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Maggie, je ne sais même plus pourquoi j'ai voulu voir ce film

Publié le 28 mai 2015 par Sebd59 @1_oeil

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Maggie

Sorti le 27 mai 2015

1h35

Epouvante - - - - Horreur - - - - Drame - - - - Thriller

De Henry Hobson Avec Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson...

Distribué par

metro

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

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TP
Alors qu'une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu'elle a été contaminée, elle s'enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s'il lui faut affronter les forces de police...

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Arnold Schwarzenegger + des zombies = un super film mais ici c’est plutôt Arnold Schwarzenegger + Drame = un acteur qui sort de sa routine et c’est ça qui pourrait donner envie de voir le film, voir un Arnold Schwarzenegger dans un rôle dont il n’est pas habitué.

Malheureusement, en dehors de cela, il n’y a strictement rien autour de cette situation.

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Le film mets énormément de temps à se lancer réellement et encore, le film commence enfin à être intéressant que le dernier quart d’heure, soit 1h20 de démarrage.

Vendu en premier lieu comme étant un film d’horreur/épouvante, puis pour un drame et finalement pour être également un thriller, ce film ne rentre dans aucune de ces catégories, on est tout de même plus proche d’un film indépendant bon pour Sundance.

Ce que l’on retiendra principalement de Maggie, c’est que s’est d’une lenteur pas possible, tout est mou dans ce film et quand ce n’est pas mou, on se retrouve avec des scènes où les personnages déambulent sans un bruit, à croire que les enceintes sont tombées en panne tellement il n’y avait aucun son.

On aurait pu espérer que l’histoire soit intéressante. Mais on se limitera juste à un côté original pour Maggie, autrement, je l’ai déjà dis c’est d’une lenteur pas croyable. En fin de projection, on ne retiendra qu’une chose, le prix que l’on a payé pour voir un film tellement mou et qui ne se contente que de vide.

On pourra retenir tout de même la scène de fin de ce film, scène de fin qui est totalement ratée et qui rentre dans la catégorie du grand n’importe quoi. On attend tout le long du film que Schwarzenegger se retrouve avec le dilemme de tuer sa fille, on nous en parle constamment et finalement la fin part complètement dans le sens opposé.

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Et même si l’on ne va pas voir ce film pour ses zombies (qui doivent être 3), on espère tout de même que les maquillages suivent. Les maquillages ne sont pas mauvais mais les plans sont tellement large la plupart du temps qu’une figurine en carton aurait pu faire la blague. D’autant plus, quand l’on a largement le temps de se rendre compte que le maquillage d’Abigail Breslin est bourré de faux raccords. Alors que la maladie évolue, le maquillage également mais entre chaque scènes, le maquillage régresse parfois, donc soit il y a un problème de raccord, soit certaines scènes n’ont pas été montées à l’endroit prévu.

Derrière la caméra, on retrouve Henry Hobson et l’on se demande pourquoi prendre un réalisateur pour un tel résultat. N’importe qui aurait pu faire mieux que lui. Son film n’est qu’un cumul de plan fixe et de plans trop large ou trop serré parfois, le tout avec encore plus de lenteur.

Ce qui est s'en sort le mieux dans ce film, c’est l’interprétation d’Arnold Schwarzenegger. Sans être l’interprétation du siècle, Schwarzy arrive à être convaincant dans ce rôle malgré un jeu un peu trop mécanique. Après, il reste Abigail Breslin qui arrive également à sauver les meubles principalement sur la fin du film.

Maggie est un peu un fourre tout où finalement rien ne ressort. Vendu sous plusieurs genres, finalement aucun d’eux ne correspondra à Maggie. Le scénario est beaucoup trop lent, il ne se passe pas souvent grand-chose à l’écran. Le réalisateur ne maitrise rien et son film ne fait que permettre à Arnold Schwarzenegger d’ajouter un genre à son C.V et à Abigail Breslin, de prouver qu’elle est capable de sortir par le haut malgré un rôle et un film tellement bas.

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