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Top 3 : des films qui donnent envie de voyager

Publié le 01 juin 2015 par Masemainecinema @WilliamCinephil

C’est désormais une habitude, la rédaction de Ma Semaine Cinéma vous livre un troisième « Top 3 », cette fois-ci placé sous le signe des voyages. L’arrivée du beau temps aidant, nous avons eu envie de vous parler de ces longs-métrages qui nous donnent envie de prendre le premier avion en direction d’un pays lointain, de partir sur la route entre amis ou en randonnée, seul, et face à la nature. C’est en cela que le cinéma est magique, il est capable de faire voyager le spectateur à travers l’écran, pour notre plus grand bonheur !

Conclusion, chez Ma Semaine Cinéma, on a envie de partir en destination de pays imaginaires, de voyager à travers les espaces et le temps, ou tout simplement de prêter plus attention au monde qui nous entoure. Qu’est-ce que ça dit de nous ? Aucune idée. Mais espérons que vous aurez envie de (re)découvrir ces films qui donnent envie de voyager, vous aussi, et n’hésitez pas à nous faire part de VOTRE top 3 en commentaire !

Les voyages de … Adam

1. La vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller, 2014.

Le long-métrage montre le voyage comme une forme de rêve éveillé. Une double vie héroïque qui se crée à travers un voyage. Ce n’est pas le lieu qui crée le rêve, mais le fait de croire au changement. Ce qui a une influence positive, dans son comportement, lorsqu’il met le pied à terre. Le voyage devient un échappatoire à la banalité.

2. Las Vegas parano, Terry Gilliam, 1998.

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Un road-trip loufoque dont l’objectif est de trouver le rêve américain à travers Las Vegas et ses péchés. Le labyrinthe cérébrale du protagoniste montre une évasion à travers la réalité qu’il observe. Il devient voyageur en oubliant les notions même de l’être humain. Le voyage devient une agréable remise en question du « soi ».

3. La trilogie de Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson, 2001, 2002 et 2003.

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Même si tout est retouché, les images non-informatisées montrent un décor magnifique. Un lieu sans fin, ni limite visuelle, regroupant les montagnes, les forêts, la mer et un magnifique ciel ensoleillé. Qui refuserait un voyage en Nouvelle-Zélande après avoir vu le village des hobbits ? Le voyage devient un enrichissement et une curiosité visuelle.

Les voyages de … Douglas

1. La trilogie Xavier, Cédric Klapisch, 2002, 2005 et 2013.

Romans d’âges, films de voyages : Klapisch réalise avec la trilogie Xavier (L’auberge espagnole, Les poupées russes, Casse-tête chinois) de succulentes incursions dans la vie d’un homme. Le voir grandir avec ses proches au fil de péripéties romantiques mondialisées se transforme en régal au détour de dialogues et situations improbables, oniriques ou suspendues. Et si ce n’est pas tant Duris qui surprend dans la peau du principal intéressé, les capitales de son monde sont à elles-seules et tout autant de fabuleux personnages.

2. Le Terminal, Steven Spielberg, 2004.

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Trop méconnu, l’un des plus petits films du co-créateur d’Indiana Jones a, lui aussi, tout d’une aventure. Le Terminal a été –pour l’anecdote- l’une de mes premières expériences ciné marquantes, entrant dans la salle avec un âge à un seul chiffre et sans rien connaître du film. Regard touchant sur un homme pris entre deux mondes, condamné à errer au carrefour de vies en fuites, Le Terminal suit Victor Navorski dans ce qui est peut-être le plus intimiste de la filmo’ Spielbergienne, sorte de road-trip en sur-place, doux-amer et qui réchauffe le cœur.

3. J’irai dormir à Hollywood, Antoine de Maximy, 2008.

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Les épopées-documentaires d’Antoine de Maximy ont changé tant d’insomnies en road-trips singuliers à travers le globe ; Ô miracle, le passage au grand écran est réussi. On frissonne et on s’émerveille chez l’oncle Sam, et les rencontres comme les paysages tissent une odyssée émouvante : celle du profond humaniste qu’est notre compagnon de route. Vivifiant.

Les voyages de … Guillaume

1. Cloud Atlas, Tom Tykwer, Andy & Lana Wachowski, 2012.

Voyager à travers les époques et les continents, c’est l’expérience que propose Cloud Atlas. Entre passé, présent, et futur, Tom Tykwer et les Wachowskis nous invitent à un voyage hors du commun de l’océan Pacifique à des contrées inconnues post-cataclysmiques en passant par San Francisco, le Royaume-Uni et la Corée. C’est tout un éventail de cultures et de paysages d’une richesse inouïe qui s’offre au spectateur pendant près de trois heures qui ont marqué le cinéma de science-fiction d’une pierre blanche.

2. La vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller, 2014.

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Qui n’a jamais rêvé de fuir la monotonie du train-train quotidien ? Ben Stiller va parvenir à échapper au sempiternel « Métro – Boulot – Dodo » en partant pour un incroyable voyage qui changera à jamais sa vie et son regard sur le monde. La séquence avec Sean Penn fût l’une des plus belles de 2014, le genre de minutes pendant lesquelles on réalise que notre capacité à s’émerveiller de notre environnement est l’un des plus beaux dons qui soit.

3. L’Odyssée de Pi, Ang Lee, 2012.

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Les océans composent 71% de la surface du globe et 97% de l’eau disponible sur Terre. Beaucoup de choses nous sont encore inconnues au sein de ce gigantesque univers que le septième art a souvent tenté de mettre en scène. Il faut dire que le monde aquatique présente une certaine cinégénie dans les salles obscures. L’Odyssée de Pi nous en a fait une superbe démonstration fin 2012. À travers des images sublimes très chargées en poésie mystique, le long-métrage ouvre les yeux du protagoniste et les nôtres sur la beauté pure de la nature.

Les voyages de … Mathilde

1. Un jour sur Terre, Allastair Fotherghill et Mark Linfield, 2007.

J’ai vu ce film alors que je commençais à beaucoup fréquenter les salles obscures. Je ne l’ai pas revu depuis, mais il m’a laissé une impression très vive. Pendant 5 ans, l’équipe a filmé la Terre entière. Le film raconte une année entière, du pôle Nord au pôle Sud, et les menaces environnementales qui pèsent sur plusieurs espèces. Je n’ai jamais oublié les images en time-lapse des différentes régions du monde, et je rêve toujours d’aller voir certaines d’entre elles. Si ça, ce n’est pas un film qui …

2. Le Château ambulant, Hayao Miyazaki, 2004.
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Qui n’a jamais rêvé de s’accrocher à l’un des tuyaux du château d’Hauru et de le laisser nous emmener en voyage ? Les films de Miyazaki donnent toujours envie de partir au bout du monde. Un monde fait de châteaux à pattes, de cochons pilotes d’avions, de grands cerfs translucides, de bus en forme de chat, de feux de cheminées qui parlent, de fleurs de toutes les couleurs, de plantes inconnues, de villes merveilleuses et de grands espaces à perte de vue.

3. L’Étrange histoire de Benjamin Button, David Fincher, 2008.

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Benjamin Button commence mal dans la vie : il naît avec l’apparence d’un vieil homme, sa mère meurt en couches et son père l’abandonne. Heureusement pour lui, il est adopté par l’employée d’une maison de retraite, où il grandit au milieu de vieux qui lui racontent leurs vies bien remplies, et à 18 ans, il s’engage sur un remorqueur. C’est le début des aventures. En plus de deux heures et demies, le mec se rend un peu partout dans le monde et nous en fait profiter. Avec, au bout, une seule envie : partir à son tour.

Les voyages de … William

1. Voyage en Italie, Robert Rossellini, 1954.

Ce long-métrage réalisé par Robert Rossellini est une découverte que je ne suis pas prêt d’oublier. Par le biais de la stagnation des personnages principaux, brillamment interprétés par Ingrid Bergman et George Sanders, un rythme de croisière apparaît, donnant presque envie de prendre le premier avion pour Naples. Un voyage en Italie où passé et futur sont unis dans des vestiges intemporels et universels.

2. La grande bellezza, Paolo Sorrentino, 2013.

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Dans La grande bellezza, Jep Gambardella, personnage principal de l’intrigue à la fois écrivain et mondain, se révèle être un fabuleux guide à travers les ruelles de Rome. Paolo Sorrentino filme les divagations de son personnage et amène un rapport d’échelle extrêmement beau entre sa taille d’humain et la taille titanesque de certaine sculpture, monument et autre architecture qui l’entourent. Un long-métrage d’une « grande beauté ».

3. To Rome with love, Woody Allen, 2012.

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Vous l’aurez compris, l’Italie éveille chez moi des désirs de voyages incommensurables. Ce long-métrage, signé Woody Allen, n’échappe pas à cette règle, malgré plusieurs défauts notables dans plusieurs des arcs narratifs de cette production à sketchs. Néanmoins, la simple histoire du personnage de Jesse Eisenberg tombant amoureux de celui d’Ellen Page, et qui amènera à une magnifique séquence d’orage dans des ruines romaines, suffit à mon bonheur de globe-trotteur.

Les voyages de … Yannick

1. Summer Wars, Mamoru Hosoda, 2010.

Rien de mieux que de commencer ce top avec l’une de mes passions favorites, à savoir le jeu vidéo. Et pourtant, je ne vous apprends rien quant au voyage qu’éprouve le spectateur avec Summer Wars. À la fois virtualité et réalité, ce film constitue un magnifique voyage au cœur des plaines japonaises au sein de familles ancestrales, mais c’est aussi un combat pour la survie de notre planète à travers un univers virtuel. Un voyage émotionnel qui vous tient en haleine jusqu’aux dernières minutes du film.

2. Le voyage de Chihiro, Hayao Miyazaki, 2002.

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Encore un film d’animation japonaise ? J’ai envie de dire oui. Le voyage de Chihiro constitue l’une des aventures magiques de Ghibli. Entre réalisme et monde magique, ce chef d’œuvre est aussi le voyage initiatique d’une jeune fille prête à tout pour sauver ses parents. Un film qui ne manquera pas de vous toucher par ses touches colorées, son lot de personnage en haut en couleur. Un voyage où l’imaginaire croise le réel.

3. Les aventuriers de l’arche perdue, Steven Spielberg, 1981.

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Trilogie culte et intemporelle, qui n’a jamais rêvé de devenir un aventurier à la manière d’Indy ? Une épopée qui nous pousse à visiter multiples pays, énigmes et tombeaux cachés avec le lot de mystères et d’aventure. Un film qui nous fait voyager avec humour, action et un Harrison Ford au top de sa forme. Je suis presque sûr que vous avez conservé votre âme d’aventurier, il ne vous reste plus qu’à vous laisser entraîner.


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