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[Critique] Hyena : pourriture, poudreuse et poudrière

Publié le 04 mai 2015 par Linfotoutcourt

Appuyé par un bon nombre d'échos positifs et un prix du public reçu lors de son passage au Festival International du Film Policer de Beaune, Hyena débarque chez nous avec un véritable atout séduction : l'adoubement de Nicolas Winding Refn.

Le réalisateur de Drive s'est fendu d'un petit compliment inscrit ostensiblement sur l'affiche du film : " Le futur du thriller a un nom : Hyena" . Un coup de pouce promotionnel lourd de sens tant cette seconde réalisation de Gérard Johnson pouvait tout droit sortir de l'esprit de ce dernier. Hyena à la folie d'un Refn, l'esthétique d'un Refn, la composition d'un Refn, bref, on s'y perdrait si le long-métrage ne ressemblait pas davantage au début de NWR et sa trilogie Pusher qu'à son dernier Only God Forgives plus moribond.

Loin de figurer comme simple copie du maître, Hyena se positionne comme un héritier naturel. Un thriller noir désenchanté à l'atmosphère âpre, parfois drôle dans sa morbidité. Le casting impeccable appuie un film profondément malsain, laissant un spectateur désorienté, à l'image du personnage principal, à l'apparition du générique de fin.

Hyena sort le 6 mai 2015


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