C’est l’information Blake et Mortimer de la semaine : une tribu indienne a été (re)découverte au Brésil, et qui vit en marge de la société que nous connaissons.
Un seul élément de la “modernité liquide” leur sera fourni : un équipement radio pour pouvoir contacter le gouvernement en cas d’invasion de leurs terres. Emilie Barruca, ethnologue, explique les enjeux ici :
Il y avait donc un monde avant le web 1.0. Selon El Pais, il ne resterait plus que 100 communautés tribales à exister de par le monde, dont la plupart se trouve entre le Brésil et le Pérou. On peut faire un parallèle avec les 25 langues qui disparaissent chaque année sur Terre : si nous voulons croire que le web puisse être un havre de partage de toutes les connaissances, force est de constater qu’un phénomène d’assimilation et d’homogénéisation s’opère, qui mène à une perte d’informations, de cultures, et d’histoire. Et ça me rappelle une pensée de Baudrillard : “le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l’homme de penser”. Digression assumée.
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