Magazine Culture

Albrecht dürer (dit le jeune)

Publié le 25 avril 2015 par Aelezig

1498 autoportrait

Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il meurt le 6 avril 1528 (à 56 ans), est un peintre, graveur, théoricien de l'art et de la géométrie allemand. S'il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins célèbre, on dit Albrecht Dürer le Jeune.

Il est le troisième enfant d'Albrecht Dürer l'Ancien, orfèvre originaire d'Ajtós en Hongrie et arrivé à Nuremberg en 1455. Son parrain est Anton Koberger, orfèvre devenu imprimeur qui édita la Chronique de Nuremberg et l'illustra en 1493. Selon la tradition familiale, Albrecht est lui aussi destiné au métier d'orfèvre, et à 13 ans, il commence son apprentissage et apprend à se servir du burin et de la pointe. Voyant les dons de son fils pour le dessin, son père lui permet d'entrer dans l'atelier d'un peintre ; fin 1486, il devient l'apprenti de Michael Wolgemut, avec qui il apprend à manier la plume et le pinceau, à copier et dessiner d'après nature, à réaliser des paysages à la gouache et à l'aquarelle et également à peindre à l'huile. Il se familiarise également avec la technique de gravure sur bois. Il y reste trois ans.

Comme le veut l'usage, Dürer prend la route dès qu'il a terminé son apprentissage, le 11 avril 1490. Il se rend à Colmar, à Bâle, à Strasbourg. Il rentre à Nuremberg où il arrive le 18 mai 1494, pour y épouser la jeune Agnes Frey.

Presque aussitôt, à l'automne 1494, il laisse son épouse pour faire un voyage en Italie du Nord. En été ou automne 1505, il entreprend un second voyage à Venise, où il exécute la commande, payée par les négociants d'Augsbourg et de Venise, d'un retable pour l'autel de Notre-Dame dans l'église San Bartolomeo dei Tedeschi, La Vierge de la Fête du Rosaire. En 1507, Dürer rentre à Nuremberg et entreprend d'étudier les langues et la géométrie.

1514 gravure Melencolia I

1514 - Gravure Melencolia I

En 1512, il devient le peintre de la cour de l'empereur Maximilien de Habsbourg dont il fait le portrait et reçoit une pension avec titres de noblesse. Au décès de cet empereur, il entreprend en juillet 1520, accompagné de sa femme et de sa servante, un voyage en Hollande dont le but immédiat est d'obtenir la prorogation de sa pension par le nouvel empereur Charles Quint. Il y rencontre nombre d'artistes et de savants, notamment Érasme.

Membre du Grand Conseil de la ville de Nuremberg, il siége en 1518 à la Diète d'Empire à Augsbourg. Bourgeois célèbre de Nuremberg, il est en 1520 convié à faire partie de l'ambassade chargée d'apporter à Bruxelles les joyaux du couronnement de Charles Quint et à participer ensuite aux cérémonies du sacre à Aix-la-Chapelle. Il suit l'ambassade à Cologne.

Dürer a écrit des livres parmi lesquels Les Règles de la Peinture ou le Traité des proportions du corps humain publié en 1525. Il illustre plusieurs ouvrages.

Il meurt en 1528.

Déjà artiste accompli, Dürer s'est fortement intéressé au rôle des mathématiques dans les proportions et la perspective. Il met en pratique ses nouvelles connaissances dans ses œuvres artistiques. Pour construire sa gravure Adam et Ève, il prépare son œuvre par un faisceau de droites et de cercles. Le goût d'Albrecht Dürer pour les mathématiques se retrouve dans la gravure Melencolia, tableau dans lequel il glisse un carré magique, un polyèdre constitué de deux triangles équilatéraux et six pentagones irréguliers. Il s'intéresse aussi aux proportions (proportions du cheval et proportions du corps humain).

Il commence à rassembler de la documentation pour rédiger un grand ouvrage sur les mathématiques et ses applications dans l'art. Ce mémoire ne paraîtra jamais, mais les matériaux rassemblés lui serviront pour ses autres traités. Son œuvre mathématique majeure reste les Instructions pour la mesure à la règle et au compas (1538), qui développe en quatre livres les principales constructions géométriques, une théorie de l'ombre et de la perspective.

1519 portrait de maximilier Ier

1519 - Portrait de Maximilien Ier

L'homme a toujours intéressé. Doux, aimable, pieux, honnête, fidèle, loyal, ces épithètes sont fixées dans les décennies qui suivirent son décès par des éloges dont l'époque offre peu d'autres exemples. Plus tard, la publication des lettres, journaux et autres écrits biographiques aurait pu, sinon altérer, du moins estomper ce portrait de convention : des éléments de bizarreries, d'excentricités, à côté de faiblesses inexplicables, d'infantilismes, pouvaient venir compléter les images trop austères ou trop suaves que proposent les célèbres autoportraits. Mais ils n'eurent pas d'écho.

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

D'après Wikipédia


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aelezig 127315 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte