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The Walking Dead : une saison 5 inégale… mais vivement la suite !

Publié le 04 avril 2015 par Biancat @biancatsroom

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Je viens de passer une semaine sous l’eau, ou plutôt sous des montagnes de travail. Depuis mon billet « Vis ma vie de rédactrice », les affaires se sont accélérées et j’en suis bien sûr ravie ! Le revers de la médaille, c’est que j’ai beaucoup moins de temps pour bloguer et aller vous lire. Quoi qu’il en soit, cette semaine, il fallait tout de même que je passe une tête sur la blogosphère pour parler de mon héros préféré, Rick Grimes, et de la série The Walking Dead qui vient d’achever sa cinquième saison aux US.

Du bon… et du moins bon

En quatre saisons, les scénaristes de The Walking Dead nous ont habitués à une certaine manière de mener la trame de la série : de nettes cassures dans le rythme de la narration, pour mieux mettre en exergue les fulgurances du scénario.

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On se souvient notamment des longues recherches pour retrouver la petite Sophia dans la saison 2, de Rick faisant du jardinage dans la prison de la saison 3, ou encore des scènes intimistes de la saison 4 (« Look at the flowers », and so on…). Cette cinquième saison ne fait donc pas exception à la règle, alors que les premiers épisodes ne le laissaient pas forcément présager. A la fin de la saison 4, rappelons-le, nous avions laissé nos amis en très mauvaise posture, enfermés dans un wagon au sein du fameux Terminus et ses humains cannibales. La tension était alors à son comble et nous nous demandions à quelle sauce ils allaient être mangés, littéralement.

C’est donc sur l’épisode certainement le plus tétanisant de la série que le show redémarrait. Le problème, c’est que cette tension extrême n’aura pas mis plus de 3 épisodes pour retomber, pour laisser la place à une lenteur parfois abyssale : de nombreux flash-backs, et encore une fois la séparation de la bande, qui annonce presque toujours une série de tête-à-têtes et de monologues interminables. Autant j’avais apprécié ces scènes dans la saison 4, autant elles m’ont profondément ennuyée dans celle-ci. Presque autant que l’apparition du personnage le plus irritant depuis le début de la série : le père Gabriel (que celui qui n’a pas eu envie de lui en coller une me jette la première pierre). A tel point que dans ma torpeur, j’ai à peine réalisé que les scénaristes avaient entre-temps liquidé deux personnages importants, dans des scènes à la crédibilité douteuse.

The Dark Knight Rises

En marge d’un scénario déséquilibré et pas toujours passionnant, le héros Rick Grimes s’est en revanche plus que jamais imposé comme le personnage le plus intéressant de la série. Depuis le début du show, les scénaristes lui imposent régulièrement des choix totalement impossibles,

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ce qui a largement contribué à forger un leader d’une grande complexité psychologique et d’une grande cohérence. En permanence, Rick se débat entre le Bien, le Mal et ce qui doit être fait, qui se situe souvent à la frontière des deux.

Au fil des saisons, c’est un véritable régal de voir le personnage s’adapter à ce nouveau monde de cauchemar, de voir aussi sa droiture initiale sans cesse en prise avec son côté animal et instinctif, qui surgit parfois au moment où on l’attend le moins. A ce titre, je salue la performance d’acteur d’Andrew Lincoln, qui incarne à merveille les combats intérieurs de Rick et ses accès de rage qui confinent presque à une certaine folie. Comme vous l’aurez compris, je suis totalement fan.

It’s a new dawn, it’s a new world 

Après pas loin d’une dizaine d’épisodes soporifiques – alors que le passage par l’hôpital dirigé par l’implacable Dawn aurait pu secouer un peu l’ensemble – , la série est enfin repartie dans les tours dans les derniers épisodes avec l’arrivée de la troupe à la communauté d’Alexandria.

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Avec l’expérience de 5 saisons, on sait désormais que dans The Walking Dead, l’ennemi principal n’est pas le zombie – même si certaines morts traumatisantes rappellent régulièrement qu’ils ne sont pas là pour faire un bridge -, mais l’humain qui lutte pour sa survie. Alors à Alexandria, pour une fois, exit les bons vieux psychopathes comme le Gouverneur ou les habitants du Terminus, place à l’être humain couard et ordinaire. Et l’on constate rapidement qu’il n’y a pas besoin d’être confronté à des psychopathes pour être en danger, car la lâcheté et l’inconscience sont au moins aussi dangereuses que la folie. Encore une fois, The Walking Dead explore les facettes les plus sombres de l’âme humaine pour nous mettre face à ce que nous pourrions être dans une telle situation, et c’est comme ça qu’on l’aime.

Dans la dernière ligne droite, les scénaristes ont donc travaillé à faire monter la tension au sein de la communauté, tout en instillant la peur d’une menace invisible à l’extérieur. Qui sont les « Wolves » ? Pourquoi marquent-ils les zombies d’un W sur le front ? Pourquoi se rapprochent-ils d’Alexandria ? Le season finale, moins choc que prévu mais d’une redoutable efficacité, apporte quelques indices (et le retour de Morgan en ninja accompli !), suffisamment pour nous faire comprendre qu’une nouvelle ère est en marche et que celle-ci sera emmenée par Rick Grimes et les siens. Pour être aux premières loges de la guerre qui s’annonce, rendez-vous en octobre.


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