Magazine Bien-être

Enfer et damnation !

Publié le 05 juin 2015 par Montaigu

Diablotin

Emmanuel Macron, est notre distingué ministre de l’économie.

 Il présente bien. Il est bien habillé. Sa coupe de cheveux est irréprochable. Son sourire est charmeur. Il est très chic. En un mot, il a tout du banquier, ce qu’il a, d’ailleurs, été. Et sur le sujet, croyez-moi, j’en connais un rayon. Il maîtrise  le monde de l’entreprise sur le bout des doigts grâce aux opérations de fusion-acquisition, introduction en bourse, rachats d’entreprise, auxquelles il a collaboré. Et il a un langage de banquier. Dans son esprit, fort naturellement, qui souhaite devenir entrepreneur, a sa réussite  en ligne de mire et n’imagine pas perdre. Et comment ne pas perdre ? En gagnant de l’argent. D’où sa formule choc : "les jeunes doivent avoir envie de devenir milliardaires".

Pour un choc, ce fut un choc et la France courroucée lui a fait les gros yeux. Se serait-il laissé aller ainsi entre deux bouchées au cours d’un déjeuner très privé réunissant banquiers, clients, jeunes entrepreneurs, et tout le tralala, aucun problème. Mais là, enfer et damnation!  Un ministre de la République a osé parler thune ! Marianne s’est enfuie éperdue. Car un milliardaire sent son "riche" à plein nez et son corollaire, l'enrichissement, autant de mots proscrits de notre vocabulaire comme des diables rouges.

C’est une question de réthorique, n’est-il pas? Aurait-il tourné la formule en utilisant prospérité ou croissance,  la chose n’aurait pas suscité autant de désapprobation. 

Car qui n’a jamais soupiré " ah, si j’étais plus riche" ?  Or pour devenir plus riche, ne faut-il pas quelque peu  " s’enrichir "? 

Cessons  de nous faire du mal !  Ne rêvons-nous pas de faire entrer l’abondance, l’aisance, l’opulence voire la fortune dans nos vies ?  Peut-être bien que si …

"Que l’on en attende un salaire, des honoraires, un chiffre d’affaires, un profit, des intérêts, l’argent quelle que soit sa définition économique, est un dénouement logique et attendu aux efforts que nous fournissons, à l’exercice de nos capacités, aux sacrifices que nous consentons, dans le cadre d’un travail, d’une entreprise que nous avons lancée ou de tout autre activité.(…). Quand on a mené à bien un projet auquel on croit, que l’on ressent l’utilité de cette démarche, que l’on a accompli une mission capitale pour soi, quoi de plus normal, de plus satisfaisant que d’en vivre et plutôt bien."

Hélène de Montaigu

" Aimez-vous l’argent? ".


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