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Critiques Séries : If Loving You is Wrong. Saison 1. BILAN.

Publié le 04 juin 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

If Loving You is Wrong // Saison 1. 20 épisodes.
BILAN


Sacré Tyler Perry. Moi qui ait pu passer mon temps à détester ce qu’il faisait il y a quelques années, tant en termes de cinéma et de sitcoms en télévision (Meet the Browns, For Better or Worse, et j’en passe), il a réussi à créer deux drames feuilletants que je suis avec assiduité. Si je préfère largement The Haves and the Have Nots (auquel je suis littéralement accro) à If Loving You is Wrong, cette dernière ne nous plonge pas du tout dans le même univers. En effet, If Loving You is Wrong est une série qui se contente de parler des relations amoureuses, extraconjugales, etc. et moins de rebondissements entre argents et fraudes en tout genre, ou même meurtres et kidnappings. Non, ce n’est pas un soap de ce genre là bien qu’ils nous proposent par moment au travers de ses deux personnages de flics quelques intrigues un poil plus musclées (une fusillade sur la fin de la saison a même réussi à faire mouche). Je ne regarde pas cette série avec un regard sérieux. Je la regarde avec délectation comme un bon guilty pleasure et cela fonctionne. On a des relations qui sont remises en cause et au centre c’est celle d’Alex et Brad. C’est une famille toute propre en apparence. Alex a des amies, elle a un amant (Randal) et puis elle est enceinte. Brad a côté est un mari un peu trop amoureux de sa femme qui va être dévasté quand il va apprendre la nouvelle au milieu de la saison.

La seconde partie de la saison se concentre justement sur Alex et Brad et le fait qu’ils ont d’un côté envie de reconstruire leur couple et de l’autre le besoin de se séparer afin de se poser les bonnes questions. Brad devient alors plus violent et peut-être plus intéressant à mon goût. Etrangement, je ne m’attendais pas du tout à ce que cela prenne une forme aussi intéressante. Car qu’on se le dise, tout au long de cette première saison c’est uniquement l’histoire de Alex et Brad, et Randal et sa femme, qui nous intéresse. Le reste manque peut-être parfois d’un peu de fluidité. C’est simple, l’un des meilleurs épisodes de la saison est celui de l’anniversaire de Brad. C’est celui qui est le plus marquant, dans lequel on a l’impression que If Loving You is Wrong est en train de basculer. Car c’est à ce moment là que la saison parvient à nous plonger un peu plus dans son univers. La première partie de la saison est très posée, développant chacun des personnages (la femme de Randal par exemple qui prend une place important avant de presque disparaître dans la seconde partie). Randal devient quant à lui de plus en plus fou (surtout car il est raide dingue d’Alex). Narrativement parlant, If Loving You is Wrong n’est pas une mauvaise série. Elle sait se renouveler et nous proposer tout un tas de rebondissements.

C’est peut-être ce qu’il y a de plus important dans un soap romancé de ce genre là. Je ne peux pas reprocher non plus à la série de vouloir nous donner envie de revenir avec des intrigues tarabiscotées car il y en a quelques unes (notamment le personnage d’Edward qui n’est pas le personnage le plus propre sur lui qu’il soit et qui va se retrouver plusieurs fois face à sa connerie). Mais justement, Edward est le genre de personnages un peu détestables dont on a envie de suivre les aventures alors que son coéquipier, Lushion. Ce dernier est presque un peu trop la voix de la raison et sincèrement, je trouve ça un peu décevant car il n’y a pas de grand intérêt là dedans. On sent avec cette série que Tyler Perry tente de proposer son propre Melrose Place. Ce n’est pas aussi passionnant, malheureusement, mais cela sait faire en grande partie le boulot. Il aurait peut-être fallu que la série prenne un peu plus de temps pour installer l’ensemble de ses personnages dans des intrigues surprenantes plutôt que des choses concentrée sur un lot de personnages parmi les personnages de la série. Cette série se concentre donc de raconter des petites histoires et le cliffangher de fin de la saison donne envie de voir comment va prendre le fait que Brad est le « papa » d’un enfant noir, ce qui prouve que le père est Randal (créant forcément de bonnes choses pour la suite).

On ne va pas se mentir, ce n’est pas pour le jeu des acteurs que l’on regarde If Loving You is Wrong. La série n’est pas brillante de ce point de vue là. Je dirais même qu’il est bien plus décevante que The Haves and the Have Nots qui a des actrices particulièrement amusantes à suivre. Ce n’est pas suffisamment fou je trouve.

Note : 4.5/10. En bref, dommage que la première partie de la saison pèche, la seconde est beaucoup plus rythmée et efficace.


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