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Allergique ou malade: décryptage

Publié le 05 juin 2015 par Antoinemoulin @medecinsurinter

Selon une enquête réalisée par Stallergènes, un Français sur trois pense être atteint de troubles allergiques. Est-ce qu’ils ont tort ou raison ? Il faut effectivement dire que bon nombre des symptômes allergiques peuvent cacher de maladies beaucoup plus délicates. Cela implique donc la nécessité d’un bon diagnostic.

Différents types d’allergies et leurs symptômes

Selon le Dr Florence Trébuchon, médecin allergologue et fondatrice de l’Ecole de l’Asthme au service des maladies respiratoires de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve à Montpellier, l’allergie est un trouble causé par l’intolérance à des produits alimentaires, certains médicaments ou encore aux hyménoptères. Nombreux sont aussi les gens atteints d’allergie respiratoire.

L’experte pense justement que le sondage mené par Stallergènes se réfère aux allergies respiratoires. Causées par une sensibilité à l’exposition aux acariens, pollen et phanères d’animaux, ces troubles se révèlent sous forme de rhinite ou d’asthme et surviennent surtout au début du printemps. La gravité de l’allergie diffère d’un individu à un autre. Chez certains patients, les symptômes finissent par disparaître au bout de 3 semaines alors que pour d’autres, il faut suivre des traitements spécifiques, souvent à base d’antihistaminiques, durant plusieurs mois.

Les signes trompeurs

La plupart du temps, une allergie respiratoire se manifeste par un rhume, des éternuements, une conjonctivite et des démangeaisons. Lorsque ces symptômes surviennent de façon saisonnière, on peut dire qu’ils annoncent le début d’un trouble allergique. Le système immunitaire est incapable de tolérer l’action des acariens ou des pollens et se met à produire des anticorps nommés IgE pour les contrer. C’est ce mécanisme qui est à l’origine des réactions allergiques. Dans le cas où ces problèmes se manifestent de façon fréquente, l’allergie est à écarter du diagnostic. En effet, ils signalent plutôt un trouble respiratoire causé par la pollution atmosphérique ce qui nécessite le suivi d’un traitement à base d’anti-inflammatoires. Il en est de même en cas de rhinites chroniques accompagnées de troubles de l’odorat qui ont tendance à persister malgré des traitements antihistaminiques. Les symptômes dénoncent un trouble ORL qui exige une prise en charge spéciale.

Comme il a été mentionné précédemment, lorsque les symptômes sont persistants alors qu’on suit un traitement antihistaminique, la suspicion d’allergie est à oublier. Mais afin d’éviter toutes confusions pouvant engendrer des complications sévères, il est fortement conseillé de s’adresser à un allergologue pour faire un bilan précis. Avec une analyse spécifique, le médecin peut définir si les symptômes sont réellement liés à un problème allergique ou non. Il peut aussi suggérer au patient une prise en charge plus adaptée. S’adresser à un allergologue est aussi un moyen de définir la gravité de l’allergie et ses effets néfastes sur le fonctionnement du système respiratoire.


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