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Perversion médicalement assistée

Publié le 17 avril 2015 par Le Journal De Personne

Tous ces pervers qui ne peuvent se retenir
Quelle loi pourrait les contenir?
Quelle sanction pour les punir?
C'est un mal que l'institution a toujours eu du mal à prévenir.
Aucune psychiatrie pour les guérir
Contre eux, on peut à peine se prémunir!
Nul n'est prêt à affronter, à se confronter avec ce genre de désir.
Le désir de vous salir, de vous nuire, de vous anéantir!
Un désir qui en dit long sur le désir du mal animal qui n'attend pas votre aval pour sévir!
C'est une poussée qui n'en a jamais assez...
Qui se poursuit même après vous avoir destitué, violé et volé vos éclats de rire!
C'est une PULSION qui nourrit et se nourrit de ces perversions... dites polymorphes parce qu'elles empruntent tous les visages du monde
PULSIONS qui ont la réputation d'être irrésistibles.
Vous ne pouvez leur résister, ni les éviter au point que la doxa masculine a cru voir dans le viol comme une forme de complicité de la gente féminine.
Une sorte de consentement implicite entre le bourreau et sa victime
Le syndrome de Stockholm... ou la connivence entre attraction et répulsion...
Le mal qui fascine l'assassin, fascine en même temps celui qu'il assassine, n'est-ce pas ?

Comme quoi, il y a toujours plus pervers que soi, plus pervers que le pervers : celui qui analyse les perversions n'est pas à l'abri de votre suspicion... loin s'en faut !
On finira peut-être un jour, par brûler tous les divans pour ne plus faire rimer une tare avec un art. J'attends de voir Fogiel interroger Fogiel.
Mais c'est internet désormais qui a pris le relai et le dessus sur tous les relais!
On y compte le plus grand nombre de pervers qui évoluent et perpétuent leurs crimes en toute impunité.
Ni trolls, ni parasites... ce sont tout simplement des pervers absolus qui vous réinventent des vices, des défauts, des travers pour vous empêcher de déjeuner en paix.
C'est là que l'on commence à saisir l'essence de toute perversion : à savoir que le virtuel est plus réel que le réel... ce qui peut... être a plus d'impact que l'être.
Pour ce virus, il ne peut y avoir d'antivirus. Votre bécane cérébrale peut exploser à tout moment parce qu'un pervers a cru qu'il vous plaît parce que vous lui avez plu. Qu'il était chargé de vous, parce qu'il vous a téléchargé. Qu'il vous possède parce qu'il ignore qu'il est possédé.

Bannissez-les tous et si vous ne savez pas toujours pourquoi, eux, ils le savent. Parce que vous n'avez, tout compte fait, qu'un seul ami : vous-même. Et encore!


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