et son personnage laisse difficilement indifférent et risque de plaire aux fans de la saga.

En conclusion, Fast & Furious 7 s’inscrit donc dans la parfaite lignée des volets précédents. A savoir celle d’un blockbuster généreux en action mais bancal en termes de scénario. Une tendance qui s’accentue dans cet opus puisque si les cascades s’avèrent encore plus impressionnantes que par le passé, le script se révèle quant à lui encore plus désastreux.



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