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Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 2. Episodes 16 et 17.

Publié le 08 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 2. Episodes 16 et 17. The Lost Boy / The Adam Bomb.


Je ne sais pas vraiment ce que j’aime le plus dans The Goldbergs car plus le temps passe et plus je n’ai rien que me dérange dans cette série. Durant la première saison j’avais quelques problèmes avec certains personnages, certaines intrigues et petit à petit tout cela a disparu. L’animosité que je pouvais avoir pour certains épisodes l’an dernier a totalement disparu dans cet épisode. « The Lost Boy » était donc un épisode assez sympathique car il permet d’utiliser Beverly de façon assez judicieuse. J’aime bien la façon dont ses enfants n’ont de cesse de remettre en cause ses conseils de parents. Elle sait très bien utiliser la culpabilité des autres (et surtout de ses enfants) en guise d’arme. C’est ce qu’elle fait à merveille dans cet épisode mais ses enfants ne sont plus du tout dupe et prêt à tout entendre. Petit à petit Beverly évolue sans que l’on ne s’en rende vraiment compte. Disons que c’est fait petit à petit au fil des épisodes et je trouve que le tout fonctionne à merveille. Elle aime ses enfants sauf que ceux-ci grandissent alors forcément qu’elle doit adapter son point de vue des situations face à l’âge de ses enfants. L’an dernier je me souviens d’un épisode où Adam faisait sa petite crise car il en avait marre que sa mère soit constamment sur son dos, voyant ça comme une honte qui lui colle à la peau. Il a bien raison, à un certain âge on a envie de s’émanciper de ses parents.

En tout cas de leur influence pesante dans notre propre vie car le plus important, dans la réussite sociale d’un adolescent est justement de se construire avec ses parents au loin. Erica et Barry ont une idée bien à eux et cela fonctionne à merveille. C’est une association de personnage qui fait tout de même des étincelles car The Goldbergs ne l’exploite pas si souvent que ça. En tout cas, c’est une brillante idée et cela fonctionne parfaitement bien. Ce que je n’attendais cependant pas du tout c’est la façon dont la série parvient justement à nous surprendre. Car la surprise est complètement différente de ce que l’on aurait probablement pu imaginer. L’histoire d’Adam est cependant plus intéressante (et c’est étrange), surtout car il se retrouve avec son père dans un univers qui n’est pas vraiment celui qu’il préfère. Alors que son père l’emmène voir un match car c’est un grand fan, Adam va aller faire pipi (et quelle épopée tout de même), se perdre et ne plus retrouver son père nulle part. C’est quelque chose qui est déjà arrivé à tous les enfants de se perdre et de ne plus retrouver ses parents. En tout cas, je me souviens que cela m’est déjà arrivé quand j’étais plus jeune alors que j’étais avec mes parents dans un parc d’attraction.

J’étais distrait et mes parents n’ont pas fait attention, ils pensaient que j’étais en train de les suivre. Puis, je n’ai pas réussi à les retrouver, ce qui m’a conduit vers les agents de sécurité et une annonce micro : rien de mieux pour s’afficher devant tout le monde. Cette partie de l’épisode était étrangement assez touchante alors que je n’aurais justement pas cru que l’histoire du père et du fils puisse être aussi émouvante que celle de Beverly avec ses deux autres enfants. J’ai par ailleurs appris que le stade dans lequel se déroule l’épisode à Philadelphie est en fait un stade qui a été démoli en 2004, « The Vet » et la façon dont tout cela a été recréé est tout de même intéressant même si à mes yeux cela n’a pas vraiment de différence face à un autre vieux stade d’une autre ville. On sent que ce n’est pas un stade des années 2000 en tout cas et le côté ultra désuet fait encore une fois que The Goldbergs reste une brillante comédie dans la reproduction historique. Dans « The Adam Bomb », la série parvient encore une fois à appuyer sur les bons boutons. Ce que j’ai trouvé d’intéressant dans cet épisode ce sont les enfants. Les parents ne sont finalement que des spectateurs de ce que leurs enfants sont et veulent être. Commençons par Erica. Elle apprend avec sa meilleure amie que Tiffany, une popstar décrite comme la Taylor Swift des années 80s (cela m’a énormément rappelé Robin Sparkles et son « Let’s Go the The Mall »).

Erica a envie de devenir une chanteuse, elle a envie de devenir la nouvelle Tiffany. Elle veut donc enregistrer une démo et elle a besoin de l’aide de ses parents. Sauf que tout cela est finalement un fiasco pour Erica qui va se rendre compte qu’elle n’est pas la seule à vouloir devenir chanteuse et à tenter de le montrer à Tiffany. J’ai trouvé ça assez drôle dans son ensemble mais cela permet aussi de parler du rêve américain, celui de devenir célèbre. Ce n’est pas facile. L’apparition de Miss Cinoman (incarnée par Ana Gasteyer) en guise de clin d’oeil était excellente. J’aurais bien aimé qu’elle apparaisse un peu plus longtemps alors que dans les deux précédents épisodes dans lesquels elle est apparue elle était très en forme. Par ailleurs, cet épisode se permet également de se concentrer sur Barry et Adam. Les deux n’ont de cesse de se chamailler. C’est là aussi quelque chose que j’ai moi-même vécu avec mon propre frère. Alors certes, pas aussi violent que de casser toutes les choses de mon frère, mais l’on s’est battu pour des bêtises en tout genre. Comme souvent entre frères (ou frères et soeurs tout dépend de la configuration de votre famille). La relation entre les deux frères est un angle intéressant, surtout qu’ils peuvent être à la fois cul et chemise et de véritables ennemis.

The Goldbergs a une facilité à me rappeler ma jeunesse que je retrouve nulle part ailleurs dans les comédies. C’est cette nostalgie que la série parvient à m’offrir que j’apprécie énormément car je m’attache forcément plus à une série qui va là où justement je me sens le plus confortable.

Note : 7/10 et 8.5/10. En bref, encore du très bon The Goldbergs.


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