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[CLASSEMENT] - 22 - The Goldbergs (Saison 2)

Publié le 09 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Qui l’eût cru. The Goldbergs était, lors de sa première saison, une petite sitcom sympathique mais qui n’avait rien d’exceptionnel. Elle délivrait de bons épisodes, comme des très médiocres. Mais j’ai su l’apprécier au fil des épisodes, voir son vrai potentiel et c’est cette année que je suis réellement tombé sous le charme. Cette saison, j’attendais religieusement les nouveaux épisodes que j’ai souvent englouti par lot de deux. Cette saison 2 est mieux réussie que la première car elle ne se laisse pas avoir par les pièges de la comédie familiale. Il y a quelque chose qui me passionne ici c’est sa façon de gérer les émotions. On s’attache tellement rapidement à la petite famille Goldberg. Tout le monde a son mot à dire, sa réplique, son gag. Chaque épisode décide aussi de bousculer les dynamiques entre les divers personnages que cela soit entre Beverly et chacun de ses enfants ou encore tout un tas d’autres choses. J’ai beaucoup aimé la façon dont tout le monde grandi au fil des épisodes, apprend de l’autre et de la morale. La série se concentre sur des années que je ne connais pas du tout mais que j’apprends à connaître avec cette série. The Goldbergs est justement une série qui fonctionne grâce à cette volonté, celle de nous parler d’une génération, d’une époque que l’on n’a pas forcément connu (c’est ce que j’ai ressenti). Ceux qui ont connu les années 80 vivent forcément cela comme une époque nostalgique.

Car il n’y a pas tous les problèmes actuels dans The Goldbergs : la crise américaine, etc. Il y a une vraie notion d’espoir aux Etats-Unis dans les années 80, celle des rêves qui sont permis. C’est la génération MTV, que la série tente de mettre en avant aussi au fil des épisodes (j’ai beaucoup aimé la fin de la saison de ce point de vue là). La musique est un élément très important dans cette série qui influence forcément beaucoup certaines intrigues. The Goldbergs c’était avant tout Beverly lors de la première saison. Wendi McLendon-Covey était fabuleuse, tant dans sa façon d’être tellement naturelle que dans ses moments les plus humoristiques. Mais cette saison permet de se concentrer sur d’autres relations et surtout d’autres personnages. Comme par exemple Berry et Erica. La relation entre le frère et la soeur a pris pas mal de place cette année et j’ai trouvé intéressant le fait qu’il n’y a pas de querelle entre ces personnages. Juste la volonté d’être complémentaire. The Goldbergs n’est pas une série de confits entre les enfants (même si Barry et Adam vont en avoir un durant un épisode) mais avant tout avec les parents. Beverly va comprendre qu’elle est un peu trop mère poule et qu’elle doit lâcher un peu ses enfants (et ne pas tout leur imposer). Murray va devoir apprendre à faire le comprendre, à donner plus d’attention à ses enfants.

Nous allons vivre tout au long de la saison des moments importants d’un point de vue culturel : le lecteur CD (et donc l’apparition du CD), les popstars (et en l’occurence ici Tiffany inconnue au bataillon mais qui faisait futur dans l’univers de The Goldbergs), sans parler de l’épisode qui a refait Ferris Bueller’s Day Off (avec même un caméo de Charlie Sheen), sans parler de la place du football américain (merci Murray) et j’en passe et des meilleurs. Au fond, on est bien et bien face à une série qui adore ses références, qui en fait à la pelle, sans pour autant vouloir devenir une série meta. The Goldbergs veut rester une comédie familiale et c’est ce qu’elle est tout au long de la saison. J’ai beaucoup aimé certaines intrigues qui permettent aussi de voir que chacun n’a pas prévu de rester dans son moule, tout statique. Tous les sujets sont une fois de plus passés en revue, souvent avec une pointe d’émotion qui est la bienvenue. Moi qui avait peur que The Goldbergs perde de sa superbe, je suis heureux de voir que finalement ce n’est pas du tout le cas et qu’elle garde même tout son attrait au fil des épisodes. La première saison n’était qu’une longue introduction qui devait nous permettre de nous attacher aux personnages. Cette saison 2 est l’apologie de la famille américaine des années 80.


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