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Nation ou contamination

Publié le 07 juin 2015 par Le Journal De Personne
Je ne représente Personne ;
Surtout pas tous ces effrontés qui ont toujours fait de la politique un MÉTIER à tisser des liens pour leurs biens particuliers, et qui ne montent au front que pour vous faire perdre ou gagner les élections.
Des élus, zélés qui vous ont toujours vendu de fausses ailes... les craintes les plus laides et les espérances les moins belles. Rien de solide, que du sordide.
Pour vous dessiner les véritables contours de la France, on ne peut avoir recours ni à l'Action Française, ni au Front National, car la Nation française n'est pas gage de guerre mais promesse de paix... que dis-je ? De félicité !
On peut croire comme ils continuent de le croire que pour lutter contre l'autre camp, celui des impérialistes et du mondialisme rampant, il faut sans cesse délimiter son champ, baliser sa route pour éviter les banqueroutes, protéger ses frontières pour ne plus subir d'influence étrangère...
Certes oui... certes non ou plus exactement ni oui ni non.
Parce qu'il ne s'agit pas de ne plus se faire d'illusions mais de ne pas se faire d'illusions sur ses illusions.
Autrement dit : ne pas être dupe... ni de soi, ni des autres.
Lorsqu'on parle d'un champ délimité, comme celui de la Nation Française, on ne parle pas de quelque chose de limité ou d'atrophié, mais de quelque chose d'illimité ou d'amplifié !
L'infini... voilà ce que l'on vise lorsqu'on n'est pas atteint par quelque maladie comme la peur de la peur ou la crainte des jours sans lendemain.
Ce ne sont pas des désenchantés qui vont nous aider à réenchanter le monde. Il faut les fuir comme la peste, pour ne pas empester l'atmosphère et polluer notre savoir faire.
Il n'y a qu'un mot, si je puis dire, que j'emprunterais au Général de Gaulle, celui de notre GRANDEUR.
Grandeur qu'on ne peut jamais retrouver "derrière" mais toujours devant.

Ne vous méprenez pas sur le mot qui vaut toujours plus que ce qu'il vaut : la grandeur, ce n'est pas ce que nous sommes censés être, mais ce que nous sommes censés faire... ce n'est pas le sujet mais le PROJET !
Car le drame reste et demeure pour toute nation l'absence de programme, une raison sans horizon, l'exclusion à tout bout de champ.

Qu'est-ce que la Nation pour celui qui croit encore à la sagesse des nations ?
Ce n'est pas une race mais une trace dans le temps, que nul ne peut effacer sans s'effacer. C'est pour chacun, un organisme vivant où chaque organe touché est vivement ressenti par tous les autres réunis. Où toute douleur est projetée parce qu'il s'agit comme en physiologie d'un seul et même bloc d'énergie.

Qu'est-ce que la Nation ?
Sinon TOUT, je dis bien TOUT ce qu'il y a de particulier dans l'universel, dans le sel de l'univers, je veux dire, un sol, une langue, une histoire mais surtout un principe de raison : le principe de souveraineté, d'une autorité souveraine, incontestée et incontestable parce que j'en suis, nous en sommes les auteurs... autoritaires, je l'espère.

Et que demande le peuple ?
Qu'on réponde à sa demande, qui est de reconnaître et d'admettre son autorité souveraine parce qu'il est et veut rester le seul maître dans sa demeure.
C'est lui et c'est à lui de décider souverainement de la marche à suivre... notamment pour désigner l'ennemi qui n'est presque jamais à l'extérieur, mais le plus souvent à l'intérieur de lui.
Ennemi qui a toujours eu le même nom : la xénophobie.
Phobie d'une nation qui n'a pas beaucoup, ni assez d'ambition.
Pour ne pas se faire mal, exigeons de nous-mêmes un plus grand idéal !


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