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Cendrillon, balançait cette pouffe (pas pantoufle) de verre et regardait l'original de 1950 qui est beaucoup mieux

Publié le 29 avril 2015 par Sebd59 @1_oeil

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Cendrillon (Cinderella)

Sorti le 25 mars 2015

1h44

Fantastique - - - - Romance

De Kenneth Branagh Avec Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden...

Distribué par 

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TP
Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme soeur. Une lueur d’espoir brûle dans son coeur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime... Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

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Après Alice au pays des merveilles et Maléfique, Disney continue d’adapter ses dessins animés cultes en mode Live, et cela n’est pas encore finis vu que la liste des projets s’allongent presque tous les mois.

Cette fois-ci, c’est au tour de l’histoire de Cendrillon de prendre vie à l’écran. On connait déjà l’histoire et l’on ne sera jamais surpris par un dénouement inattendu. Car si dans Maléfique, on avait pris un autre point de vue pour la nouvelle adaptation, ici, on ne se contente que de faire un simple copier-coller du dessin animé de 1950.

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Car oui, cette nouvelle mouture de Cendrillon est totalement sans aucune imagination scénaristique. Le tout en étant encore plus niais et guimauve que pouvait l’être la version originale. Cette Cendrillon ne s’adresse qu’à un seul et unique publique, les petites filles qui peuvent encore croire au prince charmant. Passé l’âge des 7-8 ans, et les adultes, ne sentiront que de la lassitude devant tellement de niaiseries et de lenteur car pour un film d’une durée de 1h44, on a l’impression de passer 2h30 assis dans son siège.

Et l’on emballe tout ce manque d’imagination par un gros ruban d’effets numériques en tout genre. Et si il y a bien quelque-chose de réussi dans ce film, c’est les effets numériques. Que ce soit les souris ou les décors, on peut saluer la perfection de ce côté-là.

Mais pour se tirer une balle dans le pied, pourquoi ne pas mettre le film dans les mains de Kenneth Branagh ? Alors que j’avais déjà critiqué son côté pantouflard lors de la sortie du premier volet de Thor (dont je doute que les scènes d’action ne soient tournées en fait par un second réalisateur), pour cette version de Cendrillon, il ne change pas. De nouveau, on se retrouve devant une réalisation molle mais en plus de continuer de rester les pieds dans ses pantoufles, c’est non seulement mou mais sans aucune imagination. On se retrouve devant un film plan-plan, qui est parfois interrompus par un plan de grue et un peu sur le décolleté de Cendrillon. Et pour donner encore plus l’impression qu’il s’en foutait totalement du film (à part prendre son chèque), la direction des acteurs est également au minimum syndicale ou bien c’est le fait de ne pas savoir placer correctement la caméra.

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Il faudra m’expliquer le choix de Lily James pour le rôle principal car une actrice plus transparente que cela ça ne doit pas exister. Aucune présence à l’écran en dehors d’être la belle plante de service. A côté de cela, le casting secondaire est bien plus fort que l’actrice principale et cela déséquilibre le film (si l’on peut le déséquilibrer plus que celane l'est déjà).

Une adaptation Live d’un dessin animé culte de Disney pour le seul public des petites filles qui vont adorer cette pâle copie du dessin animé de 1950. Pour le reste, c’est long, sans aucune imagination, avec un réalisateur qui n’a rien fait de bien depuis Frankenstein (1994) ou Hamlet (1996) et un casting moyen avec une actrice principale transparente. Et au fait, c’est juste moi qui trouve qu’ils ont un peu abusé sur les pantalons du prince et de son entourage. De jolies pantalons « moule burnes » pour un conte Disney c’est très approprié, non ??

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