Si vous êtes propriétaire d’un chat (enfin si vous habitez chez un chat), vous avez surement déjà assisté à une séance de patounage. Patouner, c’est pianoter, tricoter ou encore pétrir (on dit d’ailleurs souvent faire la pâte dans cette situation). Le chaton patoune de manière innée car c’est un réflexe de survie pour lui. En agissant de la sorte, il stimule la montée de lait de sa mère rendant la tétée plus aisée.
Arrivé à l’âge adulte, l’animal conservera ce comportement. On considère qu’un chat bien dans ses poils patounera de 1 à 10 fois par mois. Il peut patouner sur son maitre (je n’aime pas ce terme de soumission) et c’est alors un signe d’affection. Mais en général, il préfère faire la pâte sur quelque chose qui lui rappellera sa mère : Une couverture, un coussin, un tapis…
Aussi attendrissant et mignon qu’il soit à nos yeux, ce geste révèle en fait chez l’animal un besoin impérieux de lâcher prise, d’évacuer son stress. Durant ces quelques minutes, il oublie sa condition d’adulte et se laisse aller à redevenir le chaton qui ne rêve que de se blottir contre sa maman.
Il est à noter qu’un chaton mal sevré restera toute sa vie un chat plus angoissé que le commun des chats et que de ce fait, il consacrera plus de temps au patounage que ses congénères ayant connu un sevrage suffisant. Alors aidons-les à se détendre nos petites bêtes. Oubliez la ration de croquettes ce soir et ouvrez donc une boite de thon !
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