Happy birthday

Il y a un peu moins de 34 ans, étaient prises ces photos par mon cher Papa... Nos intimes reconnaîtront sans problème mon look " tomber du lit " très personnel et qui ne nécessite aucune mise en beauté particulière (on a la classe naturellement, ou on ne l'a pas ;) ). Je me demande si ma coupe punk/iroquoise, qui semble héréditaire, va atteindre baby boy alors que son Papa a des cheveux tous bien disciplinés, lui/eux ?!

Je dois dire MERCI à la vie pour ses belles claques et leçons qu'elle m'a apporté jusqu'ici. C'est sans rancune aucune quand je vois l'état d'esprit que je suis en train de développer, le chemin que je suis en train de tracer... Et MERCI aussi pour la bonne étoile qui n'a cessé de briller au-dessus de ma tête et veille toujours.

Quand j'étais plus jeune, j'avais du mal à l'école, avec l'école. Les profs m'avaient prise en exemple pour m'humilier publiquement sur fond des difficultés que je rencontrais. De cette époque, je garde une définition particulière des relations sociales : " je n'ai besoin de personne pour avancer et pourtant, j'ai besoin d'être entourée " (Sonia Rykiel). Et je leur ai montré qu'ils ne décideraient pas à ma place en intégrant une école de commerce à la 1ère place. Puis j'ai bossé, j'ai chômé, j'ai recommencé. J'ai appris !

J'ai eu des histoires d'amour, je me suis ramassée plusieurs fois, j'ai trouvé l'Amour et on l'a construit. Il est aujourd'hui mon mari même si je n'utilise pas souvent ce mot car je ne suis pas femme à aimer les palmarès. On a fait notre nid et on a affronté mes " soucis " pour pouvoir accueillir ce petit garçon. Et la vie m'a portée pendant toute cette période en me soufflant de toutes parts que ça allait aller...

Et TOUJOURS autour de moi, j'ai eu les 4 irréductibles & infaillibles, ma famille. Et depuis déjà de longues années des amis. Et depuis quelques temps, de nouveaux visages et des lecteurs bienveillants !

Pour tout ça, pour le bon, le mauvais et le reste à venir, j'ai très, très envie de dire :

MERCI !!!

La chanson des Gitans - refrain :

" Fuis étranger, fuis
être soi-même le chef
ne souffre pas les chaînes d'un autre "

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