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Des salons du livre de moins en moins rentables pour les éditeurs

Par Dedicaces @Dedicaces

Des salons du livre de moins en moins rentables pour les éditeursAcadie Nouvelle – Si les salons du livre offrent une belle vitrine aux maisons d’édition, celles-ci constatent qu’ils sont peu rentables. Les éditeurs francophones ont amorcé une réflexion sur leur présence dans ces grands rassemblements populaires.

Le président du Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF), Serge Patrice Thibodeau, de Moncton, souligne que les entreprises d’édition et les distributeurs perdent beaucoup d’argent avec les salons, surtout lorsqu’ils doivent se déplacer à l’extérieur de leur région. C’est trop cher et peu profitable pour les entreprises d’édition. Un secteur qui peine déjà à assurer sa stabilité financière. La location d’un stand peut varier de 350 $ à 6500 $, tout dépendant de l’envergure de l’événement. Les salons du Nouveau-Brunswick ont des coûts plus raisonnables, a-t-il fait savoir. De plus, il faut compter les frais de déplacement, d’hébergement, les salaires, les indemnités, le temps de préparation et la gestion des auteurs.

« Quand on calcule toutes les dépenses et qu’on les compare aux résultats des ventes, finalement, c’est une vitrine et c’est tout. Ce n’est pas dans un salon qu’un éditeur va faire fortune, à moins d’avoir un best-seller, comme c’est arrivé l’année où j’ai publié le journal de John Winslow. Ça valait l’investissement d’être dans un salon, mais la plupart du temps on est déficitaire », a déclaré Serge Patrice Thibodeau qui dirige les Éditions Perce-Neige. (…..)

La location d’un stand dans un salon du livre peut varier de 350 $ à 6500 $, tout dépendant de l’envergure de l’événement. - Archives

La location d’un stand dans un salon du livre peut varier de 350 $ à 6500 $, tout dépendant de l’envergure de l’événement.

(…..) « Ce sont de grands branle-bas de combat qui demandent de l’énergie de la part des éditeurs et qui, sauf pour le sentiment d’une rencontre sur le terrain qui est importante, sont rarement convaincants par rapport aux ventes. Ce n’est pas ça qui nous fait vivre et qui nous permet de faire d’autres livres »,  a indiqué l’éditrice jeunesse.

En 2014, Denis Sonier des Éditions de la Francophonie avait décidé de ne plus participer aux salons du livre. Depuis deux ans, ses recettes dans les salons ont fondu d’environ de moitié. Finalement, il est revenu sur sa décision puisqu’il peut maintenant compter sur une représentante qui s’occupe du stand des Éditions de la Francophonie dans les salons de la province.

Denis Sonier est d’avis que la formule doit être revue afin de revenir à un événement autour des auteurs et des livres et moins sur les vedettes.

(…..) Lisez l’article intégral sur le site internet de Acadie Nouvelle >>>


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